Par Eric
Ruiz
Souvent on
a tendance à dire que les mots ne sont pas révélateurs de la vérité.
C’est vrai
en parti, mais en parti seulement, car on ne peut pas dire, par exemple, que même
si nous l’exprimons différemment, nous avons tous le même Dieu.
Souvent on
fait l’amalgame avec les religions monothéistes entre elles : en
disant : en fait, elles ont le même Dieu. Les musulmans, les chrétiens, les
juifs, ils ont tous le même Dieu.
Derrière
les noms de Jésus, Allah, Jéhovah, n’est-ce pas la même entité spirituelle,
non ?
Eh bien
pas du tout.
Disons-le
tout de suite : Le dieu de l’Islam, n’est pas un dieu de paix, c’est un dieu
de colère qui aime la guerre.
Pour
exemple, la sourate 5 verset 33 dit : « il y a une récompense pour ceux qui font la guerre contre Allah et son
messager…c’est qu’ils soient tués ou crucifiés, ou que soient coupées leur main
ou leur jambe opposées ou qu’ils soient expulsés du pays. ».
Le Coran
montre Allah le très haut, l’unique, le souverain qui aime être adoré lui-seul ;
il est d’une pureté inégaléé et inégalable ; il est « audient omniscient », parce qu’il
sait tout et voit tout ;mais le hic et qu’il ne partage pas sa gloire avec
l’homme, car c’est lui et lui seul la gloire. il n’a aucun fils incarné ou aucun
fils à préparer (« il est trop
glorieux pour avoir un enfant » sourate 4 verset 171) ; ce qui
signifie qu’il ne permettra à aucun homme de pouvoir l’égalé ; et il est
par-dessus tout : dur et intransigeant avec les infidèles et les mécréants.
On observe
souvent à la fin des versets (comme pour rassurer un peu le lecteur) : « Allah est Pardonneur et Miséricordieux ».
Mais, où se trouvent la miséricorde,
le pardon, la grâce divine ?
Pour les
mécréants : « Allah leur
montrera leurs actions source de remords pour eux, mais ils ne pourront pas
sortir du feu »( sourate 2 verset 167).
Le salut
d’Allah est pour ceux qui le méritent par leurs actes et leurs rites ;
et pour les autres , c’est le feu (l’enfer) qui brûle éternellement. « Allah est dur en châtiment ! »
(Verset 165) dur en punition (verset 196)
dur avec les mécréants…
Donc
beaucoup de ceux qui aiment l’islam sont inflexibles, ils aiment, la dureté,
l’intolérance l’intransigeance, bref la guerre.
En tous les
cas c’est ce que nous montre le Coran, qui n’est pas implicite (il n’y a pas de
paraboles ou de récit voilé où l’interprétation est difficile, mais c’est une
succession de lois, de préceptes, c’est un ensemble d’écrits juridiques comme
un code civil ou un code militaire)
Eh bien le Coran va dans le sens du talion
(œil pour œil) et même parfois bien au-delà : « s’ils vous combattent tuez-les ! telle
est la rétribution des mécréants » (verset 191).
L’amour du
prochain est moins mis en avant que la rétribution, la réprimande, le châtiment
des actes de chacun.
« Aimez
vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous
haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent », donner son manteau à celui qui le réclame,
tendre l’autre joue…Mais ces actes qui mettent un comble à l’amour ne figurent
pas dans les écrits coraniques qui vont plutôt dans un sens opposé et radical.
Vous me
direz à raison : qu’il y a des islamistes modérés, qui aiment de la sorte
en faisant du bien à ceux qui les méprisent ou les maltraitent.
Oui, parce qu’ils ne sont pas islamistes dans
l’âme.
Ils ont
décidés de ne pas s’opposer, de ne pas faire la guerre à la doctrine de guerre.
Ils aiment
leurs ancêtres et veulent conserver la culture qui émane de l’Islam.
Mais (il faut
le dire aussi) beaucoup ont peur de quitter cette religion. Peur des
représailles, peur des conséquences,
La sourate
3 verset 85 dit : « Et
quiconque désire une religion autre que l’Islam, ne sera point agréé. Et il
sera dans l’au-delà parmi les perdants » ;
« Craignez Allah ! »
Ce
commandement revient sans cesse dans le Coran (« craignez-moi si vous êtes
croyants » dit un verset). Pourquoi une telle menace, un tel appel à la
crainte, alors que la Bible emploi ce mot plutôt dans le sens inverse « ne craignez pas » ? ou
alors en montrant que la crainte vient naturellement avec l’Esprit :
« ils furent saisis de crainte »?
La crainte
donnée comme un ordre, fait se dresser une haute muraille religieuse et la
captivité est une de ses principales forces.
Attention,
je ne suis pas en train de faire un procès aux musulmans, mais en train de
faire comme avec le christianisme ou le judaïsme : de relever, de mettre
la lumière (Apokalopsis en grec : l’apocalypse) sur ce qui est vrai comme sur
ce qui est faux.
Le
chrétien, comme celui qui met sa foi dans la Thora et qui ne s’est pas converti
et reconverti, deviendra inévitablement un islamiste dans l’âme,
simplement parce que toute religion prône la crainte, qu’elle est rigide,
intransigeante et qu’elle pousse au sectarisme et à la destruction.
Quand je vois la relation
qu’ont des chrétiens avec Jésus, la relation qu’ont des juifs avec le Dieu d’Israël
et des musulmans avec Allah, c’est le même dieu qu’ils invoquent et vers qui,
ils se soumettent dans la crainte et la rigidité des préceptes stricts,
appliqués point par point.
Ils sont si scrupuleux, si
pointilleux, à la virgule, à la lettre près.
Ce qui
passe en premier, c’est alors, l’obéissance stricte aux textes saints,
l’obéissance à un ensemble de rites et de lois.
Le Coran
veut dire « La récitation ». Des musulmans récitent des sourates en
prières à heures fixes, comme des catholiques récitent des chapelets entier de
prières, comme aussi des protestants récitent des versets bibliques… ne
croient-ils pas tous dans le même rite : la récitation ?
La parole
récitée posséderait alors un pouvoir inégalé.
Réciter
inlassablement des paroles enivre l’esprit, cela fait tourner la tête et donne
l’impression d’être rempli de mots saints ; cela donne l’apparence d’une
sainteté plus grande.
Mais aussi
cela donne l’impression que tout est
prévu d’avance, alors que la vie avec Dieu est tout simplement
l’inverse : une aventure au quotidien où justement, l’Esprit saint s’invite au moment où l’on ne l’attend pas forcément.
Mais cela
prouve une chose :
Que ceux
qui récitent ont peur d’être autre chose que des serviteurs d’un dieu
inaccessible et c’est pourquoi ils le
resteront (serviteur). Ils n’auront jamais d’autre statut que celui de
serviteur car ils auront toujours peur d’échapper au pardon de Dieu. Réciter par
cœur, revient alors à se rassurer sans cesse. C’est une échappatoire tout
simplement à la liberté en Christ.
Le Coran
dévoile par conséquent cette relation dominant-dominé : maître-serviteur
par un constant monologue de Dieu
envers l’homme. Ce monologue est exactement le même par celui aussi qui lit sa
Bible avec des yeux légalistes : il ne voit pas un Dieu incarné, qui vit
et se plait au milieu des hommes régénérés, mais un Dieu séparé de sa création,
qui l’oblige d’une certaine manière à rentrer dans une histoire où tout est établi
à l’avance, une histoire immuable où les jours de chacun sont prédestinés.
De plus, la
vie de ses croyants-là et une lutte
incessante. Ils luttent contre des adversaires, ils luttent contre un monde
hostile et injuste envers eux, ils luttent tous, contre leurs mauvais
instincts, sans jamais pouvoir s’en séparer.
ils
veulent à force d’efforts revenir en arrière, à leur nature ancienne, mais ils
devraient plutôt changer fondamentalement de nature (mais sans la conversion et
la repentance, c’est impossible !).
Donc, dans
ce sens pragmatique : toutes les religions se valent, car il y a beaucoup
d’islamistes et très peu de vrais croyants dans toutes les religions.
Tout ce qui est « isme » renvoie à la subversion de la
révélation, à la crainte, à la violence et pour finir à la guerre.
C’est
pourquoi un musulman qui se converti au christianisme peut toujours rester
musulman ; il n’a pas de gros efforts à faire, il a simplement à changer
de livre (passer du Coran à la Bible, quoique la Thora et les Évangiles ne sont
pas des écrits interdits…Allah les aurait lui-même envoyé, Sourate 3 verset 3).
Mais celui qui a changé de lecture n’a pas changé de Dieu, s’il est toujours
aussi légaliste et méchant.
Alors oui,
vous aurez sans doute compris que les assemblées chrétiennes engendrent de nouveaux
convertis….à l’islam ; elles engendrent le même monstre terrifiant
légaliste et méchant.
Pourtant,
dans la Bible, Le Dieu d’Abraham, le Dieu de Jacob montre dès le début un caractère
bien opposé. Il n’est pas belliqueux, lui.
Il se
présente comme un Dieu de paix : Le schilo
Genèse
49 :10 Jacob vient bénir ses fils et prophétiser sur Juda de la manière
suivante :
« Le
sceptre ne s'éloignera point de Juda, Ni le bâton souverain d'entre ses pieds,
Jusqu'à ce que vienne le Schilo, Et
que les peuples lui obéissent. »
Le fils de l’homme, le fils de Dieu, le prophète
providentiel, c’est le schilo C’est un mot
hébreu qui signifie : le pacifique, Le tranquille, le repos.
Ici les peuples ne vont pas lui obéir par la peur ou par une
soumission forcée, ce n’est pas un guerrier comme Mahomet qui vient établir son
royaume, mais l’obéissance se fait par l’état de paix qu’il procure : le
schilo.
Et le son de la voix de Dieu ne se fait pas dans un bruit
de tonnerre, mais dans un doux murmure, comme avec le prophète Elie.
Donc le vrai croyant ne cherchera pas à savoir qui a raison
dans les religions…Est-ce le dieu des chrétiens ou celui des musulmans ou
encore celui des juifs ?
Non, il cherchera le seul et unique Dieu de paix et d’amour ;
ce dont il a besoin au plus profond de lui.
Quand on a soif, on cherche de l’eau, pas de la nourriture.
Donc un assoiffé ne pourra ni se contenter de la nourriture
du judaïsme, ni de celle du christianisme, ni de celle de l’islam car c’est le
même dieu, elle n’étanchera pas sa soif.
La femme de Samarie, elle qui n’était pas juive, en venant
boire à la source de Jésus ne venait pas embrasser une nouvelle religion. Jésus
lui dit : « les vrais
adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; ».
Voilà l’eau véritable qui seule désaltère
définitivement: elle ne provient pas de la lettre, mais de l’esprit et de ceux
qui préfèrent la vérité au mensonge, et donc qui ont choisi de se débarrasser
du mensonge qu’ils abritaient eux-mêmes.
Maintenant, la Bible nous met en garde contre l’autre dieu,
celui qui ne procure ni paix, ni tranquillité et qui oppresse et détruit :
Ce dieu de la colère va dès le début être congédié et
séparé de l’assemblée des justes :
« Maudite soit
leur colère, car elle est violente, et leur fureur, car elle est cruelle! Je les séparerai dans Jacob, et je les
disperserai dans Israël….Que mon esprit ne s'unisse point à leur assemblée!
Car, dans leur colère, ils ont tué des hommes… » (Genèse 49 :6-7).
Ici on ne s’adresse pas à des Égyptiens, c’est Jacob qui
donne une prophétie pour ses fils et ici c’est pour Siméon et Lévi. «
leurs glaives sont devenus des
instruments de violence ».
Le
jugement est dur pour ceux qui ont le cœur dur !
La terreur,
en fait, s’établit contre ceux qui courbent le dos devant ce dieu colérique qui
est annoncé dès la Genèse, au sein même des 12 fils d’Israël.
La Bible ne montre pas une
justice par les armes mais une justice faite par la paix.
Les âmes
sont gagnées par l’amour, un amour empreint de force par le sacrifice et non
par la crainte. Le véritable amour, bannit la crainte.
La colère,
quant à elle : c’est la puissance de la première corne de la bête de l’Apocalypse.
Cette
corne se caractérise par l’esprit d’Egypte. L’hébreu emploie "mitsrayim" signifiant
double oppresseur.
Pharaon
avait cet esprit doublement oppresseur en s’opposant à Moïse.
-La
première oppression est la captivité.
C’est cet
esprit qui crée l’esclavage, la colonisation, qui asservit les autres.
L’histoire des nations et des religions abondent de récits qui vont dans ce
sens.
-La deuxième
oppression provient de l’arrogance qui finit inévitablement dans la guerre.
L’arme est un glaive qui sert à exercer la domination et la vengeance, elle
sert à étendre son territoire.
Lorsqu’on
se réfugie en Egypte, on met sa « confiance
dans les chars et les cavaliers », nous dit le deuxième livre des rois
chapitre 18 verset 24.
Notre
époque, mais aussi toute l’histoire des nations est flagrante de cette
confiance émise dans le Dieu de la guerre.
Les
chars et les cavaliers islamistes
sévissent sur toute la surface de la planète ; pas seulement par « le
djihad » mais aussi par une autre
forme de djihad, dans les assemblées chrétiennes qui aboutit à la guerre et à
la destruction des lieux de culte.
Pareil,
l’histoire des croisades ont révélées des esprits cruels et meurtriers dans
tous les groupes, parmi toutes les nations (pas seulement chez les chefs
musulmans ou les chez les croisés, mais aussi chez les petites gens, eux aussi
remplis de haine et de vengeance) ;
De même
l’empereur Constantin très catholique (soi-disant converti à la suite d’une
vision de la croix de Christ dans le ciel) ne l’empêchait pas d’être un chef
militaire cruel et meurtrier au point de tuer son beau-père.
Cet esprit
mauvais s’associe à une autre corne de la bête : Balaam (prophète cherchant
à égarer les israélites qui avaient suivi Moise) et qui signifie : « destruction
du temple ».
(Juste une
aparté pour revenir sur la prophétie d’Esaïe 30 :3
« La
protection de Pharaon sera pour vous une honte, Et l'abri sous l'ombre de
l'Egypte une ignominie. ».
Le déshonneur et la honte sont pour ceux qui viennent
détruire et déporter des innocents, mais aussi ceux qui se sont mis sous la
protection de ces meurtriers. Appartenir au groupe ou à la religion de ceux qui
détruisent produit ce sentiment d’amertume,
quel que soit la religion : musulmans, Juifs ou chrétiens.
Le Dieu
biblique, quant à lui, n’incite pas au crime, ni à la violence proportionnée.
L’Evangile
de Jésus-Christ n’est pas fondamentalement nouveau par rapport à celui de
Moïse.
La circoncision
de cœur, l’amour profond, le pardon est toujours ce qui va départager, diviser
et séparer les personnes, les familles et les peuples.
Mais il n’y
a jamais, pour personne, de condamnation définitive.
Salomon
roi d’Israël, désobéit, se prend pour Dieu lui-même, sa sagesse, son or, sa
réputation lui monte à la tête. C’est son Royaume, après lui, qui sera divisé ;
lui tombe dans la dépression, mais il n’est pas détruit. Il est enterré aux
côtés de ses ancêtres.
Car ce
n’est pas l’homme qui a la possibilité de revenir vers Dieu, mais c’est Dieu
lui-même qui a toujours décidé de revenir vers les hommes.
« Je
ne veux pas contester à toujours, ni garder une éternelle colère, quand devant
moi tombent en défaillance les esprits, les âmes que j'ai faites » (Esaïe 57 :16).
« Dieu ne
conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colère à toujours; »
Psaumes 103 :9
Voilà ce que Dieu demande à tous en contrepartie :
« Reconnais seulement
ton iniquité, Reconnais que tu as été infidèle à l'Eternel, ton Dieu,
Que tu as dirigé çà et là tes pas vers les dieux étrangers, Sous tout arbre
vert, Et que tu n'as pas écouté ma voix, dit l'Eternel. »(Jérémie 3 :13).
Donc le Dieu de la Bible est compatissant, lent à la
colère et pour finir libertaire ; il délie les liens, il fait grâce aux
opprimés, il ne se détourne pas de celui qui crie à lui, et il adopte des fils
en les baptisant de son esprit.
Quel grand écart comparé au dieu de l’Islam qui est très
possessif, arrogant et intransigeant… et disons-le : extrêmement oppresseur
comme l’Egypte.
Le prophète Jérémie avertit les croyants en leur
interdisant d’aller en Egypte pour y demeurer.
Pourquoi ?
Des juifs se convertiraient-ils à l’Islam ?
Non, l’aveuglement va dans les choses profondes de la foi.
Se mettre en colère, rentrer en guerre contre les autres,
les rendre captifs de ses passions, leur faire craindre ses réactions et ses propres
idées, c’est cela être un Pharaon et forcer l’autre à rentrer en Egypte.
Instaurer une théocratie par la force, la cruauté en s’emparant
de tous les pouvoirs (religieux, politique et juridique) c’est utiliser une force
de dissuasion illicite que l’on retrouve partout ( dans les assemblées
chrétiennes comme dans les synagogues ou les mosquées).
Les démons ont ce pouvoir lié à la colère. Daimon est une
construction de deux mots grecs : « Daio » qui signifie feu et de « Haima »
qui signifie sang. Les démons c’est le feu dans le sang.
Lorsque nous prenons l’expression pour identifier un
caractère : nous disons parfois c’est un sanguin.
Un « sanguin », c’est un colérique, une personne
qui a le feu dans sang, qui part au quart de tour, qui s’emporte rapidement et
devient violent.
Voilà comment peux s’exprimer le Pharaon qui est en nous si
nous le laissons prendre place.
Le Coran est un autre évangile ; un évangile de
guerre, il met en scène l’histoire biblique mais en retire l’essentiel :
le sacrifice de Issa , (Jésus) et sa fonction de Fils né du Père pour accomplir
la purification et le rachat dont chaque être humain a besoin.
La Thora n’est pas un ensemble de livres contradictoire,
mais tout comme les Evangiles, si le cœur est mal disposé on y verra la même
chose que dans les écrits du Coran.
Que recherchez-vous
en Dieu ? Un esprit de guerre ou un esprit de paix ?
Si c’est celui de la guerre n’importe quelle religion vous
l’apportera. Si c’est la paix : un seul et unique Dieu vous
comblera : le Saint-Esprit.
Il s’agit par conséquent de ne pas montrer encore une fois
un ennemi hors de soi mais un ennemi en soi, celui de « l’esprit de
l’Egypte ».
C’est cet esprit mauvais et puissant qui vit dans le croyant
sûr de sa voie, qui craint et se fait craindre et qui est intransigeant, violent
(pas forcément en acte mais en tous les cas en paroles) vis-à-vis des
incroyants ou de ceux qui ne croient pas comme lui.
Voilà le démon, voilà l’esprit mauvais qu’il faut chasser.
Si ce démon vit en vous, priez jeûner et éloigner-vous de
toute violence, et de tout jugement sur les autres.
Amen
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