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Par Eric Ruiz
Par Eric Ruiz
- Jésus dit:" je suis venu dans ce monde pour un jugement." (Jean 9:39)
On a l'habitude de citer le fameux verset de Jean 3:16 pour annoncer l'amour de Dieu. Mais on se préserve de certains versets gênants, qui annoncent pourtant sa justice.
Lisez Jean 3:18 : "celui qui croit en lui n'est
point jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru
au nom du Fils unique de Dieu."
L'amour de Dieu s'annonce avec sa justice. Sinon on amène qu'une dimension de la Vérité, et par conséquent un faux Évangile.
Bien sûr qu'il y a des versets, des mots prononcés par Jésus qui font toujours aussi peur.
Mais osons-nous, nous regarder en face et nous poser la question pourquoi nous font-ils toujours aussi peurs?
Ici la mission de Jésus en Jean 9:39 est clairement annoncée : il vient pour un "jugement".
Derrière ce mot il y a inévitablement d'autres mots qui viennent résonner à notre pensée: tribunal, fautes, punitions, fléaux, malédictions, accusation, et bien sûr condamnation.
Et là, pour beaucoup, inévitablement il y a blocage.
Pourquoi ?
Parce que l’Évangile annonce une bonne nouvelle, celle d'un salut universel obtenu par grâce, gratuitement ; et là, on nous annonce tout le contraire: la perdition pour certains.
Mais il n'y a pas de contradiction et il n'y a pas de mauvaises nouvelles.
Jésus annonce bien sa justice.
Reprenons le contexte de Jean 9: Jésus nous dit qu'il est venu redonner aux aveugles la vue.
Notre Dieu s'adresse ici à des infirmes, à des malades, à des nécessiteux qui ont perdu la vue. Il s'adresse donc à des personnes qui ont conscience qu'ils ont absolument besoin des autres, qu'ils ont absolument besoin d'aide.
Êtes-vous maintenant dans le besoin?
Avez-vous besoin d'aide ?
Avez-vous soif de guérison, de renouveau?
Le constat actuel est que parmi les croyants qui attendent le retour de Jésus, beaucoup ne sont pas dans cet état. Ils n’ont pas vraiment soif.
Ils se trouvent eux, en bonne santé spirituelle, et physique ; ou si ce n'est pas le cas ils se contentent de leur état.
- Ils se croient prêts, car ils pensent qu'ils ont déjà reçu beaucoup de lui.
- Et ils attendent là, confiant que leur état actuel, va leur permettre de voir Jésus.
- Ils sont convaincus que le fait de savoir qu'il revient est un signe suffisant,
- ou ils pensent aussi que consacrer chaque semaine un moment où plusieurs moments à écouter un prédicateur l'est aussi ;
- ou encore que leurs moments forts de louange qu'ils élèvent vers Dieu, sont un signe de bonne santé spirituelle.
Vous croyez voir mais vous êtes aveugles. Vous vous mentez à vous-même.
Jésus va même plus loin, il dit :" si vous étiez aveugles vous n'auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites : Nous voyons. C'est pour cela que votre péché subsiste."
D'ailleurs les religieux de l'époque se trahissent par leur question :
"Nous aussi, sommes-nous aveugles?" Demandent-ils à Jésus.
Quand ils posent la question, ils ont déjà la réponse en eux : Ils pensent suffisamment connaître Dieu pour y voir assez clair.
Quelle suffisance, quelle auto-suffisance !
Pourtant quand Jésus vient annoncer un jugement, il y a cette phrase choc qu’il prononce: " je suis venu dans ce monde [...] pour que ceux qui voient deviennent aveugle."
A l'évidence Jésus ne souhaite pas que tous se convertissent.
Reprenant le prophète Esaïe, il se justifie sur l'emploi des paraboles.
Pourquoi Jésus utilise-t-il des paraboles ?
Les paraboles ont un but d'aveuglement :
" Afin qu'en voyant ils voient et n'aperçoivent point, et qu'en entendant ils entendent et ne comprennent point, de peur qu'ils ne se convertissent, et que les péchés ne leur soient pardonnés."
- Alors ces croyants aveugles qui croient voir, n'entrent pas par la porte de la bergerie, ils l'escaladent pour rentrer, comme le dit Jésus comme des voleurs et des brigands.
Ces religieux-là préfèrent y rentrer par eux-mêmes. Ils savent que passer par la porte leur demandera de s'humilier, de se repentir, de renoncer et cela continuellement. En fait, c'est tout ce qu'ils détestent au plus profond d'eux-mêmes.
Ils sont alors dans la bergerie comme des loups, comme des mercenaires, cherchant à dévorer, à disperser et à détruire, car ils veulent imposer leur religion, imposer leur traditions, imposer leur sainte doctrine aux autres.
Mais La Bonne Nouvelle de l'Evangile est ici:
Lisez bien !
Jean l'apôtre nous dit chapitre 10 verset 19, "Il y eut à nouveau division parmi le peuple à cause de ces paroles ".
- La Bonne Nouvelle curieusement est dans la DIVISION et non dans l'unité. Jésus, tout comme Moïse vient séparer les eaux : Les eaux amères, des eaux pures.
- La Bonne Nouvelle c'est que Jésus vient briser les enclos.
- La Bonne Nouvelle c'est que ceux qui entendent ces paroles, ceux qui reconnaissent sa voix ne suivront point un étranger. Ils savent que Jésus les connaît intimement puisqu’il les appelle par leur nom. Ils savent enfin que s'ils sont Elus, ils ne seront pas séduits.
Après avoir fait rentrer les brebis dans l'enclos, tiens ! Il les fait sortir. Il ne leur dit pas restez là et n'ayez aucune crainte, je vais vous garder, vous nourrir, et prendre soin de vous.
Non, au verset 3 : "Le portier lui
ouvre,[...] et il les conduit dehors. Lorsqu'il a fait sortir toute ses propres
brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles
connaissent sa voix."
N'a-t-il pas agit de la sorte avec nous ?
D'abord Jésus dit au verset 16, qu'il y a plusieurs enclos. C'est à dire plusieurs assemblées réunies en son nom et qui portent son nom.
(La bergerie dont il fait référence en premier est celle d'Israël. Les autres bergeries ce sont toujours qu'Israël mais dispersées dans les nations. Lisez mon précédent message ce sont ceux dont les noms sont écrits sur le bois de Juda qu'il vient chercher dans les différents enclos.)
Alors premièrement, il nous emmène dans une bergerie, dans une Eglise, dans une assemblée où il existe toutes sortes de croyants, des vrais croyants, des soi disant croyants et même des non croyants ; puis à un moment donné de notre existence, il ouvre la porte et nous conduit dehors.
Il créé lui-même une division. Il détruit, lui même, le temple qui a été construit pour lui.(l'Eglise en tant qu'assemblée , mais aussi le croyant par la repentance).
L'enclos peut être construit par le système religieux que vous avez adopté, sans forcément que vous apparteniez à une Eglise dénominationelle.
Vous vous êtes emmuré vous-même sans y prendre garde. Vous avez été, comme les Israélites, déportés à Babylone. Mais quand Jésus revient, il détruit ce faux temple. Il vous amène lui-même à la repentance.
Une confirmation de cela se trouve un peu plus loin, dans Jean 10 : 22:23.
" On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C'était l'hiver".
A priori difficile d'y voir une confirmation.
Eh bien, pendant cette fête figurez-vous, on rappelait la restauration de l'autel du Temple. Pour fêter la restauration, il faut bien qu'avant il y ait eu une destruction. On ne restaure pas du neuf et du solide, mais du vieux et des ruines.
N'a-t-il pas agit de la sorte avec nous ?
D'abord Jésus dit au verset 16, qu'il y a plusieurs enclos. C'est à dire plusieurs assemblées réunies en son nom et qui portent son nom.
(La bergerie dont il fait référence en premier est celle d'Israël. Les autres bergeries ce sont toujours qu'Israël mais dispersées dans les nations. Lisez mon précédent message ce sont ceux dont les noms sont écrits sur le bois de Juda qu'il vient chercher dans les différents enclos.)
Alors premièrement, il nous emmène dans une bergerie, dans une Eglise, dans une assemblée où il existe toutes sortes de croyants, des vrais croyants, des soi disant croyants et même des non croyants ; puis à un moment donné de notre existence, il ouvre la porte et nous conduit dehors.
Il créé lui-même une division. Il détruit, lui même, le temple qui a été construit pour lui.(l'Eglise en tant qu'assemblée , mais aussi le croyant par la repentance).
L'enclos peut être construit par le système religieux que vous avez adopté, sans forcément que vous apparteniez à une Eglise dénominationelle.
Vous vous êtes emmuré vous-même sans y prendre garde. Vous avez été, comme les Israélites, déportés à Babylone. Mais quand Jésus revient, il détruit ce faux temple. Il vous amène lui-même à la repentance.
Une confirmation de cela se trouve un peu plus loin, dans Jean 10 : 22:23.
" On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C'était l'hiver".
A priori difficile d'y voir une confirmation.
Eh bien, pendant cette fête figurez-vous, on rappelait la restauration de l'autel du Temple. Pour fêter la restauration, il faut bien qu'avant il y ait eu une destruction. On ne restaure pas du neuf et du solide, mais du vieux et des ruines.
- Une autre chose aussi à prendre en compte. Lorsque Jésus nous fait sortir de l'enclos, est-ce pour nous emmener dans un autre enclos? Dans un plus spacieux, plus moderne, plus neuf, dans le sien peut-être ?
Je profite de cet exemple pour vous dire que moi qui vous parle, je ne suis pas dans un débat d'idées, je ne suis pas en train de vous faire passer mes idées sur la question: je vis ces choses concrètement.
Et je ne suis pas un cas isolé, j'ai des frères et sœurs qui vivent la même chose que moi. Je ne suis pas non plus un prédicateur, je n'ai surtout pas vocation à l'être, je suis comme mes frères et sœurs ici présents, je suis un électron libre, sans attache religieuse, ni humaine. Donc ma parole est libre de tous liens.
Nous sommes
sortis de l'enclos et nous sommes un témoignage vivant de cette œuvre
magnifique de Dieu. Je ne vis pas DE l'évangile dans le sens où je ne perçois
aucune rémunération, (Nos collectes sont pour les besoins de l'assemblée) ;
mais je vis POUR l'évangile car mon Dieu passe en premier.
Revenons à la bergerie.
Avez-vous remarqué une autre chose ?
Revenons à la bergerie.
Avez-vous remarqué une autre chose ?
- Jésus nous fait rentrer par une porte et nous amène en premier dans un enclos.
Cet enclos c'est le creuset du croyant, c'est sa mise à l'épreuve, sa traversée du désert, sa captivité à Babylone.
La question cruciale est pour nous croyants : va-t-on alors
sacrifier, renoncer aux choses du monde pour nous-mêmes, pour soulager notre
conscience, ou bien sacrifier pour le Seigneur?
Alors la chose étonnante, c'est qu'il y a un troupeau de soi-disant croyants qui suit les étrangers eux, en croyant suivre le bon berger.
Comment reconnaître l'illusion que l'on ne suit pas le bon berger?
Jésus nous donne la réponse toujours dans Jean 10: car le mercenaire s'enfuit dès que le loup arrive.
C'est-à-dire que dès qu'il se sent attaqué, menacé, plutôt que de protéger les brebis en donnant sa vie pour elles, il va faire le contraire, il va s'enfuir, abandonner les brebis, ne faire aucun effort pour les reprendre.
En fait le mercenaire va même chercher à se faire protéger par les brebis qui restent.
Il va se faire passer pour la cible principale de l'attaque du loup. C'est lui la victime qui a reçu le plus de coups; et donc il va centrer sur lui toute l'attention du troupeau restant.
Alors la chose étonnante, c'est qu'il y a un troupeau de soi-disant croyants qui suit les étrangers eux, en croyant suivre le bon berger.
Comment reconnaître l'illusion que l'on ne suit pas le bon berger?
Jésus nous donne la réponse toujours dans Jean 10: car le mercenaire s'enfuit dès que le loup arrive.
C'est-à-dire que dès qu'il se sent attaqué, menacé, plutôt que de protéger les brebis en donnant sa vie pour elles, il va faire le contraire, il va s'enfuir, abandonner les brebis, ne faire aucun effort pour les reprendre.
En fait le mercenaire va même chercher à se faire protéger par les brebis qui restent.
Il va se faire passer pour la cible principale de l'attaque du loup. C'est lui la victime qui a reçu le plus de coups; et donc il va centrer sur lui toute l'attention du troupeau restant.
Au verset 12 il est écrit version
Semeur:
" il s'empare de quelques-unes et disperse les autres". Lisons
aussi le verset 13 " Cet homme agit ainsi parce qu'il est payé pour faire
ce travail et qu'il n'a aucun souci des brebis."
(Ce sont des religieux
professionnels, ils reçoivent un salaire pour enseigner, mais ce qui n'est pas
juste, c'est qu'ils se payent outre mesure et qu'ils profitent de cette situation
; en cela ils ne sont plus au service de l’Évangile mais ils ont mis l’Évangile
à leur service).
Les paroles de Jésus sont directes au verset 8 :"Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands " donc des mercenaires. Un mercenaire a un mobile : l'argent. Il sert Mammon plutôt que Dieu.
Donc Jésus a volontairement laissé le troupeau à l'ennemi. Il a annoncé ces choses dès le départ dès le livre de la Genèse: la femme sera blessée au talon (c'est une des conséquences de la chute d'Adam et d’Ève). L'Eglise sera boiteuse. Ce n'est pas un geste inconsidéré loin de là.
Les paroles de Jésus sont directes au verset 8 :"Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands " donc des mercenaires. Un mercenaire a un mobile : l'argent. Il sert Mammon plutôt que Dieu.
Donc Jésus a volontairement laissé le troupeau à l'ennemi. Il a annoncé ces choses dès le départ dès le livre de la Genèse: la femme sera blessée au talon (c'est une des conséquences de la chute d'Adam et d’Ève). L'Eglise sera boiteuse. Ce n'est pas un geste inconsidéré loin de là.
Jésus savait que les
cœurs seraient prêts lorsqu'il reviendrait. Les cœurs seraient brisés.
- LE RETOUR DE JÉSUS SE FAIT donc DANS LA DIVISION, dans un bruit de tonnerre, dans un tremblement de terre.
" l'ange
prit l'encensoir, le remplit de braises ardentes prises sur l'autel et le lança sur la terre. Il y eut alors des coups de tonnerre, des voix, des
éclairs et un tremblement de terre."
(sur l'autel des sacrifices il y a les prières des saints, les braises ardentes sont les sacrifices des saints leurs supplications, leurs souffrances, leur oppression, leurs cris de délivrance ; dont le parfum monte jusqu'à Dieu)
Tout cela en retour va procurer une secousse chez les croyants, d'abord par des prophéties,(des cris, des voix) des révélations qui ébranlent la foi (des éclairs), puis enfin une division (des tremblements de terre)
- C'est pendant ce moment de trouble intense que Jésus revient, pas dans un temps de paix.
- Jésus ne cherche pas à convaincre mais à révéler, à mettre en lumière le vrai du faux.
Jean 6:44:" Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire..."
Ceux qui sont attirés savent où se trouve instinctivement la Vérité.
- Ils reconnaissent la voix.
- Ils identifient le lieu où s’exerce l'amour entre croyants.
- Ils savent où se font les œuvres du Père.
- Chacun va suivre instinctivement ce qui lui correspond.
Si on cherche à appartenir à un groupe bien
identifié et organisé qui nous apportera sécurité et apaisera notre conscience,
la religion et ses enclos correspondront à notre besoin.
Or, si on a soif de vérité et d'amour, c'est Jésus le fils de Dieu qui nous intéressera et on sera prêt à payer n'importe quel prix pour le suivre.
Alors mes frères et sœurs, relevons la tête car notre délivrance approche...non elle n'approche pas, elle a déjà eût lieu. Nous sommes déjà sortis de l'enclos, nos liens ont été coupés, nous sommes un peuple libre et soyons en fiers, nous marchons derrière notre roi.
Nous ne marchons pas a côté de notre roi, nous marchons derrière lui. Cette distinction n'est pas anodine.
L'Arche de l'Alliance précédait toujours le peuple dans son déplacement. C'est elle qui a traversé le Jourdain en premier, puis Josué et Israël, car il y a toujours un ordre divin.
Josué 3:3-4 confirme que le peuple Élu suit parfaitement les traces du Seigneur et que cela leur demande attention et vigilance de leur part, vu leur éloignement de plus d'un kilomètre, l'un de l'autre ( "Mais il y aura entre vous, les enfants d’Israël et elle, l'Arche de l'Alliance une distance d'environ deux mille coudées: n'en approchez pas").
Si nous marchons à côté de lui, alors les œuvres du Père ne nous précédent pas.
De même il ne marche pas à notre place, dans les difficultés.
Cela me rappelle une jolie histoire que l'on nous racontait autrefois, où un croyant en vision revoyait sa vie sur terre.
Il voyait 4 traces de pas au sol (on lui disait que c'était celles de Dieu et les siennes côte à côte) et parfois, il ne voyait que seulement 2 traces. Alors posant la question au Seigneur, il lui répondit que lorsqu'il n'y avait que deux traces de pas c'était les pas de Jésus, car dans l'épreuve, le Seigneur le portait.
Or, si on a soif de vérité et d'amour, c'est Jésus le fils de Dieu qui nous intéressera et on sera prêt à payer n'importe quel prix pour le suivre.
Alors mes frères et sœurs, relevons la tête car notre délivrance approche...non elle n'approche pas, elle a déjà eût lieu. Nous sommes déjà sortis de l'enclos, nos liens ont été coupés, nous sommes un peuple libre et soyons en fiers, nous marchons derrière notre roi.
Nous ne marchons pas a côté de notre roi, nous marchons derrière lui. Cette distinction n'est pas anodine.
L'Arche de l'Alliance précédait toujours le peuple dans son déplacement. C'est elle qui a traversé le Jourdain en premier, puis Josué et Israël, car il y a toujours un ordre divin.
Josué 3:3-4 confirme que le peuple Élu suit parfaitement les traces du Seigneur et que cela leur demande attention et vigilance de leur part, vu leur éloignement de plus d'un kilomètre, l'un de l'autre ( "Mais il y aura entre vous, les enfants d’Israël et elle, l'Arche de l'Alliance une distance d'environ deux mille coudées: n'en approchez pas").
Si nous marchons à côté de lui, alors les œuvres du Père ne nous précédent pas.
De même il ne marche pas à notre place, dans les difficultés.
Cela me rappelle une jolie histoire que l'on nous racontait autrefois, où un croyant en vision revoyait sa vie sur terre.
Il voyait 4 traces de pas au sol (on lui disait que c'était celles de Dieu et les siennes côte à côte) et parfois, il ne voyait que seulement 2 traces. Alors posant la question au Seigneur, il lui répondit que lorsqu'il n'y avait que deux traces de pas c'était les pas de Jésus, car dans l'épreuve, le Seigneur le portait.
Cette histoire est belle mais totalement fausse.
Pourquoi ?
Parce que le Seigneur ne porte personne. Il ne fait pas de son peuple, des infirmes : il rend ses jambes a celui qui est boiteux.
Il ne fait pas non plus des assistés.
Au contraire, il les fortifie et leur donne du courage et il fait de ses enfants des fils.
C'est vrai qu'il n'y a que 2 pas au sol dans l'histoire et jamais 4.
Ces traces ce sont les siennes (celles du Seigneur) mais aussi les nôtres. Car nous mettons nos pieds dans ses traces.
Nos pas sont
mêlés, C'est cela marcher librement par L'Esprit.
On ne voit qu'une seule trace de deux pieds car tout disciple accompli est comme son Maître, ils ne font qu'un.
C'est une nouvelle dimension de la foi.
Nous nous devons en tant qu’Élu d'entrer dans la plénitude de Dieu dans ces 4 dimensions que sont la largeur, la profondeur, la longueur et la hauteur de son amour) Éphésiens 3:17-18.
Aussi rétablissons mes frères et sœurs ces deux Entités, ces deux dimensions divines que sont l'amour et la justice. Elles marchent ensemble dans une même trace, dans un même pas.
Ne citons pas Jean 3:16 isolé de son contexte.
Mais citons Jean 3:16-17-18-19-20-21, sinon c'est un faux Évangile qui est annoncé.
Ne retirons pas la justice de l'amour de Dieu.
Quand Nicodème rencontre Jésus, le Seigneur lui dit que pour naître de nouveau, il doit naître d'eau et d'Esprit. Il doit satisfaire premièrement à la justice de Dieu, sa repentance, recevoir le pardon de ses péchés, puis recevoir l'amour de Dieu à travers son Esprit. c'est toujours dans le chapitre 3 de l’Évangile de Jean.
Jésus confirme lui-même la Vérité de l’Évangile basée sur ces deux dimensions de la foi.
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