dimanche 20 octobre 2019

QUI EST LE TÉMOIN FIDÈLE ET VÉRITABLE D’APOCALYPSE 3 :14 ?

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Par Eric Ruiz

Chaque mot dans la Bible est inspiré et chaque mot possède un sens qui bien souvent nous a échappé jusqu’ici ou qui nous échappe toujours; et la plus grande preuve de notre ignorance est d’avoir affirmé avec certitude une vérité qui n’était en fait qu’un mensonge dit et répété par tout un groupe.

Quand nous lisons par exemple le livre de l’Apocalypse, on nous a enseigné depuis tellement d’années que ce livre parle du futur ; que ce livre parle d’un temps pour la fin, la fin du monde, le jugement dernier.
On a limité une œuvre inspirée à une petite compréhension humaine, qui souvent ne cherche qu’à comprendre dans le seul but de se rassurer ou de se consoler.
C’est pourquoi d’une manière générale : « on préfère une illusion qui nous sécurise, qu’une vérité qui nous inquiète et nous angoisse » ;
Ce processus mental (qui préfère l’illusion moins déstabilisante que la vérité), étouffe la vérité, et pourtant c’est le moteur de TOUTES nos décisions.
Ce mode de penser provient du monde animal mais pas du monde spirituel d’où nous provenons.
Pour voir les choses autrement il faut naitre d’en haut.
Comment chercher la protection ?
Par le consolateur, l’Esprit saint c’est lui qui nous rassure vraiment et nous console complètement.

C'est pourquoi « la temporalité (la valeur du temps) » est devenue un refuge pour les croyants infidèles.
Comment voient-ils les choses ?
Eh bien, tout ce que la Bible leur montre et qui est source d'inquiétude c'est pour le passé, c'est pour un autre temps, un temps révolu, c'était sous la loi (la loi de Moïse).
Par contre l'illusion : c’est de se croire protéger en étant, à l’heure même, dans le temps présent sous la grâce.
La grâce à la figure d’une gomme, d'un effaceur. Elle efface les inquiétudes, comme elle effacerait nos tâches et nos imperfections en nous faisant oublier qui nous sommes réellement ;
Et tout ce qui est de l'espoir serait soit dans un autre temps, au ciel, ou soit dans un futur proche qui tomberait là, sur soi, sans qu'on s'y attende, comme une délivrance, par un enlèvement.

À partir de là, comment peuvent-ils espérer avoir les yeux ouverts sur la Bible, alors qu’ils se sont créés une histoire rassurante certes, mais fausse?

Et d’autant que personne n’ose contredire leurs dogmes, par peur de se retrouver sous le châtiment et la malédiction des fléaux décrit dans l’Apocalypse (Apocalypse 22 :18)

Ce qui nous ramène évidement à l’Apocalypse, « Apocalupsis », le livre de la révélation, de la lumière :
Ce livre est intemporel ; il ne peut en aucun cas se limiter à un temps défini pour se rassurer ou pour éloigner nos angoisses.
Donc futur, présent et passé se voient, mais autrement.
L’Ecclésiaste, (ce livre écrit par la sagesse de Salomon), nous a communiqué une vérité : à savoir comment Dieu gère le temps : « Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil ».
Alors on peut dire oui, mais c’est Salomon qui l’a écrit, et Salomon a chuté et Dieu l’a châtié en dispersant son héritage.
Comment savoir si le fils de David ne s’est pas trompé dans ses écrits ?
Eh bien, hormis le fait que l’histoire va aussi dans ce sens,(celui d’un éternel recommencement) Dieu ne se repend pas de ses dons.
Et ce qui est sûr, c’est que la sagesse que Salomon a reçue de Dieu ne montrait pas sa sainteté, il n’était plus en odeur de sainteté pour notre Père.
La sagesse est différente de la sainteté ;
Prenons un autre exemple :
Balaam qui prophétisait qu’Israël était un peuple sous la bénédiction de Dieu, disait la vérité alors qu’à d’autres moments il incitait les femmes israélites à l’infidélité.

Prenons un autre témoin, mais cette fois-ci, pour reparler de l’intemporalité :
Les âges de l’Eglise, que nous trouvons dans les trois premiers chapitres de l’Apocalypse :
Ces âges ne concerneraient-ils  seulement que l’Eglise du temps des apôtres ? Ou l’Eglise durant un peu plus de deux milles ans ? ou encore la future Église ?

Et l’Eglise de Laodicée, échappe-t-elle à cette loi ?
A qui s’adresse le message de Laodicée ? Est-il pour la dernière Église en particulier ?

J’avais reçu par l’Esprit saint, le 15 mai 2015 que cette lettre dévoilait le grand plan de Dieu, avec en première partie : le jugement, ensuite la repentance, puis, la justice, le renoncement, la purification, l’adoption et pour finir la gloire partagée ; bref s’était la révélation des 7 tonnerres d’Apocalypse 10, gardés secrets par Jean.
Par exemple : Deuxième tonnerre  « Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repents-toi ».(Apocalypse 3 :19)
D’une manière générale, ce verset s’adresse à tous les âges, à tous les temps : Se sentir repris et châtié par le Seigneur sont deux très bonnes choses. Il est de tout temps urgent de se repentir car qui sait si « cette nuit ton âme ne te sera pas demandée ».

Par conséquent, empresses-toi (qui signifie sois zélé) de te repentir !
-Dès que tu sens tes désirs reprendre le dessus, sois zélés, empresses-toi de te repentir.
-Dès que tu sens ta foi diminuer, sois zélés, empresses-toi de te repentir.
-Dès que tu constates un manque de pardon de ta part, sois zélés empresses-toi de te repentir.
-Dès que tu te mets à critiquer, à dire du mal d’autrui, sois zélés pour te repentir. 
-Enfin, si tu ressens le besoin d’une autre connaissance, d’un autre soutien que celui de Dieu, sois zélés pour te repentir.

Ces tonnerres sont par conséquents intemporels. La repentance concerne tous les âges de l’humanité. Dieu ne change pas et ses tonnerres non plus.

Maintenant, dans Apocalypse 3 :14 : nous lisons « Ecris à l'ange de l'Eglise de Laodicée: Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu »:
Les mots ont du sens et ils se comportent comme des indices. Pourquoi Dieu se présente-t-il ici avec 3 noms différents?
Regardons de plus près ce premier nom :
« Voici ce que dis : le commencement de la création de Dieu ». 

Pourquoi notre Père céleste prend-il ce nom pour dicter son message à Jean ?

Eh bien, parce qu’il veut dire que ce message a un temps bien marqué.
Il concerne aussi et en premier le début, le commencement de la création.
Au commencement, Dieu nous connait, il sait ce dont nous sommes capable, puisqu’il « connait nos œuvres » (on lit cela au verset 15) ; et par conséquent il sait que nous sommes tièdes, c’est-à-dire ni froid ni bouillant pour lui, nous sommes alors pour lui dans la pire des conditions : Nous sommes vomissables.
« Je connais tes œuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche ».
Voilà comment était la condition de l’homme au départ : Adam et Eve étaient dans cette même condition ; tous d’eux étaient vomissables, au commencement de la création.
Pourquoi ?
Parce qu’ils se suffisaient déjà à eux-mêmes ; ils n’avaient besoin de rien, ils étaient ignorant, mais ils se comportaient comme s’ils avaient toute la connaissance, toute la richesse ; ils se sentaient intelligents, lucides et autonomes.

Par conséquent, comprenons bien que le péché originel, la désobéissance, n’était pas une erreur ou un choix de leur part ; c’était la seule possibilité que pouvait faire l’homme comme la femme.
C’était un fait établi. Le deuxième nom de celui qui parle à Jean, s’appelle : « l’Amen » qui signifie qu’il en soit ainsi. C’est encore une confirmation que la chute d’Adam et Eve est un fait établi, il devait en être ainsi. Ils devaient être tièdes.

Adam et Eve (comme n’importe quel humain d’ailleurs) n’étaient pas en mesure de surmonter la tentation.
Et aujourd’hui s’il y a autant de croyants qui ont des problèmes avec le péché, c’est bien la preuve que rien n’a changé et ne changera, sauf et à la seule condition, qu’ils changent de nature.
La tentation était une épreuve dont les choix coulaient de source.
Un poisson ne peut pas faire le choix de rester dans l’eau ou de sortir de l’eau.
Il n’a pas été conçu pour respirer à l’air libre ; et l’homme n’a pas d’autres choix que celui du péché. Il peut faire comme le poisson quitter un petit moment son élément naturel, mais très vite il va s’étouffer et manquer d’air, c’est ce qui s’est passé en Eden et c’est ce qui se passera toujours avec la religion.

Seul Christ (le deuxième Adam) a montré qu’il existe une autre possibilité de choix avec lui, en lui, et lui en nous, mais il faut naître d’en haut.
Cette naissance nous permet alors réellement de pouvoir faire un vrai choix (mieux que le poisson), entre respirer à l’air libre ou rester dans l’eau. Voilà cette vraie liberté en Christ.
Et un croyant est destiné à respirer à l’air libre ; son milieu naturel est surnaturel.
Donc au départ, nous sommes vus comme Jésus a vu Nathanaël : « je t’ai vu avant sous le figuier, je te connaissais bien avant de te rencontrer ».
C’est pour cela qu’au départ, Dieu avait vu Adam et Ève dans le jardin, et que leurs œuvres étaient connues avant même qu’ils les réalisent.
Parce que naître homme ou femme ne laisse pas d’autre alternative que d’être tiède.
C’est ce que nous inspire la chair avec ses passions et ses désirs : la tiédeur vomissable, le compromis, l’arrangement, la demi-mesure, la balance fausse, les poids inexacts ; bref le mensonge.

Ce constat, c’est à la fois un constat rassurant mais aussi ne le cachons pas, inquiétant, c’est vrai.

·       Rassurant d’abord : parce que Dieu a vu notre repentance avant de voir notre chute, il a vu Nathanaël sans fraude, plutôt que tiède. Dieu ne tient pas compte de notre temps d’ignorance, de notre manque de lucidité ; et que son plan n’est pas de nous exterminer mais de nous sauver et de nous faire évoluer, de faire de nous ses héritiers. Il annonce, c’est vrai son plan en disant que nous ne sommes pas bouillant et même plus : vomissables ; Mais il n’en reste pas là : C’est justement des âmes bouillantes pour lui qu’il envisage avec nous.
·       Néanmoins, ce constat est inquiétant aussi, parce que nous sommes repris, châtiés à chaque faux pas (même si c’est pour une bonne raison, parce qu’il nous aime). Et que ce châtiment est plus ou moins long et plus ou moins dur selon notre capacité et notre ténacité à nous rebeller (et je fais référence là à une autre intemporalité : les sept coupes de colères de Dieu qui angoissent les esprits religieux puisqu’ils en ont fait un temps très lointain, à la fin des temps). Je ne fais que redire ce que Daniel prophétisait quand il disait que dix cornes, dix rois s’opposeront au Royaume et opprimeront les saints du Très-haut en espérant changer les temps et la loi (Daniel 7 :25)

Donc, tout se paye et tout à un prix et les conséquences devraient inquiéter ceux qui refusent d’acheter de Dieu de l’or éprouvé par le feu. Et qui préfèrent (comme je l’avais dit il y a pas si longtemps) la contrefaçon (qui est la fausse parole, le faux sacrifice) à de l’or véritable (la vraie parole, le véritable sacrifice).

Au final, Elohim rassure les saints et inquiète ceux qui persistent dans le mal ; Pourtant Dieu n’a jamais été un tortionnaire, ni un despote et il ne juge pas son peuple seul, à la manière d’un grand monarque.

Je parlais de mots clés au début du message. Il y a aussi d’autres mots clés que j’ai lus et un troisième nom de Dieu : « le témoin fidèle et véritable », qui parle à l’ange terrestre.
« Ecris à l'ange de l'Eglise de Laodicée: Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable. »
Qui est ce témoin qui est à la fois fidèle et véritable ?
A la quasi-unanimité on aurait tendance à dire : le Fils de Dieu, Jésus, ou le Messie.

Ce n’est pas faux, mais c’est encore penser très partiellement. Et la révélation qui est progressive suit l’évolution de Dieu en nous.

Alors, revenons à l’esprit de vérité: celui qui est fidèle, il est resté fidèle, il a persévéré dans la sainteté, il a persévéré dans les commandements de Dieu, il a gardé son amour, voilà son témoignage et donc l’esprit de vérité demeure en lui…il est devenu par conséquent véritable, par sa fidélité.

Donc « Christ en nous » : c’est « le témoin fidèle et véritable ».

Et c’est là tout l’amour et la complicité de Dieu unit à ses fils. « Faisons l’homme et la femme tièdes, esclaves du péché, infidèles, mais permettons qu’en Christ ils puissent changer de nature et redevenir fils, fidèles, véritables et héritiers du Père  ».
Je ne blasphème pas, cette parole pourrait sortir de la bouche de « Christ en nous ». Tout ce qui est dit à Laodicée est prononcé par Christ en nous, et nous en Christ.
C’est Sion, c’est toute une ville qui prononce la justice, une ville qui était  infidèle et qui prononcera les paroles pour l’ange de Laodicée parce qu’elle est devenue véritable ; Laodicée, cela signifie : « justice du peuple »… de quel peuple ? Le peuple de Dieu ; c’est la justice du peuple de Dieu qui est proclamé à Laodicée (vous m’avez suivi ? c’est encore Christ en nous ; Laodicée c’est Christ en nous).

Et Jésus, fils de Dieu, comme nous, les autres fils, nous sommes des colonnes du temple et nous savons et nous annonçons comme une seule louange, d’une même voix, d’un seul cœur, d’une seule âme, nous annonçons notre combat contre le péché, notre sacrifice et pour finir nous annonçons notre victoire : car « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône : » (Apocalypse 3 :21).
Donc, si nous avons bien suivi,  personne ne subit le choix et l’influence d’un être supérieur ou d’un commandement autoritaire.
Il n’y a jamais eu de manipulation ou d’acceptation forcée en Dieu.

Personne, aucun esprit, ne peut se sentir trompé, car nous avons tous (je dis bien TOUS) annoncé ces choses lorsque nous étions en Christ.
C’étaient nos propres paroles.

Eh oui nous avons tous dit : » je te conseille d'acheter de moi des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas ».

Nous avons dit cela…à qui ?

A l’être charnel que nous allions devenir en devenant un être terrestre.
Nous savions que nous allions devenir nus, aveuglés par l’orgueil et la convoitise.
Cela va loin, parce que si après avoir été oint sur cette terre, nous refusons cette parole par nos actes, nous sommes alors tout simplement en train de nous renier, de renier ce que nous avons dit au ciel et nous préférons la honte de la nudité à l’achat de vêtements blancs.
Nous rompons tout simplement le contrat que nous avons non seulement signé mais aussi écrit conjointement avec lui.
Nous montrons que la volonté faite sur terre par nos actes est bien différente de la volonté faite au ciel par nous-mêmes, en Christ.
La prière du notre Père ne doit pas être un mensonge «  Père que ta volonté soit faite sur terre comme au ciel…que Christ en nous soit réellement sanctifié ». C’est une prière juste si elle est manifestée ici-bas.

Quoi dire après cela, qui accuser ?
Dieu ? Certainement pas ; nous-mêmes ? Cela parait plus évident.
Voilà en tous les cas pourquoi celui qui persévéra dans l’iniquité et qui recevra un châtiment en guise de récompense, aura la bouche fermée et sera confus.

Donc ne persévérons pas dans le mal. Si nous voyons qu’il subsiste toujours des zones d’ombres en nous, ne faisons pas l’autruche et ne tombons pas dans l’illusion des dogmes. Car, s’il y a des témoins fidèles et véritables, c’est qu’il y a aussi des témoins infidèles et menteurs qui jouent un double jeu dangereux, très dangereux, pour eux-mêmes d’abord et pour les autres ensuite car ils se perdent en annonçant des choses pernicieuses.
C’est le Christ, c’est celui qui doit venir en ayant cette onction qui doit annoncer toutes choses selon la vérité.
Alors ne nous trompons pas de Christ, ne nous trompons pas de témoin.
Amen

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