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Par Eric RUIZ
J’ai parlé il y a quelques semaines de l’étang de feu en faisant référence
à la durée du millénium : 30 générations de 33 ans.
J’ai annoncé la révélation suivante aussi : comme le diable sera lié
pendant mille ans, les 30 générations renaîtraient, mais vierge de tout
tourment.
C’est ce que signifie :
« Il saisit le dragon, le
serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans »
Apocalypse 20 :2
J’avais expliqué que le diable et ses démons qui étaient liés pour 1000 ans,
étaient des entités spirituelles alimentant le feu, c’est-à-dire alimentant les
tourments des épreuves.
Lorsque ces entités spirituelles sont liées, le cycle infernal des
malédictions s’arrête. La puissance de la mort est vaincue.
Ce qui signifie que chaque âme revient vivre sur terre une vie libre de ses
fautes passées.
Son ardoise, ses casseroles (comme on dit) sont supprimées pour la bonne raison
qu’on ne peut se sortir que très difficilement du cycle infernal de cette
résurrection.
C’est par conséquent, une grâce de la part de notre Seigneur, une grâce de
plus de l’agneau immolé qui porte le péché du monde. Il le fait pour confirmer
que son fils Jésus est Fils de l’homme
et qu’il n’est pas venu pour perdre mais pour sauver
ses enfants.
Alors maintenant, quand vous lisez les versets du chapitre 20 de l’Apocalypse,
vous ne devez plus les lire avec la grille de lecture de ce que les religions
chrétiennes ont enseigné jusqu’à maintenant et cela depuis fort longtemps,
depuis quelques dizaines d’années après les apôtres de Jésus de Nazareth !
Faisons attention… dans le chapitre 20, il y a Trois visions différentes et qui ne
se suivent pas forcement de manière chronologique.
Cela
change bien-sûr la compréhension mais plus encore : le plan du salut.
Première vision (jusqu’au verset 3): concerne celle
d’un ange qui descend du ciel avec la clé de l’abîme dans le but de saisir le
diable et de le lier pour mille ans et il sera délié après pour quelque temps.
Deuxième vision (du verset 3 au verset 7):
elle concerne des trônes sur lesquels sont assis des saints qui sont revêtus
d’une autorité pour juger et régner avec Christ pour mille ans.
La deuxième vision est à relier bien-sûr avec la première. Et ce qui suit
après (du verset 7 jusqu’au verset 10) est aussi dans la même chronologie,
puisqu’on y parle qu’après les mille ans, le diable sera délivré et qu’il
sortira pour séduire les nations.
Mais après ces deux visions, il y a une coupure nette à partir du verset 11 qui
concerne totalement autre chose.
La troisième vision de Jean commence ainsi : « puis je vis un grand trône blanc et quelqu'un assis dessus, de devant lequel
s’enfuit la terre et le ciel; et il ne se trouva point de lieu pour eux… » Cette vision concerne la loi du salut. Et
elle ne suit surtout pas le verset 10.
Cette vision est intemporelle, car elle n’a
pas sa place sur terre (dans un système temporel précis) mais elle n’a pas, non
plus, une place précise au ciel, puisqu’il s’enfuit lui aussi. « il ne se trouva point de lieu pour eux… » (C’est du trône blanc et celui assis dessus dont
il est question).
Cela veut dire que « le jugement du grand trône blanc » n’a pas
de repère, ni terrestre ni céleste ; on ne peut pas le placer à la fin de
quelque chose, d’un événement particulier, ni au début d’un autre.
Et le grand
mensonge est là :
C’est celui
d’avoir placé le grand trône blanc comme le jugement dernier… après lui, plus
rien.
Et je ne suis ni le seul, ni le premier à dénoncer ce genre
d’aveuglement : Hébreu 6 :1
« C'est
pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est
parfait, sans poser de nouveau le fondement …de la résurrection des morts,
et du jugement éternel ».
Quand
Dieu exerce son jugement sur le grand trône blanc ce n’est pas à la fin, une
fois que le diable sera soit disant détruit. Ce n’est pas un jugement dernier.
Cette notion est fausse. Le jugement éternel n’est pas un jugement dernier.
Cà c’est poser
de nouveaux fondements, c’est de l’interprétation par des raisonnements humains.
Au verset 10 nous lisons dans la Bible Martin : « Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans
l'étang de feu et de soufre, où est la bête et le faux-prophète; et ils seront
tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles
(à perpétuité, de génération en génération).
Ici tout le monde a été amené à penser que le
diable, la bête, le faux prophète, bref tous ceux qui exercent le mal
disparaissent à jamais, et par d’affreux tourments dans l’étang de feu et de
souffre.
Or
ici ce n’est pas la fin ;
Le diable qui est à l’origine des tourments ne va pas être
tourmenté par ses propres tourments.
Un
tourment ne peut pas être tourmenté, c’est un non-sens.
Relisez bien, c’est lui le diable qui renferme ces esprits
séducteurs et destructeurs.
Non, le diable est jeté dans l’étang de feu et de souffre, et
c’est bien lui au contraire qui vient tourmenter ce lieu où se trouve la bête
et le faux prophète.
La bête caractérise non pas un animal, un être vivant, mais
tous les êtres humains qui ont cet esprit d’animal, ceux qui sont toujours
sujets à leurs mauvais penchants charnels et ceux qui sont faux prophètes, qui
prédisent ce que Dieu n’a jamais dit (comme la mort du diable dans l’étang de
feu, le salut sans les œuvres etc..);
Bien loin de se terminer, le cycle de la seconde mort à
l’évidence n’est pas fini, il continue.
Ce qui est de la perpétuité, c’est plutôt la continuité des
tourments pour ceux qui persévèrent dans le mal.
Cette seconde mort reçoit encore les tourments du diable
pour ceux qui le suivent.
Cela veut dire qu’une fois le diable délié, le cycle des
réincarnations recommencera, il continuera encore pendant des siècles et des siècles,
de génération en génération.
Maintenant réexaminons la dernière vision de Jean (Bible Martin) :
« 11 Puis je vis un grand trône blanc, et quelqu'un assis dessus, de devant
lequel s’enfuit la terre et le ciel; et il ne se trouva point de lieu pour eux. 12 Je vis aussi les morts grands et petits se tenant devant Dieu, et les
Livres furent ouverts; et un autre Livre fut ouvert, [qui était le Livre] de
vie; et les morts furent jugés sur les choses qui étaient écrites dans les
Livres, [c'est-à-dire], selon leurs œuvres. 13 Et la mer rendit les morts qui étaient en elle, et la mort et l'enfer
rendirent les morts qui étaient en eux; et ils furent jugés chacun selon ses
œuvres ».
On va s’arrêter un instant sur ces versets,
puisque ici un grand mensonge subsiste encore de nos jours, et il est :
Dans le fait d’opposer toujours la grâce aux
œuvres. (Comme si la grâce était dénuée d’œuvres elle aussi)
Ici : chacun est jugé selon ses œuvres
et non selon sa foi. Les
livres ouverts sont les œuvres de chacun et chacune. Je dirai comme l’apôtre
Jacques dans son épître : « Toi, tu as la foi; et moi, j'ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les
œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres ».
Il n’y a pas deux alternatives. Soit nos
œuvres sont faites en Christ, soit elles ne le sont pas, c’est tout.
Au verset 13, nous lisons : « et la mer rendit les morts qui sont en elle »,
ici c’est le temps de la moisson. Ce
passage nous montre le bon grain, ceux qui dorment en Christ ;
Et ce sont ceux écrits dans le livre de vie et
qui ont fait leurs œuvres en Christ.
« et
la mort et l'enfer rendirent les morts qui étaient en eux; » Là, c’est
l’ivraie qui a été brûlée dans l’étang de feu.
Continuons notre relecture:
14 Et la mort et l'enfer furent jetés dans
l'étang de feu : c'est la seconde (ou la
mort seconde, la mort première ne vient pas avant, c’est qu’elle est
plus glorieuse).
L’étang de feu : c’est (on vient de le
lire) la seconde mort ou ceux qui s’y trouvent sont tourmentés jour et nuit. La nuit : c’est la mort dans le
tombeau ; et le jour : c’est le retour à la vie dans un autre corps
(voilà la nuit et le jour qui se succèdent).
Toute cette période marque l’étang comme une
étendue de feu. Ce n’est pas un feu éternel ou un feu où les âmes seront
damnées. C’est un feu de tourments.
Et comme je l’ai déjà dit, des tourments
issus de soi-même, causés par ses propres mauvaises actions passées.
15 Et quiconque ne fut pas
trouvé écrit au Livre de vie, fut jeté dans l'étang de feu. ».
Ce verset vient montrer comment d’un côté ceux qui ont choisi la vie sont
inscrits dans le Livre de vie alors que ceux qui ont choisi la mort sont jetés
dans l’étang de feu, la seconde mort.
« Les autres morts ne
revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. »
Ici, il faut comprendre que les autres morts ne reviennent
pas à la vie comme ceux de la première résurrection. Eux ils sont sous la
seconde mort qui se perpétue de siècle en siècle, de génération en génération.
Ce sont des morts qui reviennent à la mort, dans un corps
de mort.
C’est pour cela que ces morts-là ne reviennent pas à la
vie. Ils n’ont pas la Vie (en tous les cas pas encore).
Cette seconde mort ne les sauve pas tant qu’il ne passe pas
par la première résurrection, tant qu’ils ne sont pas en Christ. Car la vie est
en Christ, et la mort, la seconde mort : c’est pour les autres.
Alors maintenant, on peut se poser la question où se trouve
le passage où le diable sera détruit définitivement ?
En tous les cas ce n’est pas dans l’étang de feu (là aussi
comme on n’a tant voulu nous le faire croire).
Moi je dis que la réponse sans être explicitement donnée est
facile à comprendre.
Quand
toute la création sera retournée en Christ, alors les ténèbres auront disparu
du même fait.
Pourquoi ?
Parce que les esprits de rébellion, d’accusation auront
disparu. Il n’existera que des esprits soumis qui incluront les autres dans une
formidable communion.
Ici, il n’y a rien à tuer, ou à exterminer par la violence.
C’est l’amour agapè qui étant uniquement lumière exclus les
ténèbres par le fait qu’il remplit tout espace par la lumière.
Le temps du soir n’existera plus.
C’est pourquoi le jour régnera en seul maître.
Comprenez-vous mieux alors ce verset d’Apocalypse ?
Apocalypse 21 :23 : « La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer; car la
gloire de Dieu l'éclaire, et l'agneau est son flambeau ».
Ici, il n’est plus questions de diable ni de démons ;
le jour ne se lève plus et ne se couche plus, IL EST. Le jour est du début jusqu’à
la fin. Il est constant, il est perpétuel.
« Il n'entrera
chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au
mensonge; il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de
l'agneau » (Apocalypse 21 :27).
Ici, il n’y a pas d’exclusion, mis à part la souillure,
mais une inclusion. Toute sa création finira par être écrit dans le Livre de
vie, car c’est ce qui finira par arriver un jour sur terre. C’est « le
grand BUT » que s’est donné notre Dieu.
Hébreu 2 :8 «Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. En effet, en lui soumettant toutes choses, Dieu n'a rien
laissé qui ne lui fût soumis. Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant
que toutes choses lui soient soumises. ».
Dieu le Père j’insiste, ne souhaite pas une
soumission : contraint, forcée, malgré soi.
Non, il attend patiemment que chacun vienne à
lui en ayant finalement exclue toute autre forme de relation contre nature.
Les plus endurcis, les blasphémateurs, les
meurtriers reconnaîtront leur folie d’être passé par l’étang de feu, alors que
leur fardeau aurait été tellement plus léger et glorieux. Leurs larmes seront
essuyés et leurs cœurs consolés.
Au sortir de leur grande tribulation,
ils auront une robe blanche et des palmes à la main, ils crieront le salut est
à notre Dieu (Apocalypse 7 :9).
Eh oui ce peuple soi-disant damné bénéficiera
du salut (cela étonne même un des anciens, un prophète, puisque ces choses ont
été longtemps tenus cachées).
On peut dire que, lorsque nous verrons ces choses, alors
finira la domination et l’ère du mal. La nuit cessera complètement d’exister.
Apocalypse 21 :24
« Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y
apporteront leur gloire. 25Ses portes ne se
fermeront point le jour, car là il n'y aura point de nuit. »
Alors on peut se réjouir de connaître ses choses sacrées
aujourd’hui. Nous sommes dans le « temps
de la restauration de toutes choses ».
Je ne viens pas rajouter à la parole, je viens mettre les
bonnes pièces du puzzle les unes en face des autres.
On le pressentait au fond de soi : tellement de pièces
ne se correspondaient pas les unes aux autres: Un puzzle bancal, comme le
monde.
Comment par exemple pouvions nous adorer Dieu en esprit et
en vérité en disant qu’il est le sauveur de l’humanité mais qu’une grande foule
serait perdue ? (deux pièces non-emboîtables)
Comment pouvions-nous dire qu’il a pardonné à tous, même à
ceux qui ont crucifié son fils sur la croix et parler d’un peuple prédestiné au
salut et un autre prédestiné à la perdition éternelle ?
(Encore deux pièces impossibles à assembler)
C’est la même incohérence que d’affirmer que d’un côté la nature se
régénère elle-même, que tout ressuscite au printemps, que même les terres brûlées donnent de meilleure récoltes et d’un autre côté affirmer que des
espèces de plantes ou animales disparaissent à jamais, qu’on ne les verra plus.
C’est encore ignorer la vie et son fonctionnement.
Combien de théologiens, de grands penseurs de ce monde ont ignoré le
principal ?
La vie.
Trop accaparés par le désir de connaitre, d’être reconnus comme des sages
ils se sont perdus dans des raisonnements humains.
Mais gloire à Dieu, « il a choisi les choses
folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du
monde pour confondre les fortes; 28 et Dieu a choisi les choses viles du monde et
celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui
sont, 29 afin que nulle chair ne
se glorifie devant Dieu. ».
Je suis fier d’être une chose qu’on méprise, d’être dénué d’intelligence,
de n’avoir que de tous petits talents et de ne pas faire partie des puissants
de ce monde.
Mais quelle joie de pouvoir m’humilier devant mon Dieu, d’être relevé par
lui, comme d’être enseigné par lui.
Amen
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