dimanche 15 mars 2020

LE CHAOS EST INÉLUCTABLE ET SURTOUT INDISPENSABLE!


321

Par Eric Ruiz

(Ce message sonne comme un compte à rebours, 321)

Quoi pensez de ce que reçoit le prophète Esaïe 400 ans avant Jésus-Christ, au chapitre 6?
Ah, ce fameux chapitre 6… mais à qui l’attribuer ?



« J'entendis la voix du Seigneur, disant:…Va, et dis à ce peuple: Vous entendrez, et vous ne comprendrez point; Vous verrez, et vous ne saisirez point. Rends insensible le cœur de ce peuple, Endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux, Pour qu'il ne voie point de ses yeux, n'entende point de ses oreilles, Ne comprenne point de son cœur, Ne se convertisse point et ne soit point guéri.

11Je dis: Jusqu'à quand, Seigneur? Et il répondit: Jusqu'à ce que les villes soient dévastées Et privées d'habitants; Jusqu'à ce qu'il n'y ait personne dans les maisons, Et que le pays soit ravagé par la solitude; 12Jusqu'à ce que l'Eternel ait éloigné les hommes, Et que le pays devienne un immense désert, ».

Cette parole m’a saisi quand je l’ai relu là le 9 mars.

J’ai vu la même chose : notre pays ravagé par la solitude, un désert semblable à l’Italie, comme Rome, Milan, Venise, les rues, les commerçants, les transports et les églises vidés et désertés ; Toutes ces grandes villes mise en quarantaine, quel choc ! ; Tout ça à cause du Covid-19, de ce virus à couronne !

Et j’ai reçu simultanément la raison, d’une telle désolation, elle est identique à celle des contemporains d’Esaïe.

« Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi ; Et la crainte qu'il a de moi n'est qu'un précepte de tradition humaine.».

Ces préceptes ne sont que des choses apprises et répétées comme des vérités évidentes, mais qui ne sont que des traditions religieuses, ils ne proviennent pas de Dieu.

« Ce peuple m’honore des lèvres », ces paroles sont répétées aussi par Jésus qui relie souvent ses pensées à celle de l’ancien prophète, il le dit clairement : « Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous ».

Aujourd’hui le constat est alarmant et criant de la même vérité:
J’ai envie de crier, moi-aussi, comme eux :
« Hypocrites, Jésus et Esaïe ont bien prophétisé sur vous ! ».
Pourtant, rien ne peut changer, car c’est ceux qui se disent croyants en premier qui persévèrent dans leur hypocrisie. Ils font mine de comprendre, mais en fait rien ne se passe dans la réalité.
Pourquoi ?
Parce que les cœurs sont aussi durs qu’autrefois.
Les coupes de colères de Dieu se sont accumulées, sans que la repentance hurle à l’intérieur de tous ses enfants (qui sont enfants de la promesse : la promesse faite à Abraham).

Jésus, comme Esaïe, ont annoncé un message, ils ont été la voix de Dieu, et la majorité… ont pris leurs paroles à la légère : ils ont eu les yeux obscurcis, les oreilles bouchées, le cœur insensible, car dans les faits, hier comme aujourd’hui rien ni personne ne bouge.
Aujourd’hui, ils disent par exemple : Amen… le coronavirus m’a montré que je suis arrogant et dans la peur ; et que je dois changer : transformer ma peur en foi et mon arrogance en soumission ; ou alors, ils réalisent et disent : le virus m’a mis à l’épreuve: c’est vrai, ma foi est petite, mes prières semblent inutiles, je dois m’humilier, confesser mes fautes et m’en séparer.
Mais à peine ont-ils confessé leurs faiblesses, qu’ils courent vers d’autres prophètes qui leur montrent qu’ils ont raison d’avoir peur ou que les arrogants se sont les autres, ceux qui veulent nuire à la planète et qu’il vaut mieux dans ces temps obscurs prier plus souvent, c’est ce qui changera la donne. En fait, ils sont ballottés, d’un côté et de l’autre.
Ils disent aussi : « la religion est mauvaise, elle ne procure que de l’idolâtrie », et les voilà aussitôt vantant les paroles d’un « homme de Dieu » lambda, ne rapportant que les paroles de sa religion.
D’autres comprennent l’utilité de jeûner, on les croit animer d’un désir fort de repentance…
Mais ils ont le cœur insensible.
Alors, après leur jeûne, je ne suis pas étonné de voir leurs paroles pires qu’avant.
La maison est balayée, propre et sept démons plus mauvais se sont installés.
Eh oui, quand on jeûne on rencontre trois tentations : sa convoitise, son orgueil, son idole.
Et alors que se passe-t-il avec une volonté si illusoire?
Eh bien, on dit oui à tout ce que Jésus a dit non, quand il a jeûné et qu’il s’est retrouvé devant le diable.
Le jeûne aujourd’hui sert à couronner des personnes qui se sentent après coups, encore plus dans leur droit. Ils sont au final plus orgueilleux, plus idolâtre et leur prière est exaucée, ils sont bénis : Dieu aurait répondu à leur désir de convoitise.

Où est passé le bon sens ? Où est passé l’intelligence de ceux qui se disent animés par l’Esprit Saint?

Esaïe a répondu à cette question : «Ils ne comprennent rien…afin qu’ils ne se convertissent point et ne soit point guéri » ; car c’est la même voix, c’est celle d’un Dieu qui ne change pas pour un peuple qui lui  agit toujours en s’embourbant de plus en plus dans le déni.

Non, Il faut la dévastation. Il faut la ruine, il faut le malheur, le chaos est inévitable pour qu’ils comprennent…
Rien d’autres ne les fera changer : et ce n’est pas moi qui le dis : c’est la voix qui est en Jésus et la même voix qui est en Esaïe et qui affirme encore aujourd’hui que dans le malheur uniquement, ils croiront à Dieu et par aucun autre chemin.
A ceux-là je réponds : rassurez-vous vous n’aurez pas longtemps à attendre car les jours mauvais sont là.

Nous sommes le 13 mars, jour de mes 59 ans et le pays s’est refermé sur lui, chacun chez soi, toutes les festivités et les divertissements sont annulés.
Plus rien pour se réjouir. L’Europe devient l’épicentre de la propagation du virus à couronne et la première puissance mondiale (les Etats-Unis) est déclarée en état d’urgence.
La peur, comme je le disais dans mon message précédent sur le Covid-19) est le premier mobile.

Croyez-vous que je vais convaincre par mes messages ? Impossible car l’Esprit Saint lui-même ne le peut pas.
On aura beau l’écrire, le dire, le prêcher, le redire, le re-prêcher rien n’y fera.
C’est comme avec Moïse, ils prennent une partie de la nourriture et délaissent l’autre. La manne n’est mangée qu’à moitié, car ils s’accommodent d’une autre nourriture.
Dès qu’un « homme de Dieu » annonce ce que leur vielle nature désire, ils retournent ; ils reviennent à la nourriture, à celle qu’ils avaient pourtant vomie hier.

Alors pourquoi prêcher justement me direz-vous ? A quoi ça sert ?

La raison est que mes messages, ma voix, ne serviront que bien plus tard quand ils auront vécu leur temps de malheur.
Après le chaos, ils reconnaîtront alors celui qu’ils ont percé.
Ils reconnaîtront que leurs actes s’étaient une infamie aux yeux de Dieu et qu’ils crucifiaient à nouveau la chair de Dieu en mangeant une autre nourriture que lui (lui, parce que c’est lui, Christ, qu’il faut manger).

Il y a toujours eut un peuple égaré qui se croit dans la lumière.
Au temps d’Esaïe, à la mort du roi Osias, les habitants de Jérusalem se croyaient au-dessus des autres. Ils pensaient que parce que ce roi idolâtre avait été dévoilé et exilé, la lumière était revenue et qu’ils avaient chassé les ténèbres (comme aujourd’hui aussi)
Mais relisez bien Esaïe chapitre 6 ; quand le prophète a la vision de Dieu…
Il ne voit pas Dieu assis dans son temple, il est beaucoup plus haut ; il voit seulement à l’intérieur, les pans de sa robe et il voit des Séraphins, des anges agir en se voilant la face avec leurs ailes pour ne pas voir l’iniquité se répandre ; et en se voilant les pieds avec leurs ailes pour montrer qu’ils n’entrent dans aucune action.
Mais quand ils agissent c’est uniquement par la voix ; leurs ailes font qu’ils se déplacent en volant, c’est-à-dire par la voix, car c’est la voix, la parole qui agit et qui plane au-dessus des frontières. Cette voix réconforte, inspire, mais attention ici…

C’est elle, cette voix, qui fait tomber les fondements du faux temple.

Qui sont ces Séraphins ?

Ce sont des disciples prophètes, (des envoyés c’est ce que signifie le mot ange). Disciples prophètes : car « tous disciples accomplis sera comme son maître » et le Fils de l’homme est prophète ; Donc tout disciple accompli est prophète et fils de l’homme.
Mais Séraphins portent aussi un autre sens ; En hébreu Saraph [saw-rawf’] c’est celui de serpent venimeux, plus précisément le venin ayant un effet de brûlure.
Pourquoi un tel sens ?
Sont-ils mauvais, alors ? Sont-ils des anges des ténèbres ?
Bien-sûr que non,

Au verset 3 du chapitre 6, le doute ne peut s’envisager :
« 3Ils criaient l'un à l'autre, et disaient: Saint, saint, saint est l'Eternel des armées! Toute la terre est pleine de sa gloire! »
Il y a un autre passage (Apocalypse 4) ; Il nous dit qui sont ceux qui crient :  « trois fois saint » :

« Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d'yeux tout autour et au dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit: Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, qui était, qui est, et qui vient! "

Ces quatre êtres vivants, devant le trône sont des traits puissants de la réputation ou, de la renommée de Jésus-Christ, que l'on retrouve dans ses vrais disciples. Ils ont le courage du lion, la force du bœuf, la soumission de l’homme brisé, et enfin des prières d’aigle au regard aiguisé.

Donc ces Séraphins, sont aiguisés en Dieu et Dieu est en eux et ils portent sa parole ; mais voilà, la parole de Dieu qui sort de leur bouche pique, brûle, comme le venin du serpent et finalement, elle détruit.
La Parole, ici, n’est pas réconfortante, elle est source d’angoisse et de terreur, c’est pourquoi ces disciples prophètes ne sont pas recherchés et qu’ils sont même diabolisés.

On croit et on veut toujours associer le serpent au diable dans la religion, mais on oublie la fonction de révélateur du serpent.
Le serpent qui mord le talon du cheval, c’est la prophétie et l’emblème attachés à la tribu de Dan. Cette tribu de prophètes, qui en mettant un cavalier à terre révèle son état mauvais et soumis uniquement à ses propres valeurs.
Le serpent d’Airain de Moïse, lui, n’avait rien à voir avec le serpent ancien du livre de la Genèse.
Lorsque des hébreux étaient mordus par un serpent, il leur suffisait de regarder le serpent d’airain placé au sommet d’un mat pour être guérit.
Le sens profond de ce serpent de bronze réside dans le regard.
Regarder son ennemi avec crainte et tremblement, c’est regardé vers le bas et voir le diable s’acharner contre soi ; mais le regarder en levant la tête vers Dieu, c’est voir dans le serpent, l’ennemi (qui n’est en fait qu’un ami), qui vous aide dans votre guérison. Il ne vient pas vous détruire, il vient vous délivrer. Ne vous fiez pas à son apparence, mais regardez à son cœur !

On va lire Esaïe 6
« L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple. 2Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler.
4Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée ».

Attention ce ne sont pas les Séraphins qui ont ébranlés les portes. Ils n’ont fait que de prononcer des mots. Ces mots ont alors eut l’effet d’une bombe.
Ces mots ont révélé les ténèbres.

Les croyants d’aujourd’hui sont les mêmes qu’hier, ils ont ébranlés eux-mêmes les fondements de la foi (les portes du temple sont brisées) et ils ont le cœur rempli de fumée ; ce qui signifie qu’ils ont caché, enfumé ce qu’il y a à l’intérieur pour que rien ne puisse se voir.

Mais ce ne fut pas le cas d’Esaïe.
Il ne se sent pas meilleur que les autres, mais il reconnait que sa foi est ébranlée, car contrairement aux autres  aucune fumée ne cache ses intentions.
Voilà pourquoi il dit :
« Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Eternel des armées. »
Juste un petit aparté pour dire qu’Esaïe a fait une description de l’Eternel des armées , qui n’est pas ce que beaucoup de visions de croyants nous montrent.
Il n’y a là aucun cheval, aucun troupeau de cavaliers dans le ciel, aucune formation de chars et de chevaux rangés en formation de combat et armés jusqu’aux dents.
Non, juste des anges avec six ailes qui ne veulent plus voir et plus agir ; mais par leurs paroles ils déclenchent l’effondrement des portes du temple.
Eh oui, la parole est ce qu’il y a de plus fort. La parole est plus forte qu’une armée de combattants très nombreux et préparés à la guerre.
Rappelons-nous que le juge Gédéon a mis en déroute une armée de plusieurs centaines de milliers de guerriers expérimentés avec simplement des trompettes.

De même, l’armée de l’Eternel ce n’est pas non plus le cavalier du premier sceau de l’Apocalypse, qui chevauche un cheval blanc, avec un arc et une couronne car il part en vainqueur, pour vaincre.
Non celui-là justement, se veut imiter Dieu en prenant un cheval blanc. Mais, son orgueil se voit de loin, avec sa couronne, parce qu’il convoite les premières places ;
Et il a un arc sans flèche, parce qu’il croit être invincible et n’avoir pas besoin de combattre pour gagner : c’est un imposteur ce cavalier blanc.
Donc si vous avez eu une vision d’un cavalier blanc, c’est que vous avez la vision d’un imposteur ; et cet imposteur ce peut-être vous et c’est sûrement vous car Dieu révèle le mal en chacun de nous.

L’armée de Dieu, je le redis, c’est la Parole, c’est le message porté par un messager qui tranche, sa prière est comme un glaive ;
L’armée de Dieu est invisible, elle n’a jamais été reconnaissable par la vue, toute image la représentant doit-être brisée.
Pourquoi ?
Simplement parce que sa Parole est parlée et révélée.
Donc, il suffit juste de la comprendre Elle agit comme une simple épée : l’épée de la parole à double tranchant : voilà comment agit l’Eternel des armées :
Celui qui reçoit l’épée de la parole ne se devient pas un guerrier conquérant, mais comme Esaïe nous le montre, on lui pose d’abord une pierre brûlante sur la bouche pour le purifier de ses fautes, puis dans l’humilité il reçoit le pouvoir de marcher vers un peuple rebelle pour lui annoncer comme le venin d’un  serpent, son intelligence obscurcit et son chaos à venir.

Esaïe 6 :6
« l'un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu'il avait prise sur l'autel avec des pincettes. 7Il en toucha ma bouche, et dit: Ceci a touché tes lèvres; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié.
8J'entendis la voix du Seigneur, disant: Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous? Je répondis: Me voici, envoie-moi.9Il dit alors: Va, et dis à ce peuple: Vous entendrez, et vous ne comprendrez point; Vous verrez, et vous ne saisirez point ».

Jésus-Christ n’a-t-il pas reçu le même message, lui, quand il dit : « je suis venu dans ce monde pour que ceux qui voient deviennent aveugles » ?

Beaucoup d’enseignants prennent ce passage d’Esaïe 6  pour expliquer comment un clergé est appelé, comment les « hommes de Dieu » reçoivent leur appel. Ils s’identifient complètement alors à Esaïe.
Mais voilà, leur explication est pleine de fumée.
La quasi-totalité s’est autoproclamée. Ils se sont eux-mêmes posés la question de leur élection et ont répondu seuls à cette question. Ils se sont oints et se sont consacré par la tradition des hommes (la religion).

Pourquoi suis-je si affirmatif ?

Parce qu’ils ont sauté la première étape. Ils n’ont pas crié à Dieu avec ces mots dans le cœur : « Malheur à moi je suis perdu, mes lèvres sont impures et je suis dans l’iniquité comme les autres. »
Non, ils avaient déjà dans le cœur la volonté de se placer au-dessus de la meute (le cavalier blanc du premier sceau, c’est eux).

Alors mes frères et sœurs ne me rejetez pas parce que je vous annonce un réveil dans le sang.
Mais ma bouche est soumise à la parole, parce que je suis passé au creuset, parce que j’ai dit le cœur brisé, l’esprit abattu, le 22 juin 2014 : « malheur à moi je suis perdu et je suis dans l’iniquité ».
Que cette parole soit la vôtre, que votre épreuve soit votre délivrance, au nom Christ qui vit en nous !
Amen

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