dimanche 13 août 2017

QU’EST-CE QU’UN CROYANT EN CHRIST ?


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Par Éric Ruiz

Je pensais en avoir fini  il y a plusieurs mois avec ce thème, avec le message "Chrétien ou disciple" mais aussi bien avant, avec le message  " Les bornes lumineuses de la religion ".
Pourtant, je me dois encore de continuer à replacer les bornes qui ont été déplacées, comme celles qui ont été éteintes.

En effet, il y a tellement de confusion aujourd'hui sur la condition du croyant en Christ, qu'on n'arrive plus à dire ni à savoir qui est qui. 
Tous les groupes chrétiens sans exception revendiquent de détenir la vérité que l'autre n'a pas.
Ils ne voient pas leur aveuglement. Ils crient: "venez vers nous, venez chez nous,  Christ est là !!!"
On dirait qu'ils ne connaissent pas Matthieu 24:23  "Si quelqu'un vous dit alors: Le Christ est ici, ou: Il est là, ne le croyez pas". 

En s'organisant ainsi ces groupes montrent leurs mensonges.
Les Eglises sont des systèmes apostâtes ayant mis le Seigneur dans leur vitrine. 
Il est représenté sans vie et sans vérité, aussi raide et froid qu’une statue.

Où sont leurs œuvres de justice et d'amour ? Où sont-elles, leurs œuvres ?

Car aux antipodes de cela, on est obligé de constater qu'il y a des personnes manifestant un tel amour pour les autres, toujours attentifs et attentionnés aux besoins, ayant la porte de chez eux toujours ouverte, donnant jusqu'à leur chemise à un passant qui en est démuni ; qui témoignent d'une gentillesse extrême, qu'on est surpris et même déçu qu'elles ne soient pas encore à confesser le nom du Seigneur Jésus mais celui d'un autre Dieu comme Allah ou Bouddha, Vishnou ou je ne sais quel autre faux dieu. 

Et puis il y a l'inverse ceux qui ont le nom de Jésus toujours collé à leur bouche. Se proclamant "chrétien" et serviteur de Dieu mais toujours à juger les autres, toujours à voir des démons dans tous ceux qui leur résistent ; et qui au bout du compte, ne manifestent qu'un sentiment intéressé, qui ne recherchent dans la relation aux autres qu'au final, uniquement leur propre intérêt.

Alors qui est qui? 
Qui est vraiment qui?

On oublie dans quel monde nous vivons. C’est un monde de ténèbres, au modèle de fonctionnement babylonien. Et ce fonctionnement est partout présent.
Babylone : qui signifie confusion et Babel que l'on peut traduire par confusion par mélange. 
Comme tout est mélangé : le bien, le mal; le vrai, le faux ; la révélation, la connaissance ; la lumière, les ténèbres, nous sommes dans une extrême confusion, les cartes sont faussées et on ne sait plus où sont les rois.

Le résultat je vous le prédis, sera impressionnant, mais vraiment impressionnant !

Une foule de personnes se proclamant de la Vérité sera répudiée et un nombre important de soi-disant non-chrétiens, païens, musulmans ou autres passeront les portes du Salut.
Dieu mettra tout en lumière. Il révélera soudainement qui est son peuple et fera tomber les masques.
C’est cela aussi discerner les portes de la ville, voir les portes lumineuses et les portes obscures.
Jean l'apôtre, nous le dit dans sa première épître :
"Petits enfants demeurez en lui afin ...qu'à son avènement vous ne soyez point confus et éloigné de lui. Si vous savez qu'il est juste, sachez que quiconque fait ce qui est juste, est né de lui." (1Jean 2:29)

Faire ce qui est juste : cela montre que nous avons Christ en nous, que nous sommes nés de lui et cela nous donne l’assurance nécessaire pour ne pas être confus à son avènement.
Vous voyez c'est bizarre, c'est aux œuvres que l'on reconnaît celui qui est né du Père, et c’est en faisant ce qui est juste que l’on demeure en lui ; ce n'est pas ce qui sort de notre bouche, nécessairement. 
Bien sûr, confesser le nom de Dieu est important ; mais croire dans son cœur c'est aussi important et même beaucoup plus. 

Si on croit dans son cœur, alors on pratique la justice, on vient de le lire précédemment. Exercer ce qui est juste c'est manifester l'amour envers son prochain; et cela, sans le faire à cause d'une loi; sans le faire parce qu'il y a une loi qui dit dans les Écritures : " tu t'occuperas du nécessiteux qui est au milieu de toi. Et près de chez toi ". 
Un nombre impressionnant de soi-disant croyants se targuent de pratiquer la justice de Dieu parce qu'ils l'ont lu dans la Bible ou qu'ils l'ont entendu à l'Eglise et qu'il fallait le faire pour être disciple. 

Ils font… parce que. Ils font parce qu'il faut ;
Et pour être vu et remarqué des autres.

Ils font… pour montrer leur obéissance à la loi de Dieu. 
Ils parlent d'ailleurs beaucoup d'obéissance, mais ils se forcent à être. Ils sont comme ces religieux qui devant Jésus, se vantaient de leur consécration : 
Voilà ce que le fils de Dieu leur a dit, alors:
"Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! Parce que vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses."
Les hypocrites qui venaient devant Jésus sont malheureux car ils n'ont pas eu à cœur de pratiquer ce qui est le plus important: la miséricorde. Ce n’était pas dans leur cœur !
Ils se sont tenus à ce que disent les Écritures.

Ah ! Ils sont devenus des érudits. Ils connaissent des versets par cœur ; ils on une doctrine très au point, mais cela ne fait pas forcément d'eux de vrais disciples.
Ils forcent en fait, leur nature désobéissante et pervertie.

Car 1Jean 2:27, met un coup de pieds dans toutes ces polémiques au sujet de la loi: "Pour vous, l'onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n'avez pas besoin qu'on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu'elle est véritable et qu'elle n'est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu'elle vous a donnés."
En gros : n'écoutez personne sinon votre cœur où l'onction vous enseigne, car c'est les derniers temps et il y a une foule de docteurs qui vous égareront.
Le mot employé est "onction" et non "Esprit Saint".
Pourquoi Jean fait-il une distinction ici en parlant de l’onction?
L’apôtre souhaitait, à n’en pas douter, insister sur cette pluie qui descend du ciel pour tous ceux qui invoquent le ciel. L'onction se reçoit avec la repentance. C'est la première onction de Dieu qui nous fait naître d'en haut.
Dès cet état Dieu nous enseigne et c’est immédiat !
L’onction fait qu’il n’y a pas besoin de passer par un temps d’expérience et d’enseignement.

Et puis il y a tous ces gens qui ne savent pas lire, qui n'ont jamais lu la Bible et ne la liront jamais ; ne connaîtront-ils alors jamais le Dieu unique, celui d'Abraham, d’Isaac et de Jacob ?

L'appel de Dieu, là aussi, se fait dans les cœurs. C'est l'Esprit Saint où plus précisément l'onction qui tombe sur une personne ; et l’appel ne se fait pas nécessairement par la Bible. Dieu emploie toutes choses à son gré.
Vraiment toutes choses ?
Les exemples abondent.
Un frère en Christ m'a dit qu'il avait reçu l’Esprit de repentance pendant le visionnage d'une vidéo ventant le New-âge.
Une sœur m'affirmait que pendant ses prières faites à Allah elle avait spontanément le nom de Jésus arrivant sur ses lèvres. 
Et quand elle me parle des choix qu'elle fait maintenant dans sa vie et de sa compréhension du Saint-Esprit, je lui dis que ce sont des versets bibliques qu'elle a dans le cœur. 
C’est une certitude : la parole l'enseigne et parle en elle. Avec ses quelques semaines de conversion, elle donne des réponses plus sages que le chrétien expérimenté qui vient la voir, lui fort, de ses nombreuses années de pratique religieuse.

Le Seigneur se révèle dans nos ténèbres. Et pas forcément dans une Eglise, après une prédication ou devant un verset ou après le passage d'un évangéliste.

C'est l'Esprit saint qui convainc de péché et de justice et il peut le faire là où aucun croyant ne voudrait aller, jusqu'à l'antre du diable. 
Je le disais récemment…le livre d'Esther dans la Bible est un merveilleux témoignage pour l'étranger, pour celui ou celle que l’on croit à tort, privé de la grâce.
Esther s'est mariée avec un roi qui était en apparence pire qu'un païen puisqu'il maintenait le peuple juif en captivité.
Et ce roi à en voir ses prises de décision, ses coutumes et ses élans de cœur manifestait l'amour et la justice du Très-Haut ; justement tout ce que Jésus disait qui manquait aux pharisiens.

Beaucoup de rois d’Israël et de Juda n'ont pas manifesté autant d'amour pour un peuple étranger, car lui, il a sauvé le peuple hébreu de l'extermination; lui le roi étranger. En faisant confiance à une étrangère provenant du peuple hébreu : Esther. Lui, contrairement aux pharisiens a exercé la justice, l’amour et la fidélité.
Le mal n'est souvent pas là où on le croit mais la justice non plus. 

Et puis nous avons les "puristes" qui pour eux rien à faire : Si on ne confesse pas le nom de Jésus-Christ on est perdu.
Je ne vais pas me faire des amis en disant cela, mais quel cœur dur de penser ainsi. Ils imaginent un Dieu qui dira au bout d'une vie à un brave musulman: "tu t'es occupé des faibles et des pauvres, tu ne t'es jamais détourné de celui qui te demandait un service mais voilà la porte du ciel restera fermée car tu n'as pas prononcé mon nom ".

Qu’on puisse imaginer un Jésus dur et cruel comme cela…Ça devrait les mettre sur la voix et réaliser que leur cœur n’est pas contrit et juste.
Jésus est vraiment beaucoup plus miséricordieux.
Son amour est au-delà de nos limites humaines; son amour est démesuré.
Employez ce mot démesuré pour notre Seigneur !
Et vous aurez la limite de l’amour de notre Dieu.

Jésus affirme que le deuxième commandement vaut le premier et que "quiconque aimera son prochain comme lui-même accomplit la loi, toute la loi."
On ne parle pas d'un nom à confesser ici.
Jésus se contredirait-il avec d'autres paroles ?
Notre Dieu pèse nos œuvres d'amour, il les mets dans sa balance de justice (Proverbes 20:23) et il sait que certaines œuvres ne peuvent être faites qu'en lui et rien qu’en lui seul. 

Ce qui signifie : (écoutez bien!) que lorsqu'on aime autrui comme soi-même on manifeste le même amour que celui du Père et que l'on est passé obligatoirement par le chemin de Jésus-Christ sans forcément le savoir et sans obligatoirement en avoir eu la révélation.

"Nul ne peut aller au Père que par moi".
Jésus en disant cela dit qu’il a ouvert la porte du ciel. 
Et il ouvre la porte sans pour cela vous crier haut et fort que c'est lui la porte.
Il y a des choses qui ne peuvent venir que du Père et c'est aussi pour confondre les méchants, les impies et la fausse sagesse des sages, qu'il procède de la sorte.
Car il sait que certains jugeront les autres et les condamneront à cause de son nom.
En disant : " il est écrit dans la Bible que...Il y a plusieurs versets qui disent que..."
Pourquoi sont-ils si empressés d'ouvrir leur Bible?
C'est terrible de dire cela : mais c'est parce qu'il n'y a rien d'écrit dans leur cœur. Ce sont des tombeaux blanchis, des cymbales qui retentissent, qui résonnent comme l’a écrit Paul. Si je n’ai pas l’amour en moi je ne suis rien, continue d’affirmer l’apôtre aux Corinthiens.
Ceux qui résonnent comme des cymbales pensent et raisonnent avec leur tête, pas avec leur cœur.
Salomon dans Proverbes 16 :21 disait :
"Celui qui est sage de cœur est appelé intelligent Et la douceur des lèvres augmentent le savoir. "

Moi, j'ai l'intime conviction que ces croyants qui ont donné leur vie pour les autres, et même s’ils pensent à tort que leur Dieu s'appelle Allah, seront reconnaissants et rempli de louange quand le Seigneur leur dira (au moment décidé par lui et lui-seul !) "Mais c'est moi que tu louais… et c’est moi que tu adorais sans que tu le saches. Car il n'y a que moi qui aie ce genre d’amour. Entre bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître."
Voilà aussi pourquoi tout genou fléchira devant lui. Car il se révèle comme il veut mais dans la Vérité.
On peut donc avoir la foi en Jésus, sans le savoir, sans prononcer son nom !
Est-ce un blasphème de penser ainsi ?
Certains, je pense, sont troublés par ce que j'affirme et ils se diront : "mais alors… cela ne sert à rien d'annoncer que Jésus est Dieu, ni de confesser son nom !"
 "Quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux; " (Matthieu 10 : 32)
Confesser ne signifie pas seulement : dire, proclamer ; mais confesser homologeo [hom-ol-og-eh’-o] en grec c’est aussi : louer, célébrer.
Notre Dieu aime nos louanges, nos célébrations faites en actes et en vérité et pas seulement par nos lèvres.
Mais cela n’enlève pas le fait que oui, évidemment nous l'annonçons et le proclamons : car c'est Lui (Jésus) la révélation ; mais attention (la dérive est facile) pas nous, avec nos mots et notre argumentation.

Il y a un autre bémol que je dois aussi souligner :
Nombre de croyants se sont mis à la place du Père. 
Ah ! Ils ne disent à personne: " Père ", car ils ne veulent pas pécher en prononçant ce mot. Ils ne disent pas non plus "maître" ou "docteur ", car ils veulent obéir aux écrits des Evangiles.
Mais ils se sont placés eux-mêmes "Père, maîtres et docteurs" dans leur cœur.
Si bien qu'en annonçant que Jésus est le fils de Dieu, leur attitude renvoie cette vérité et cette lumière sur eux-mêmes et ils se voilent la révélation.
Ils empêchent Jésus de les éclairer.

Alors le piège que l’orgueil nous tend est facile et pour y échapper nous devons tous nous examiner ainsi :
C’est aux fruits que l’on reconnait l’arbre.
L’arbre est l’image vivante de l’être humain. Si l’arbre est stérile, Il ne sert plus à rien. Même si le nom de Jésus est écrit sur toutes ses écorces :
La cognée sera déjà mise à sa racine car il ne produit pas de fruits.

Les fruits (excusez-moi encore pour ceux qui excluent les œuvres de leur vie chrétienne), mais les fruits produisent des actes envers les autres ; Des actes d’amour, de charité de pardon, d’entraide, car Jésus nous le dit : c’est à l’amour que vous aurez les uns envers les autres que l’on reconnaîtra que vous êtes mes disciples. Celui qui ne donne pas sa vie pour ses frères et sœurs en Christ ne manifestent pas cet amour (1Jean 3 :16)
Jésus mettait au défi les religieux prêts à le lapider. Si vous ne me croyez pas, croyez au moins aux œuvres de mon Père que je fais en lui. (Jean 10 :38) Jésus insistait sur les œuvres du Père qui témoignent de la vérité car elles ne peuvent se faire sans venir du Père. On ne peut pas tricher, l’amour agapé est inimitable et produit uniquement les fruits du Père.

Alors là aussi face à un tel objectif, certains me disent : "Oui mais moi je suis isolé, je ne suis plus dans une Eglise, ou je ne connais pas un frère ou une sœur qui est comme moi en accord avec ce que je crois dans ma région ".

Mais la question véritable, c’est : qui est mon frère et ma sœur ?

Sinon mon prochain, ou sinon ceux qui sont des enfants du Seigneur, mais qui ne le savent peut-être pas encore.
Donc ce sont ceux du dehors qui attendent qu’on les aide, qu’on les aime en venant à leur secours. Aidez un nécessiteux est-ce lui parler du Seigneur pendant des heures ?
Est-ce de cela dont il a besoin ?

Faites comme Jésus qui "évangélisait" en demandant à un aveugle : "Que veux-tu que je te fasse ? "

S’il vous dit : j’ai besoin d’un coup de main pour tondre ma pelouse, pour cultiver mon jardin, à quoi servira-t-il de lui offrir un tract ou de prier pour lui ? C’est lui qui vous demandera peut-être, après votre soutien, d’où vient votre zèle et votre amitié pour lui ?

Votre dévouement et votre persévérance à lui venir en aide dans les choses pratiques et quotidiennes auront ouvert son cœur et le Saint-Esprit pourra travailler avec vous pour toucher cette âme, pour la convertir.

La religion a spiritualisé ce qui se fait naturellement avec un cœur aimant.

1 Jean 3 :17 "Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui?
Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité
Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos cœurs devant lui;"

L’apôtre nous montre comment savoir si nous connaissons véritablement Dieu ; et il parle ici à des petits enfants. Il n’emploie pas un ton familier, c’est pour montrer qu’il s’adresse à des croyants qui n’ont pas encore atteint l’âge de la maturité, car ils aiment plus en paroles qu’en actes.
Leurs actions envers les autres restent rares.
Pourtant ils possèdent les biens du monde, (je préfère la version Martin plus claire et qui évacue la notion de biens matériels : celui qui [voit] son frère dans la nécessité…)
Celui qui voit son frère dans le besoin doit lui ouvrir son cœur par des actes solidaires.
Alors que beaucoup s’imaginent qu’au contraire : plus ils témoigneront aux autres de leur foi par des paroles, plus l’Esprit pourra faire son œuvre de salut dans leur cœur.

Mais reconnaissons-le, il n’y a jamais eu autant d’informations sur la foi chrétienne qu’aujourd’hui.
Il n’y a jamais eu autant de Bibles, d’écrits sur Jésus, de tracts donnés, de vidéos et de blogs sur Internet.

En conséquence, mais où sont les véritables croyants ?

Ils sont aussi rares que l’honnêteté.

Pourquoi Jésus agit-il ainsi ? Pourquoi a-t-on l’impression par moment qu’il veut cacher certaines choses et les révéler plus tard ?
Parce que Jésus est venu révéler, pas une chose, mais 3 choses essentielles : l’amour, la justice et le jugement. Jésus possède ces trois choses in-dis-so-cia-bles ! la justice : l’eau ; l’amour : l’Esprit et le sang : le jugement

Donc, rappelons-nous constamment que : amour, justice et jugement se manifestent tous les trois dans nos actes ou dans nos paroles justifiées par nos actes.
Rien n’est séparé, tout est fait en Christ. Si nous sommes un comme lui est un, l’amour que nous manifestons ne peut être séparé des œuvres de justice comme celles qui vont juger et mettre en lumière la vérité ou le mensonge.
Alors, aimons… aimons d’une manière pratique avec notre savoir-faire ou avec ce que nous possédons (nos mains, notre argent, nos outils, sans oublier aussi notre temps). Pratiquons le commandement le plus haut du Seigneur : Aimons notre prochain comme nous-mêmes et accomplissons la loi et les prophètes ; en un mot accomplissons l’amour la justice et le jugement. Amen ?

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