dimanche 25 août 2024

LA MER N’ÉTAIT PLUS | Apocalypse 21 :1|

551


Par Eric Ruiz

La nature témoigne toujours de la sagesse infiniment variée de Dieu. La nature montre dans les moindres détails le salut de notre Seigneur.  Elle révèle ses mystères quand Dieu le décide.


Je parlais récemment avec mon frère Benito du Congo qui se trouvait en train de voyager. Il était dans un bateau pour traverser un grand lac d’une telle étendue qu’il pouvait se croire en pleine mer. Et nous nous sommes mis à évoquer la mer, les iles.

La mer est souvent prise à partie dans la Bible. Il y a presque autant de versets évoquant la mer que de jours dans une année.

La mer est cette partie qui est en nous ou devant nous chaque jour de l’année. Cette grande étendue d’eau en nous fait référence à notre corps qui est constitué de 80% d’eau. Cette eau, c’est la vie. Mais cette eau représente aussi cette étendue infinie des peuples et des générations. La vie des peuples. C’est la multitude des nations au sein desquelles nous sommes nés.  Ce sont ces nations diverses parmi lesquelles nous évoluons à tout instant.  L’étendue d’eau comme le sable de la mer sont incalculables. La quantité d’eau comme le nombre de gain de sable ne peuvent se comptabiliser.

Le but, on le connait « on ne peut mesurer la mer, on ne peut sonder le cœur d’un homme (sauf Dieu) »

De plus, traverser les mers, les océans, les grands lacs c’est comme traverser les nations. Le voyage peut être tranquille par petit temps, comme il peut être un véritable enfer lorsque le vent et les vagues se déchaînent.

On peut se croire à l’abri, protégé parce que le bateau parait insubmersible et que l’équipage est expert en navigation et qu’il est habitué au coup de vent. De la même manière qu’on se croit protéger par la technologie et par la compétence de ceux qui ont le savoir, n’empêche  que… tout d’un coup, en quelques secondes, tout peut basculer et être remis en cause.

Une mer démontée et nous voilà décontenancé face aux éléments naturels. Nous réalisons alors notre faiblesse et notre folie de s’être cru invincible.

« Ô Eternel, tu renverses tes adversaires…au souffle de tes narines, les eaux se sont amoncelés, les courants se sont dressés comme une muraille, les flots se sont durcis au milieu de la mer ».

Ce passage d’Exode 15 :7-8,  est comme d’autres passages sont témoins de l’épreuve qui touche l’ennemi en particulier. La mer renverse les adversaires.

Or, l’adversaire n’est pas toujours l’autre. Nous l’avons été nous, ou nous le sommes encore, voilé par notre déni. Nous le serons peut-être dans le futur si nous ne nous gardons pas du mal.

Nous croyons toujours être le héros et non le traite de l’histoire, mais les tempêtes sont pour tous les humains.

Être pris dans une grande tempête comme l’a été à son époque le prophète Jonas pousse à remettre en cause la solidité de nos convictions, comme pour ceux aussi qui nous entourent. Jonas a dû faire un choix. Confronté à ses démons, il a dû reconnaître son manque de foi et il fut dans l’obligation de se sacrifier pour que l’équipage ne périsse pas. Et l’équipage à la fin s’est tourné vers Dieu.

Quant à l’apôtre Paul, lui aussi a été pris dans une tempête. Mais contrairement à Jonas, c’est sa foi qui a sauvé tout l’équipage. Et une fois débarqué sur terre, les autochtones de l’ile de Malte ne s’en sont pas pris à eux, ils se sont convertis.

La mer, certes est une épopée pleine d’aventure qui nous permet des conquêtes nouvelles ou de nouvelles richesses à extraire, car les iles qui s’y trouvent font  souvent offices de petit paradis ; mais la mer renferme aussi les vestiges, toutes les histoires qui n’ont pas abouties, tous les rêves loupés, tous les crimes dissimulés. Tous les méfaits qui ont été jetés dans la mer de l’oubli.

Alors la mer raconte la réussite humaine comme ses échecs.

Elle ressemble à bien des points à notre être intérieur qui exulte en racontant ses victoires, alors qu’il garde secrètement en lui une multitude de mystères. La mer comme notre âme peut dissimuler de nombreux cadavres, des épaves à l’image des honteux stratagèmes et des complots cachés, mais qui un jour ou l’autre seront vomis à l’extérieur, sur la plage d’un littoral.

Les pensées humaines sont comme les marées, elles vont par-ci par-là, au gré du vent et des courants. Nous changeons d’idées, comme les courants marins. Croyant aller dans la bonne direction, la vérité, nous bifurquons et nous nous égarons par une boussole devenue folle, à cause de nos idoles qui nous rendent aveugles.

Notre état d’âme monte et descend comme les vagues. Un jour dans la joie, le lendemain brisé par la tristesse.

Nous voguons au rythme des marées.

La mer témoigne de notre inconstance… plus même, elle et le témoin vivant de notre infidélité.

Psaume 114 :5 « qu’as-tu mer pour t’enfuir, Jourdain pour retourner en arrière ? ».

Et l’Ecclésiaste dit Chap. 1 :7 : « Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent.» Cette allégorie signifie que la mer, comme nos envies de découvertes ou de conquêtes ne sont jamais rassasiées. Nous aurons toujours ce même lieu vers lequel nous diriger, toujours les mêmes idoles à qui nous raccrocher.

Pourtant, lorsque nous avons été baptisés d’eau, la mer s’est calmée. Les marées ont disparues. Plus d’envie de revenir en arrière ou d’aller découvrir d’autres territoires. Les tempêtes ne ressemblaient plus qu’à une petite brise légère. Tout ce qui autrefois nous déstabilisait c’est apaisé. Car dans les faits notre être intérieur n’est plus assujetti au vieil homme, à cet ancêtre balloté sans cesse par ses passions.

Pourquoi en a-t-il été ainsi avec la foi en Dieu ?

Parce que la mer qui nous limitait ne nous limite plus une fois rassasié par Dieu. Oui la mer est une frontière naturelle aussi. Elle pose une limite physique à notre pays, mais pas seulement. La mer met une limite à notre croissance, à notre héritage. Israël a été limité. Les parcelles de territoire reçu par chaque tribu s’est arrêté à la mer.

Par exemple, Josué a été précis en donnant les limites de chaque territoire. Voilà ce qu’il dit pour la tribu de Juda : Josué 15 :12 : « La limite occidentale était la grande mer. Telles furent de tous les côtés les limites des fils de Juda, selon leurs familles. »

Mais je me dois d’insister sur les nouvelles limites de la nouvelle Israël : Elle ne possède aucune limite. La mer ne joue plus ce rôle.

On va lire Apocalypse 21 :1

« Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus. ».

Cela signifie, j’en avais parlé que la mer, en l’occurrence le peuple de Dieu ne se reconnait plus dans ce qu’il était avec les 12 tribus d’Israël.  Ce peuple et ses descendants, c’est du passé. Spirituellement, Jérusalem, cette terre sainte n’est plus là où elle est née et où Jésus-Christ est venu.

Mais il y a aussi autre chose : Pour un disciple de Christ la mer n’a plus d’effet sur lui.

Son caractère n’est plus enfermé et contrôlé par ses gènes et ses passions. Les vagues, les marées, les tempêtes ne lui occasionnent aucun changement.

Sans oublié aussi que sa croissance en Christ n’a plus de limite. Être libre en Christ signifie croitre sans limite pour devenir parfait comme notre Père céleste l’est.

Cette croissance, je le rappelle est en 7 étapes, 7tonneres. Du premier tonnerre, le jugement jusqu’au septième, la gloire de Dieu partagée.

D’autre part, l’héritage que le disciple peut recevoir, n’est plus limité non plus : géographiquement comme spirituellement.

Approfondissons ces choses avec Marc 4 :1 : « Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer. Une grande foule s'étant assemblée auprès de lui, il monta et s'assit dans une barque, sur la mer. Toute la foule était à terre sur le rivage. ».

Cette séparation n’est pas hasardeuse. Jésus, volontairement se tient sur la mer et l’assemblée sur le rivage, pourquoi, pourquoi une telle différence ?

Parce que la suite des  propos de Jésus concernent des paraboles que certains comprendrons et pas d’autres.

Jésus montre une frontière. Et lui seul à le pouvoir d’ôter cette frontière. Venir sur la mer à ses côtés, être assis avec lui, dans une position stable, installée, établie, ce n’est pas donné à tout le monde.

«11 Jésus leur dit: C'est à vous qu'a été donné le mystère du royaume de Dieu (il parle à ses disciples); mais pour ceux qui sont dehors tout se passe en paraboles, 12 afin qu'en voyant ils voient et n'aperçoivent point, et qu'en entendant ils entendent et ne comprennent point, de peur qu'ils ne se convertissent, et que les péchés ne leur soient pardonnés. ».

La frontière naturelle de la mer reste encore valable pour la plupart. Mais pour un petit nombre la mer n’existe plus.

Le premier homme qui a montré que cette mer avait disparue, c’est bien Moïse. Moïse en étendant sa main pour ouvrir la mer, la d’une certaine manière fait disparaitre pour pouvoir la traverser à sec. La mer à ce moment-là n’était plus une frontière infranchissable. Par contre pour l’ennemi qui le poursuivait lui et le peuple Hébreu, la mer en se refermant sur les soldats égyptiens a conservé sa fonction de frontière et de barrière infranchissable. Dans les faits, les Égyptiens n’ont pas eu droit à l’héritage divin. Leurs cadavres, vomis par la mer, sont venus s’échouer un à un sur la plage.

La question que chaque croyant doit se poser est celle-ci : « Suis-je sur le rivage ou bien suis-je assis sur la mer dans ma position de disciple de Christ ? ».

Parce que si la mer continue d’exister, il en sortira une bête immonde, un être violent qui n’a de projets que la conquête et la gloire et qui n’a qu’à la bouche que des noms de blasphème, comme nous le décrit Apocalypse 15 :2.

Cette bête se forme naturellement dans chaque personne irrégénérée, comme dans chaque nation qui suit son propre destin. Cette bête grandit jusqu’à sortir de la mer, (c’est-à-dire sortir du cœur de l’être)  pour se montrer et exercer son pouvoir sur les autres.

Alors la mer aussi belle et fascinante qu’elle est, ne doit pas nous dominer. Nous devons lever les yeux vers le ciel car c’est ailleurs qu’est notre destinée.

Souvenons-nous que notre résurrection est la première, elle est céleste, alors que la seconde résurrection, elle, ne doit pas être un objectif car elle est terrestre. « La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses œuvres » Apocalypse 20 :13.

Les premiers seront transfigurés, leur corps glorifié en un clin d’œil, tandis que les autres, les second seront vomis par la mer, ou rejetés par la terre. Ils revivront une vie terrestre déterminée par leur jugement et avec la mort comme destinée.

Ce destin peu réjouissant devrait nous inciter à redoubler d’efforts et de zèle pour aimer comme Dieu nous a aimés en premier. C’est ainsi que nous marcherons sur la mer en manifestant le royaume de Dieu.

Amen

dimanche 18 août 2024

DIONYSOS ou CHRIST ?

550


Par Eric Ruiz

Un choix évident pour nous disciple de Christ, mais pourtant…


Au lendemain de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, nous avons assisté à une levée de boucliers contre les infamies qui s’y trouvaient. Des religieux de tous bords et même des athées se sont offusqués du blasphème honteux que représentait la sainte cène.

Pour ma part, j’ai vu défilé dans mes mails des pétitions avec le but que les chrétiens montrent leur indignation et qu’ils exigent des producteurs, des excuses publiques.

On nous demandait de ne pas se taire au vue de la gravité du blasphème et ainsi de témoigner de sa foi. Durant la semaine, j’ai aussi constaté que des pasteurs ou des prêtres prenaient la parole pour inciter leurs fidèles à se prononcer pour Christ, en dénonçant cette folle parodie de la Cène.

Alors, cet élan en faveur de la vérité n’est-il pas en fin de compte, un coup d’épée dans l’eau ? Cet élan de solidarité chrétienne n’est-il pas même ridicule ? Ne va-t-il pas dans un sens opposé à ce qu’il cherche à créer ?

 

D’abord, disons la vérité, d’un point de vue historique, le décalage entre le passé et le présent n’est pas visible.

Nous ne sommes pas devant un cas de blasphème parce que ce n’est pas un faux Christ qui y est loué, mais c’est Dionysos qui y est célébré. Dionysos, un Dieu très populaire de l’Olympe, un dieu grec, repris par les romains plus tard sous le nom de Bacchus. Et la Cène représente plutôt « le festin des dieux », une peinture du 17ème siècle.

Alors, c’est vrai qu’il y a une ambiguïté qui plane avec la Cène de Jésus et de ses disciples ;  Car l’intention n’est-elle pas aussi d’y inclure tous les dieux ?

Mais le « festin des dieux » fait référence à l’antiquité ; alors quoi de plus normal pour célébrer des jeux qu’une référence aux dieux grecs ; puisque les Jeux de l’Olympe célébraient en leur temps ces grands dieux de l’Olympe adulés pour leur force, leur prouesse ou leur grande fête décadente.

Alors l’histoire ne mentait pas en nous montrant des Jeux Olympiques trônant au sommet d’une colline remplies de dieux et de déesses qui célèbrent le culte du corps et de sa débauche.

Quant aux tableaux  humains de la cérémonie d’ouverture, ils sont même en dessous de la réalité.

Dionysos, cet être démentiel est bien plus que le dieu de la fête.

Alors oui, la cérémonie se fait autour d’une table à manger.

Car, Dionysos, c’est le dieu de la vigne, du vin et de la fête. La table du banquet est le support où s’appliquaient tous les excès de table, les grandes beuveries comme les festins outranciers.

Mais attention, il n’y a pas que cela. C’est l’arbre qui cache la forêt.

Dionysos, ce dieu de l’ivresse et de l’extase, est aussi le dieu du chaos, par sa cruauté et ses homicides cherchant à jouer sans cesse avec la mort. Sa célébration pousse au chaos et aux rites les plus extrêmes. On y pratiquait des orgies, des transgressions sexuelles les plus folles. On brisait les barrières de l’homosexualité et du transgenre, en surfant sur les changements de sexe et d’identité ; On y présentait aussi des scènes théâtrales où l’homme et la femme changent d’apparence continuellement, pour au final ne plus savoir qui est qui.

Ce dieu de la folie va plus loin encore en inspirant des rites sadiques, des tortures exercées sur des animaux ou de jeunes enfants que l’on sacrifie. Il n’y a plus de limite à la débauche des corps. On y célèbre la liberté, mais une liberté qui se permet tout phantasme et toutes perversions sur son propre corps et sur celui des autres participants.

 

Je ne suis pas en train de dire qu’en fin de compte cette célébration est normale ou juste. Non, mais elle est légitime pour des Jeux Olympiques de l’ère moderne qui se réclament être les descendants de l’Olympe antique, une cité aussi décadente que la nôtre. En cela la cérémonie des Jeux témoigne de la décadence de notre société.

 

Ainsi, je crois que si on veut aller au bout de sa désapprobation, il aurait fallu boycotter ces 33ème Jeux Olympiques sans oublier les autres aussi ; Mais les nombres parlent toujours, et Est-ce un hasard si ces 33ème JO montrent la vérité devant des millions, voire des milliards de téléspectateurs sur la terre entière ?

 

-Or, est-ce ainsi que l’on procède en tant que disciple de Christ face à des dieux étrangers ?

 

L’affrontement doit-il se faire ainsi, par la censure, l’interdiction, comme par la dénonciation ?

 Qu’aurait fait le fils de Dieu dans une telle situation ?

 

Jésus-Christ n’aurait fait ni l’un ni l’autre. Il se serait occupé des affaires de son Père.

Comment aurait-il chassé ces vendeurs du temple, car Dionysos comme Bacchus étaient des acteurs d’un faux temple païen des nations, qui n’a rien à voir avec celui de Christ ?

-Comment Christ aurait-il répondu à une telle provocation ?

Jésus, j’en suis certain, dans cet affrontement aurait simplement montré son temple. Il aurait montré où est son royaume.

 

Dans un temps bien plus reculé, Elie, le Tischbite, le prophète d’Israël a été confronté à une situation plus grave, puisqu’il risquait sa vie et que sa foi était combattue par celle de plusieurs centaines d’adorateurs du dieu Baal et d’Astarté. Ces dieux, entre parenthèses, avaient la même vénération pour le corps, les orgies et la sexualité perverse.

Dionysos était une copie conforme d’Astarté qui elle-même était la copie conforme d’Ishtar, la reine du panthéon babylonien qui sacrifiait des enfants et qui rendit sacrée la prostitution. « Il n’y a rien de nouveau sous le soleil » comme le dit l’Ecclésiaste.

 

-Alors, qu’a fait Elie ?

 

Le premier livre des Rois verset 18 nous donne l’enjeu : « 18Elie répondit à Achab: Je ne trouble point Israël; c'est toi, au contraire, et la maison de ton père, puisque vous avez abandonné les commandements de l'Eternel et que tu es allé après les Baals ».

La situation en France et dans le monde est la même que la foi d’Elie confrontée à celle du roi d’Israël Achab…mais je dirai avec en plus un peuple dont la foi est controversée. C’est un peuple de soi-disant chrétiens du monde entier.

Ils ont abandonné Christ au profit des dieux grecs.

Même s’ils crient à l’outrage, les chrétiens en grande majorité suivent d’autres dieux.

Elie s’adresse à tout le peuple d’Israël. Christ aujourd’hui s’adresse à tous ceux qui se réclament fils d’Abraham : « 21 Alors Elie s'approcha de tout le peuple, et dit: Jusqu'à quand sauterez-vous des deux côtés? » c’est-à-dire un petit peu avec les commandements de Dieu par ci, et un petit peu avec les commandements de Baal (ou de Dionysos) par là. Voilà où en est la foi sur la terre.

 

-Je continue, qu’à fait Elie ? Leur a-t-il demandé de prendre parti pour le Dieu d’Abraham ou pour Baal, pour l’un ou pour l’autre ?

 

Non, il leur a dit : que chacun des deux camps face un autel, où il mettra un animal en sacrifice, un taureau. Elie a laissé ceux du camp de Baal choisir son propre taureau, choisir son offrande  25 « Elie dit aux prophètes de Baal: Choisissez pour vous l'un des taureaux, préparez-le les premiers, car vous êtes les plus nombreux, et invoquez le nom de votre dieu; mais ne mettez pas le feu ».

Vous voyez,  Elie ne boycotte pas l’autel de Baal, il ne le censure pas, bien au contraire, il lui donne l’avantage. Il lui permet de se préparer en lui laissant libre choix, mais aussi afin que l’adversaire ne l’imite pas.

Chacun doit montrer ce qu’il sacrifie en premier. « Montre-moi ta foi par tes œuvres et je te dirai qui tu es ».

Même le taureau a un sens important. Le taureau est le symbole de la force, de la puissance et de la richesse. Par conséquent  ce sacrifice devait dévoiler ce qui est le plus important, ce qu’il y a de fort et de plus puissant dans ses actes de piété. Il devait dévoiler le sens profond du sacrifice.

Eh bien servir son Dieu, c’est montrer son taureau sacrifié ; et c’est ni plus ni moins que de montrer le niveau d’amour que nous accordons à notre prochain. Ce niveau d’amour que nous exerçons face aux besoins des autres.

Comme je le disais dans mon précédent message : rejeter son frère ou le laisser dans sa misère, ce n’est pas la même offrande que celle où :

« Si ton ennemi à faim donne lui à manger, s’il a soif donne lui à boire ». Cette offrande-là, ce taureau-là devrait résonner naturellement dans le cœur de ceux qui aiment Dieu.

Le taureau de Baal comme celui de Dionysos ensuite, impliquait la débauche des corps qui n’avait d’égal que la vengeance cruelle qui s’abattait sur leurs ennemis.

Quant à Elie, il fit participer le peuple à son offrande, Il le fit chercher le bois, chercher l’eau et il rétablit en face de lui l’autel qui avait été renversé. Il fit remplir 4 cruches d’eau qu’il versa 3 fois sur l’autel.

Elie montra par-là, la quantité d’eau qui devait inonder l’offrande pour qu’elle soit agrée de Dieu et pour que l’ensemble des Israélites soit touché (12 tribus équivalent aux 12 cruches d’eau). Dans les faits, cette offrande était remplie de l’eau de la soumission et de la repentance.

Alors, si nous disciples de Christ, nous nous réclamons de la vérité, eh bien montrons comment nous nous aimons et comment par la repentance nous pouvons aimer nos ennemis. « A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres ».

Elie a fait une chose très importante au verset 33 : « Il arrangea le bois, coupa le taureau par morceaux »

Ce qui signifie concrètement que le taureau après sa cuisson sera distribué au peuple. Ce sacrifice est un sacrifie de partage montrant l’amour des uns pour les autres.

Alors, ce n’est pas une pétition que nous devons nous envoyés mutuellement, mais bien des actes de justice à faire pour notre prochain.

C’est l’autel d’Elie, cet autel qui est agréable à Dieu.

Invectiver l’autre en lui disant que son offrande est diabolique, qu’elle injure la foi en étant païenne ou babylonienne ne prouve aucune vérité. Si ce n’est de réagir avec les mêmes armes que celles des babyloniens.

Car, Babylone inclus tout le monde. Ce n’est pas une religion unique. Babylone nous montre une manière de se comporter les uns avec les autres. Et Babylone nous montre aussi ce que Dionysos montre : une manière de se comporter de façon cruelle, dominatrice, perverse et pour finir criminelle.

 

-Aujourd’hui, cette ouverture des Jeux olympiques à Paris montre quoi ?

 

Elle montre le nombre 33 (les 33ème jeux) la vérité. Quelle vérité ? La vérité que beaucoup préfère l’offrande de Dionysos à celle des chrétiens. L’offrande de Dionysos plait beaucoup plus que ce que nous montrent les chrétiens dans le monde, parce qu’eux sont infidèles à leur Dieu, ils ne cessent d’être moralisateurs en se saupoudrant de sainteté alors que leurs actes les confondent. Ils se disent fraternels alors qu’ils rejettent ceux qui ne leur ressemblent pas. Ils se disent fidèles, alors que les divorces et les adultères  sont pratique courante. Ils se disent pieux, alors que la pédophilie et l’inceste y est  honteusement cachée. Ils se disent généreux mais ils critiquent celui qui est dans le manque.

Continuons avec l’autel d’Elie. Elie leur dit de ne pas mettre le feu à leur sacrifice, pourquoi ?

Parce que là aussi, le combat du croyant n’est pas le sien. Le combat, c’est Dieu qui le mène à sa place. C’est le Dieu du ciel, qui en mettant le feu sur l’offrande révèle la vérité. Il n’y a pas besoin de montrer sa légitimité, de montrer que nous ne nous laissons pas  faire ; que nous refusons d’être insulté, diffamé et trainé dans la boue.

Le Saint-Esprit, c’est lui l’avocat du disciple. C’est lui qui plaide pour nous.

Là aussi faire une pétition n’est rien d’autre que se défendre soi-même en rejetant l’avocat de notre Père, celui qu’il a envoyé à la place de Jésus-Christ : le Saint-Esprit.

Pour résumer, les armes de Dieu ont toujours surpris l’ennemi. Goliath ne s’attendait-il pas à être confronté à une armée surentraînée plutôt qu’à un enfant muni d’une lance pierre et quelques cailloux ? Notre arme c’est celle-ci : Occupons-nous des affaires de notre Père. 

Rappelons-nous la prière d’Elie qui a fait tomber le feu sur l’autel ; cette prière du verset 37 : « Réponds-moi, Eternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c'est toi, Eternel, qui es Dieu, et que c'est toi qui ramènes leur cœur! ».

Si les cœurs ne changent pas nous ne pouvons nous occupez des affaires de notre Père.

Alors, aimons sans retenue. Que l’indigent qui vient vers chacun de nous puisse en retrouvant sa dignité louer le seul vrai Dieu : Jésus-Christ. C’est de cette façon que nous chasserons Dionysos et détruiront les autres faux dieux.

Amen

dimanche 11 août 2024

Le NOMBRE 49 | Comment Dieu démasque et nous sauve de l’homme violent

549


Par Eric Ruiz

Comment le voile se lève sur notre ennemi ?


Tout d’abord, un constat terrible : Les torrents de boue font figure aujourd’hui d’ennemi naturel puissant puisqu’ils envahissent les villes et les maisons, les rendant totalement insalubres. Pas un jour en ce moment sans des images de boue à la suite d’orages aux quantités monstrueuses.

Que doit-on faire lorsqu’un croyant se retrouve pris au piège de ses orages et qu’il perde tout ? Doit-on lui ouvrir les yeux sur sa malédiction ? Lui faire reconnaître ses fautes ?  Le laisser vivre son châtiment? Ou bien doit-on l’aider lui-tendre la main ?

D’abord, la nature, c’est vrai agit comme un ennemi redoutable mais elle n’est pas notre ennemie. 

Comme je l’ai expliqué avant dans un autre message, la nature révèle seulement l’arme du tireur, de celui qui tire sur nous.

Alors qui tire sur nous ? Qui est le monstre du croyant et comment le repousser ?

 

L’ennemi, Dieu ne nous le montre rarement par prophétie ou par songe. Dieu le révèle bien souvent dans les faits, dans la relation ou au sein d’une communion.

Le serviteur d’Abraham qui part en terre de Canaan, missionné par son maître, afin de chercher une femme pour son fils Isaac, ne part pas en pays conquis. Curieusement le voilà qui s’informe sur qui il a affaire. Il demande directement a Laban et Bethuel si leur confiance en Abraham est  restée toujours la même.

Genèse 24 :49 : » Maintenant, si vous voulez user de bienveillance et de fidélité envers mon seigneur, déclarez-le-moi; sinon, déclarez-le-moi, et je me tournerai à droite ou à gauche ». Le serviteur d’Abraham a l’appui de son maître et de l’ange qui lui a parlé. Fort de cette situation, il se présente néanmoins vers Rebecca et sa famille Cananéenne ne sachant si sa requête est bienvenue. Il ne lutte pas, il n’impose rien, il ne cherche pas à convaincre. Il s’en ira si Abraham n’est plus reconnu comme tel.

Un croyant fait de même. Il ne force pas une relation. S’il perd la confiance des autres, c’est qu’il est mal reçu. Et dans ces conditions-là, il part.  Il reprend sa paix ou sa bénédiction avec lui comme Jésus le disait à ses disciples : « Lorsqu'on ne vous recevra pas et qu'on n'écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds ».

Le nombre 49 (ce verset du chapitre 24 de la Genèse) identifie l’ennemi en premier par le fait d’être mal reçu. C’est-à-dire par le fait de n’être pas reconnu pour ce que nous sommes. Par conséquent, ne pas être reçu par d’autres frères pour ce que nous sommes marque un rejet beaucoup plus important qu’il n’en parait.

N’oublions pas que Jésus a été rejeté comme étant un démon. C’est Jean 8 :49 qui nous en témoignent.  Le contexte débute par une question des juifs à Jésus, lui demandant s’il a un démon. Cette question est une terrible offense en elle-même : 49Jésus répliqua: Je n'ai point de démon; mais j'honore mon Père, et vous m'outragez ».  

Par conséquent, le premier niveau d’hostilité, c’est de ne pas être reconnu pour ce que nous sommes. C’est un terrible outrage, alors que nous ne faisons rien de mal. Bien au contraire, nous honorons notre Père par notre dévotion.  

Beaucoup de chrétiens se sentent outragés par leurs frères, parce que leur ministère n’est pas reconnu. Mais font-ils, eux, la volonté de leur Père ? Car la question est cruciale pour ne pas se tromper d’ennemi.

Les pharisiens au temps de Jésus étaient outragés. Ils étaient blessés dans leur amour-propre par un peuple qui leur était devenu hostile.

Un peuple qui ne croyait plus en eux, qui n’avait pas leur foi.

Mais attention, juger l’autre précipitamment comme un démon ou un être maudit, nous pousse bien souvent à commettre une faute de jugement. C’est ce que nous rappelle Jean 7 :49. Le contexte là aussi est important. Les pharisiens disent aux huissiers qu’ils sont séduits par Jésus. La preuve : aucun des chefs religieux ne s’est laissé corrompre par lui. Aucun chef juif n’a cru en Jésus-Christ et les pharisiens leur répliquèrent : 49Mais cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits! ».

Les pharisiens les traitent de maudits parce qu’ils n’ont pas leur foi. Les pharisiens méprisent alors ceux qu’ils considèrent comme perdus.

Question : N’ont-ils pas eux-aussi agit ainsi avec Jésus ?

Luc 7 :49 : « Ceux qui étaient à table avec lui (avec Jésus) se mirent à dire en eux-mêmes: Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés? ».

Quand un croyant n’agit plus selon les dogmes religieux il devient suspect, il gène et dérange.

Puis cette gêne se transforme en outrage.

Ce sentiment fait réagir négativement. Le jugement est alors proférer : Il faut à tout prix se séparer de cet infâme, ou se satisfaire du mal qu’il lui arrive. Attention, même aujourd’hui, ce sont les réactions les plus communes : rejeter son frère ou le laisser dans sa misère.

Or, l’esprit de Christ agit bien différemment.

« Si ton ennemi à faim donne lui à manger, s’il a soif donne lui à boire ». Cela devrait résonner naturellement dans le cœur de ceux qui aiment Dieu.

L’apôtre Paul, reprend ses frères Romains en leur demandant de ne pas maudire ceux qui les persécutent mais de les bénirent au contraire.

 Paul dit : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: À moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur ».

Nous devons prendre conscience qu’entrer en colère ou vouloir se venger fait de nous l’ennemi numéro1, cet ennemi relaté sans cesse dans la Bible.

Se venger : c’est se laisser vaincre par le mal.

Et combien ont cru être juste devant Dieu en se frottant les mains de ce qui arrive à ceux qui ne les ont pas écoutés ?

Combien sont passés à côté de leurs ennemis à terre sans leur tendre la main pour les relever, se gargarisant du jugement qu’ils reçoivent ?

Ils se sont vengés ainsi de leurs ennemis. Un disciple de Christ ne se moque pas de son frère en lui disant : « C’est bien fait ce qu’il t’arrive, tu mérites de souffrir par le mal que tu as causé ».

Luc 11 :49 : « C'est pourquoi la sagesse de Dieu a dit: Je leur enverrai des prophètes et des apôtres; ils tueront les uns et persécuteront les autres, ».

Bon nombre de croyants se jugent être des serviteurs fidèles en même temps qu’ils en accusent d’autres d’être des renégats.

Ils sont tellement sûr d’eux, tellement sûr de leur sainteté. Ils affirment qu’ils ne boiront pas la coupe de la colère de Dieu, parce qu’ils aiment Dieu et ses lois, et qu’ils sont dans la bonne assemblée.

Or, je me permets de les renvoyer gentiment sur le 49ème chapitre du livre de Jérémie, et plus précisément au verset 12 (celui qui révèle le mal) : « Car ainsi parle l'Éternel: Voici, ceux qui ne devaient pas boire la coupe la boiront; Et toi, tu resterais impuni! Tu ne resteras pas impuni, Tu la boiras. ».

L’ennemi, l’homme violent c’est souvent celui qui énumère la loi de Dieu, qui n’a que le mot alliance à la bouche. Il n’a que faire des avis de ses frères et on le reconnait parce qu’il prend le temps de parler mal en se moquant et en diffamant son frère.

Il prend des décisions qui paraissent tellement remplies de sagesse.

Lisons Luc 8 :49 : « 49Comme il (Jésus) parlait encore, survint le chef de la synagogue quelqu'un disant: Ta fille est morte; n'importune pas le maître. ».

Ce « quelqu’un », peu importe qui il est, puisqu’il apparait comme une personne raisonnée en empêchant que le chef de la synagogue puisse demander de l’aide à Jésus alors que sa fille est morte. Ce chef fait perdre son temps à Jésus.

Or, le fils de Dieu a répondu contre toute attente.

Au verset suivant : «50 Mais Jésus, ayant entendu cela, dit au chef de la synagogue: Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée. ».


Le Psaume 18 :49 qui est exactement le même que 2 Samuel 22 :49 dit: « Le Dieu qui est mon vengeur,…49Qui me délivre de mes ennemis! Tu m'élèves au-dessus de mes adversaires, Tu me sauves de l'homme violent. ».

Mes frères, ne soyons pas cet homme violent.

Que Dieu nous sauve de cet homme ! Qu’il vienne à notre secours si nous manifestons les faits de nous moquer, de critiquer, d’accuser, de diffamer nos frères. Soyons celui qui ne se venge de rien parce que cela n’est pas notre caractère.

Ne sommes-nous pas des agneaux et non des loups ?

« Pourquoi craindrai-je aux jours du malheur, lorsque l’iniquité de mes adversaire m’enveloppe ? »(Psaumes 6:49 ). Ce Psaume 49 insiste sur ces hommes qui recherchent constamment les honneurs et qui les obtiennent. Ils se glorifient de ces richesses-là. Mais l’honneur, fait perdre son âme. Les pharisiens cherchaient les honneurs. Ils ne cessaient de se congratuler parce qu’ils observent la loi scrupuleusement, dans les moindre détails, comme un livre de recette de cuisine.

À ceci Christ leur répond dans Luc 6 :49 : « Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s'est jeté contre elle: aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande ». Pratiquer la parole, ce n’est assurément pas s’enivrer de lois, de règles et de principes aussi justes soient-ils, mais bien comme nous l’avons vu : recevoir son prochain sans soupçonner le mal, sans le rejeter si sa foi diffère de la nôtre, sans le condamner parce que ses pratiques nous choquent. Parce qu’en faisant ainsi nous nous opposerons fatalement et violemment au prophète que Dieu nous envoie.

 

Prenons l’exemple de Joseph devenu le bras droit de Pharaon.

Une fois honoré en Égypte, qu’a-t-il fait ?

Genèse 4 :49 : « Joseph amassa du blé, comme le sable de la mer, en quantité si considérable que l'on cessa de compter, parce qu'il n'y avait plus de nombre. »

Avec toutes ces richesses accumulées, Joseph ne s’est pas mis à faire des choix pour vendre son blé à certains et pas à d’autres. Il ne s’est pas limité à la seule nation d’Égypte. La famine avait gagné tout le Moyen-Orient. Si bien que ses frères qui l’avaient autrefois abandonné comme esclave sont venus vers lui pour se nourrir. Les a-t-il repoussés pour autant ? Leur a-t-il fait des reproches ? Ou leur a-t-il énuméré tout ce qu’ils ont bafoué dans la loi de Dieu ?

Non, il les aima comme un frère aime ses autres frères indépendamment de leurs actes passés. Il n’a dévoilé son identité qu’au dernier moment.  Car il sait que Dieu se venge lui-même et qu’il ne veut pas que nous le fassions à sa place.

Dieu nous demande une seule chose : que nous nous occupions des affaires de notre Père.

Dans Luc 2 : 49 Jésus dit à ses parents: « Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père? »

Regardez Josaphat, roi de Juda, il eut la même réaction pour le même intérêt : celui de servir son Père céleste.

1 Rois 22 :49 : « 48Josaphat construisit des navires de Tarsis pour aller à Ophir chercher de l'or; mais il n'y alla point, parce que les navires se brisèrent à Etsjon-Guéber. 49Alors Achazia, fils d'Achab, dit à Josaphat: Veux-tu que mes serviteurs aillent avec les tiens sur des navires? Et Josaphat ne voulut pas. »

Ce passage montre deux choses ; La première : Dieu a répondu au désir de Josaphat d’aller chercher de l’or. Sa réponse a été des plus clairs puisque que ses navires se brisèrent. Josaphat faisait ce qui est droit aux yeux de l’Éternel aussi la ruée vers l’or ne figurait pas parmi les affaires de son Père.

Deuxième chose : Achazia roi d’Israël propose de l’aider dans son projet. Il propose une main d’association avec Josaphat. Mais Achazia aimait l’or puisqu’il servait Baal et irritait l’Eternel, c’est-à-dire qu’il cherchait à s’enrichir personnellement. Alors la réponse négative de Josaphat est tout à fait juste et logique. On ne peut servir Dieu et Mammon.

Matthieu 13 :49 :« Il en sera de même à la fin du monde. Les anges viendront séparer les méchants d'avec les justes ». Les anges viendront séparer ceux qui servent Mammon de ceux qui servent Dieu. Josaphat a été séparé d’Achazia pour cette raison-là.

Pour conclure, le nombre 49 nous aide à veiller sur soi et les autres. Ne pas accueillir son frère selon son identité, vouloir se venger, diffamer, maudire, ou aimer les honneurs, c’est renier Christ, c’est refuser de servir les intérêts de Dieu pour servir ses propres intérêts. Alors dès que la tentation survient, éloignons-nous d’elle en restant ferme sur notre position en Christ.

Notre plus belle gloire est quand Christ fera comme dans Matthieu 12 :49 : «  Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit: Voici ma mère et mes frères. »

Amen