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Par Eric
Ruiz
Au jardin
d’Eden, il s’est passé une fracture terrible : Adam et Ève ont été chassés
du jardin. Mais qu’ont-ils quitté concrètement en n’ayant plus accès à l’arbre
de vie ?
Eh bien, ils
ont quitté les conséquences de leurs actes.
Je
m’explique :
Tout ce qu’ils faisaient n’avait que des conséquences
positives. Rien ne pouvait les faire souffrir et les attrister. Ils ne
connaissaient ni lassitude, ni douleur encore moins de haine, et de maladie, ou
d’abandon ; et la mort leur était étrangère.
Mais ils
ont fait un choix terrible : ils ont choisi de désobéir et de prendre du
fruit de l’arbre qui allait leur donner la connaissance du bien comme du mal.
La
connaissance, il faut bien le comprendre n’est pas au départ un processus
intellectuel, elle se fait par l’expérimentation, à partir d’une expérience
vivante.
Le
philosophe Kant dans « critique de la raison pure » affirme que ; «
toute connaissance commence avec l’expérience, cela ne fait aucun doute ».
Je crois
la même chose.
Par
exemple : connaître l’alphabet, c’est un concept qui se développe mentalement,
mais connaître la misère, c’est la vivre, c’est expérimenter le fait d’avoir
souvent faim, connaître le ventre vide ; on ne peut connaître l’abandon
si on ne vit pas le manque d’amour, ou à l’inverse pour connaître l’opulence il
faut vivre avec de l’argent plein les poches, savoir ce que procure une vie
facile où aucun bien matériel ne manque. On connait donc pour l’avoir vécu et
expérimenté une multitude de choses, la santé et la maladie, c’est encore un
autre exemple.
Par
conséquent le bien comme le mal, c’est le lot de tout humain aujourd’hui :
- Les hommes comme les femmes auront à vivre les conséquences négatives de tout… même de leur victoire, même de leur réussite.
Leur temps
de réjouissance sera court, Ils ne pourront jamais se réjouir complètement de
ce qu’ils auront vaincu ou de ce qu’ils auront créé parce qu’il y aura toujours
des conséquences négatives.
Dieu a
averti Adam de la peine qu’il aura à travailler le sol pour le cultiver et à Ève, qu’elle : « enfanteras dans la
douleur ».
Une des
plus belles choses à faire sur cette terre, c’est quand même de mettre un
enfant au monde… eh bien même ce miracle ne se fait malheureusement jamais dans
un bien-être total. Il est associé à de la fatigue, à des nausées, à des
douleurs abdominales, à un long temps de souffrance, qui fait de l’accouchement
venue, une vraie libération.
- Ah, mais l’homme et la femme pourront quand même dominer le mal…
Le
croyez-vous ?
Le livre
de la Genèse nous donne un fait établi :
« Ta semence écrasera la tête du serpent. Et
la tête de ce dernier te blessera le talon. »
Le mal
sera écrasé, c’est vrai, mais il ne disparaîtra pas totalement; une fois
tourné le dos, il t’attaquera à nouveau par derrière et son venin continuera à
couler dans tes veines.
Tu ne connaîtras
jamais une paix durable. La plénitude ne durera qu’un instant éphémère.
Quelle
désolation au sortir du jardin d’Eden.
La perte
est considérable, et Adam comme Ève n’ont pas mesuré objectivement les
conséquences de leurs choix.
Leur vie
va les amener à comprendre ce qu’ils ont réellement perdu eux (et sans oublier
leur postérité, nous et nos enfants aussi).
Je dis
cela non pas pour vous accabler encore plus vous qui êtes peut-être dans le creux
de la vague ; Mais pour vous faire prendre conscience de cet environnement
pré déterminé, organisé selon un ordre précis où se joue en alternance bonheur
et malheur.
Nous
évoluons dans une espèce de matrice.
La matrice
est un organe reproducteur, où la vie se créé et évolue selon un mode déterminé
génétiquement, par l’ADN ;
A partir
de là nous allons reproduire toujours le même schéma, qui est celui de notre
espèce. Et notre espèce alterne avec le bon et le mauvais. Ce qui fait que personne
de l’espèce humaine ne peut échapper à ce destin, car il est inscrit dans notre
ADN. Voilà la
part de prédestination !
Et celui
qui pense qu’il connaîtra plus de temps de bonheur ou moins de temps de malheur
que les autres est comme ce que dit l’Ecclésiaste. « Vanité des vanités,
il n’y a rien de nouveau sous le soleil…car Il
y a un temps pour
tuer, et un temps pour guérir; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir;
« un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser;
un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres; un temps pour embrasser, et un temps pour s'éloigner des embrassements;
un temps pour chercher, et un temps pour perdre; un temps pour garder, et un temps pour jeter;
un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire, et un temps pour parler;
un temps pour aimer, et un temps pour haïr; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. ».
« un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser;
un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres; un temps pour embrasser, et un temps pour s'éloigner des embrassements;
un temps pour chercher, et un temps pour perdre; un temps pour garder, et un temps pour jeter;
un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire, et un temps pour parler;
un temps pour aimer, et un temps pour haïr; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. ».
Moi je rajouterai et je conclurai ; un
temps pour le bien, un temps pour le mal, un temps pour être heureux, un temps
pour être malheureux.
Quel enfermement !
Les psychologues parlent même d’aliénation !
Car le bien et le mal poussent vers cette prise de conscience de n’être pas
libre de sa vie, en fin de compte.
Paul dit en quoi nous sommes prédestinés dans
la lettre aux Romains : « je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux
pas. ». Voilà encore un aperçu de la prédestination.
Ce sentiment d’impuissance fait, que le
désespoir gagne de nombreuses personnes qui en arrivent à perdre la tête !
Et la mégalomanie, cette maladie mentale qui obsède l’être humain à se vouloir toujours
être supérieur aux autres, à dominer son prochain, ne permettra personne
d’échapper à ce cycle ; les malheurs redoubleront même pour le mégalomane.
Alors, heureusement notre Dieu est amour,
compatissant et sa colère ne dure pas toujours.
Il y a une lumière dans ces ténèbres, il y a un moyen d’échapper à cette
spirale infernale.
Bien que Dieu ait posté des anges à l’Est du
jardin d’Eden, pour y barrer l’accès, il y a un moyen pour accéder à l’arbre de
la vie.
Il y a un jour qui ne ressemble pas aux
autres. Et ce jour commence à se révéler lorsque l’on casse la matrice, on
casse ce moule.
Quelqu’un
qui se rend compte que seul Dieu peut intervenir dans sa vie et changer le
cours des choses, casse ce système aliénant et prédestiné ; il met à part un temps pour
Dieu. Et il lui sacrifie sa journée, son temps et son amour tout en humiliant
son âme.
Ce moment
hors du temps, hors du cycle du bien et du mal se nomme : le sabbat.
Je le dis,
je l’affirme : toute personne qui se tourne vers Dieu, qui se convertis ou
se reconvertis rentre dans un sabbat, dans son sabbat. C’est comme cela
que se fait la célébration de cette fête.
Quand il est écrit que Dieu « hait nos sabbats »,
c’est parce qu’il y voit une fausse conversion, une fête d’hypocrites ; et
en cela le jour choisi est mauvais.
Donc cette fête, marque un vrai temps de
repos, de paix, de plénitude. Mais ce temps ne viendra jamais au départ, il
n’interviendra qu’après 6 jours de travail, de souffrance, de sueur et il durera
un seul jour.
Je ne vous parle pas ici, d’un temps
religieux établi à l’avance dans le calendrier en le nommant samedi ou dimanche,
celui-là n’est encore qu’aliénation parce qu’il met l’obligation, le devoir en
premier ; Comme si cette loi était en mesure de briser la connaissance du
bien et du mal ; Non, je vous parle d’un jour sanctifié, où on réalisera
personnellement que toutes nos semences ont poussées, que les fruits sont là,
que là où nous pensions encore récolter quelque chose de mal, il s’est, en
fait, passé quelque chose de bien, il s’est produit un résultat : un
résultat magnifique, prodigieux, inespéré, une réponse à nos prières.
- Le sabbat : c’est un temps de contemplation.
Mais pas une contemplation humaine, ce n’est
pas regarder le ciel et se laisser aller à rêver, ce n’est pas non plus fermer
les yeux et ne plus penser à rien, c’est une prise de conscience véritable de
ce qui a poussé : ce sont des fruits qui étaient à l’origine dans le
jardin d’Eden.
Car ce jour de sabbat, c’est le « jour
de l’Eternel », il nous renvoie au premier jardin, à l’originel. Et nous
pouvons alors voir l’arbre de vie.
Ce jour, du Sabbat est un jour spécial où les
œuvres du Père sont manifestées pour nous.
Moi personnellement, je peux vous citer
plusieurs jours bien précis dans ma vie qui ont marqué ma foi et qui sont des
sabbats.
Ces jours-là m’ont ouvert les yeux, car j’ai
pu alors prendre conscience et vivre une autre réalité.
Ce jour du Seigneur qui amène une lumière
nouvelle sur notre existence a été magnifiquement présenté dans l’évangile de
Jean au chapitre 9.
- Le sabbat : l’aveugle recouvre la vue
Le jour du sabbat, Jésus a fait alors une
œuvre très porteuse de sens. Il a rendu la vue à un aveugle de naissance. Il a
mélangé de la terre avec sa salive pour en faire de la boue, puis il a appliqué
cette boue sur les yeux du non-voyant et lui a demandé d’aller se laver. Après
s’être lavé l’aveugle a recouvré la vue.
Toute cette mise en scène a un objectif pour
l’être humain, pas seulement pour ce miraculé, pour nous tous.
Nous sommes tous aveugles de naissance en
étant aveugle d’esprit (une des définitions de la cécité) ; et nous avons
tous besoin d’un jour de sabbat pour recouvrer la vue. Mais ce n’est pas tout.
Nous avons besoin de comprendre que c’est notre boue qui nous empêchait de voir
et qui doit être ôtée de notre regard obscurci.
Ce jour de sabbat est le même pour tous, nous
croyons que le bien et le mal régira notre vie, mais le bien et le mal
représente la boue de notre jardin qui s’accumule sans cesse sans laisser
pénétrer la lumière.
Au passage, Dieu ne vient pas nous laver, il
nous demande de le faire, c’est à nous de laver cette boue de désobéissance qui
nous a enfermé dans ce système aliénant de bien et de mal.
Cette action va alors laisser passer la
lumière et venir toucher notre regard au plus profond de nous.
Par conséquent ; ce dernier jour de la
semaine donne naissance à une autre semaine, un jour nouveau ; un nouveau
commencement, comme une résurrection.
Jésus ne l’oublions pas est ressuscité le
premier jour de la semaine, le lendemain du sabbat.
Quel jour exactement ? On s’en moque, là
n’est pas la question, là n’est pas l’important.
Ce qui est important : c’est que tout
est devenu nouveau à partir de ce jour. L’arbre de vie qui n’est accessible qu’une
seule fois par semaine…c’est fini ;
Il peut vivre (cet arbre) constamment 24
heures sur 24 par le Saint-Esprit dans tous ceux qui croient au fils de Dieu.
- On ne mesure pas suffisamment l’immensité de la résurrection du Christ.
L’apôtre Paul,
lui, l’avait expérimenté : « Dieu en nous, c’est l’espérance de la
gloire »
Mais avec
le Saint-Esprit, il n’y a plus le bien et le mal, le bonheur et le malheur.
Tout est redevenu comme au départ, tout est bon, tout est bien. Le mal est
changé en bien comme l’eau est changée en vin. Et ce n’est pas l’homme qui le fait par sa connaissance, c’est le
Saint-Esprit qui agit par la sienne.
Le monde
nouveau de Christ se vit d’abord de l’intérieur. Il est en nous, avant d’être
manifesté devant nous : « l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la
fidélité, la douceur, la tempérance » tout ce que nous dit (Galates
5 :22).
Souvenez-vous,
ne vous ai-je pas dit que c'est au moment où nous vivront des prodiges et des
miracles que nous saurons que nous fêtons le Sabbat ; Et non l'inverse ?
Et qu’il y aurait un repos pour tout, sauf pour une seule chose : Aimer ?
- Mais alors, ce jardin d’Eden, où se trouve-t-il exactement ?
Si vous avez bien suivi cette première partie, l’idée principale est
celle de l’âme.
Adam et Ève déchus, c’est l’âme qui pèche, qu’elle soit homme ou femme, cette
âme mourra, ce jardin se dessèchera.
Christ c’est le
second Adam, c’est le chemin de notre nouvelle âme.
Si nous devons partir à la recherche de ce jardin, ce n’est surement pas
en nous que nous allons trouver le chemin. En nous, nous allons y voir le
chemin opposé, le même que celui du mégalomane.
Non, le
jardin d’Eden est comme la nouvelle Jérusalem, il descend du ciel. Mais attention, il est comme l’âme, il n’est pas
visible ; puisque l’âme n’est pas localisée à un organe ou à un membre.
Elle est présente dans l’ADN de toutes nos milliards de cellules ;
L’âme régénérée, elle, est un nouvel ADN, car la vie de Christ a changé notre
ADN.
J’en reviens à l’aveugle miraculé de l’évangile de Jean : C’est la salive
de Jésus mêlée à la terre qui a changé l’ADN de l’aveugle (la
salive).
Dieu nous donne son
ADN.
Et c’est lui qui change notre âme.
Et oui à notre naissance ; un jardin existe déjà dans chaque âme,
mais les arbres qui y sont ont déjà donné des fruits tantôt bons et tantôt
mauvais. Tout y pousse et l’ivraie comme les mauvaises herbes sont nombreuses ;
et ce jardin finira par devenir un désert aride, ou un champ de boue (s’il ne
l’est pas déjà au départ).
Y travailler pour l’améliorer ne fera jamais venir la vie. La mort sera
à chaque recoin.
Notre nouvelle naissance spirituelle se déverse autrement : c’est
par un fleuve qui se trouve à l’extérieur du jardin d’Eden.
Ce fleuve va apporter
une eau différente et c’est par cette eau qui coule sans fin, que le jardin va
renaître : C’est le sens du baptême d’eau
C’est notre âme qui renaît, c’est elle qui est lavée de la souillure,
c’est elle qui ne connaitra plus le bien et le mal ; et le mal sera bannit à jamais, lorsque le baptême de l’esprit
interviendra.
L’eau qui vient couler dans ce jardin, ce n’est pas une eau quelconque,
c’est la parole, celle qui émane de la bouche de Dieu.
Cette eau qui arrose le jardin n’était pas dans notre âme, elle vient
d’en haut, et elle descend en nous à partir de la tête. Ce fleuve d’eau vive
possède 4 bras (Genèse 2 :10-14) : 4 noms : Pischon, Guihon, Hiddékel et Euphrate.
Chronologiquement chaque nom
identifie: 1-une eau pure, 2-une huile d’onction, 3-une révélation, et 4-pour
finir l’alliance, l’adoption le nouvel être, l’âme de Christ en nous.
- Alors, le mal, est-il vaincu ?
Vous me direz, même avec le Saint-Esprit le mal n’est toujours pas
vaincu, on le voit.
Paul lui-même parle d’un dernier ennemi qui sera vaincu : la
mort ; Car tant que nous serons dans notre corps de chair, le péché comme
le mal aura une puissance sur nous.
A ceux qui pensent comme-cela, je répondrais la chose suivante : Ceux qui ont été baptisé du Saint-Esprit ne
vivront plus les conséquences négatives de leurs actes, plus de malheur,
c’est fini…puisque tous leurs actes seront inspirés, tous ce qu’ils feront sera
digne de louange. Ce n’est plus la même eau qui coule en eux.
Paul aux Philippiens nomme ce qui fait l’objet des pensées du disciple
dont l’âme est renouvelée : il manifeste « tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste,
tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation,
ce qui est vertueux et digne de louange, ».
Oui, un tel disciple existe humainement il pourra subir des souffrances,
des malheurs, mourir même en martyr, mais peu importe, tout sera transformé en
bienfaits. Il ne connaîtra plus la tristesse, l’abattement, l’abandon. Rien ni personne ne
pourra changer son être intérieur, son nouveau jardin.
Comme nous le montre Jérémie
31 :12 : « Ils
viendront, et pousseront des cris de joie sur les hauteurs de Sion…Leur âme
sera comme un jardin arrosé, Et ils ne seront plus dans la souffrance ».
Pourquoi une telle différence, pour eux seuls?
Parce que leur âme sera purifiée et l’arbre de vie sera là pour
toujours.
Ils portent en eux la résurrection et la vie.
Ce qui veut dire qu’ils sont prédestinés à ressusciter ou à être
transfigurés, à la dernière trompette.
Mais, une question me vient, alors dans ce jardin d’Eden retrouvé,
l’arbre du bien et du mal, sera-t-il encore là ?
D’abord
contrairement à l’arbre de vie, ce n’est pas un arbre éternel. Il est comme
l’homme et la femme qui en mange son fruit : il vie, il meurt et il renait, mais son cycle
prendra fin un jour.
Alors, je pencherai pour le fait qu’un croyant régénéré ne succombera
plus à la tentation d’en manger.
Un disciple de Christ a acquis la connaissance des fruits de la
connaissance du bonheur alterné au malheur et il ne regardera plus ces fruits
avec convoitise.
Pour
conclure, j’aurai envie de vous dire : cultivez votre jardin, Mais pas
avant que Christ y ait mis son ADN, pas avant que la boue n’y ait été ôtée.
Cela ne sert à rien de donner des encouragements à faire le bien, si votre
jardin n’est qu’une terre aride. Chassez le naturel il reviendra au galop.
Mais, pourquoi
y a-t-il encore autant de malheureux, dans la maison de Dieu ?
C’est
parce que leurs habitants voient bien qu’au fond d’eux même, leur jardin n’a
pas changé. Ils parlent d’un renouveau qu’ils n’ont pas, puisqu’eux même se
disent encore attaqués par le mal. Une preuve que le mal reste toujours attaché
au bien. Une preuve qu’ils se nourrissent encore au même arbre.
Non, il
faut passer par un vrai sabbat
Car si le
sabbat est passé par là alors, le mal ne pourra plus y poussé, il ne
reconnaîtra plus son environnement. Le mal sera alors identifié comme un
étranger puis expulsé par le disciple dont l’âme est régénérée.
Un seul
fruit poussera en abondance dans ce jardin, un seul fruit alimenté par la vie :
le fruit de l’esprit.
Amen
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