Par Eric Ruiz
Pourquoi un tel titre de message?
Parce qu’il y a tellement d’idées et tellement d’interprétations en tout
genre.
Nous sommes dans l’ère de la confusion. (Babel, traduit par Babylone,
signifie confusion par mélange) ;
Ne sommes-nous pas installés dans ce siècle confus, où tout est mélangé, le
bien et le mal, le vrai et le faux, les vrais croyants et les faux oints ?
Alors je comprends qu’il y ait des blocages parmi les croyants sur des
doctrines nouvelles qui ressemblent pour certaines, à des mensonges déjà
existant.
Donc, je comprends le blocage que
vous pourriez avoir, par exemple, sur la réincarnation.
Ces doutes je les ai eues moi aussi ; vu que pour moi, jusqu’à il y a quelques temps, la
réincarnation avait l’odeur nauséabonde de la religion (et plus précisément de
la religion bouddhiste).
Je fuyais cela comme
la peste.
Malheureusement, comme
beaucoup de choses saintes, la religion a sali est empoisonnée l’eau pure de la
parole (semant l’incompréhension, le doute et récoltant le rejet, la
manipulation et même la moquerie, sur la révélation).
Pour en revenir à
cette doctrine de la réincarnation:
La première chose qui
est à mon sens le plus important, c’est qu’elle fait bien partie de la « doctrine d’amour » de Christ.
Elle libère, elle donne sa vraie dimension à
Dieu, qui vient sauver tout le
monde. Il est Sauveur avec un grand S
majuscule ; il a tout réconcilié en lui par le sang de la croix, ce qui
est sur la terre et dans le ciel ....pour que tous genoux fléchissent devant
lui et que toutes langues le louent.
Cela, c’est la porte d’entrée au ciel.
« TOUT », ce n’est pas une partie de
sa création.
Il n’y a pas de création poubelle, comme voudrait nous le laisser croire
certains discours religieux.
Le jugement dernier
n’est pas comme eux le voit, un point final ou une condamnation définitive
sur les œuvres mauvaises des impies.
Dieu créerait l’homme
à son image, mais au final, il y aurait une partie de cette image qu’il
brûlerait parce qu’elle lui a désobéit, que le cœur s’est endurci?
Mais attention, Dieu
n’est pas un homme pour s’endurcir à tout jamais dans la colère.
Dieu ne se sert pas
non plus de l’homme comme d’un objet de plaisir-déplaisir, pour sa gloire
et celle d’un petit groupe d’élites qu’il aurait choisi, mettant les autres,
les inutiles, au feu.
Toute la création lui
appartient et il est venu reprendre ce qui est à lui.
Jésus a dit qu’il ne
perdra personne.
Judas Iscariote sera-t-il
sauvé, alors ? Oui, il sera sauvé, mais sans doute pas avec les mêmes
récompenses que d’autres.
Ceux qui auront
persévéré dans la foi obtiendront des récompenses; Mais… pour ceux partis trop
vites n’ayant pu persévérer, qu’obtiendront ils alors?
Je crois qu’il y a
toujours cette pensée orgueilleuse, qui sommeille en chacun de nous et qui
demande à Dieu, en ayant déjà la réponse dans la question :
« Ne suis-je pas meilleur que ceux qui font
le mal ? »
Alors ne soyons pas
réducteur à notre nombril. Voyons avec le regard de l’aigle.
Il y a un seuil à
franchir.
Et le seuil de la porte du ciel quant à lui c’est:
Où vont toutes ses âmes perdues?
Où vont les avortons, les
mort-nés, les enfants morts jeunes, les suicidés, les criminels, les
accidentés, les homosexuels, les dirigeants, tout ceux qui ont renié le
Seigneur en se faisant Dieu à sa place.... cela en fait du monde, combien ?
Des millions de personnes, des millions d’âmes.
Excusez-moi : mais
quel gâchis, s’ils doivent disparaître à jamais !
Vont-ils pouvoir se repentir
en enfer?
D’une certaine manière
je dirais oui, car on peut revenir de l’enfer comme Jonas l’a fait, si l’on
conçoit que le feu brûle le corps mais n’extermine pas l’âme.
Le problème est : où
a-t-on placé l’enfer ?
Les ténèbres, qui sont
à la surface de l’abîme ne sont-elles pas sur la terre?
La vie terrestre peut
devenir un véritable enfer pour certains, ne croyez-vous pas ? (sinon regardez
autour de vous, tous ces gens qui vivent des choses abominables !)
La religion, elle,
condamne et brûlent définitivement ces âmes-là et c’est le cas de le dire, sans
état d’âme.
Sauf que, lorsqu’elle
ne sait pas quoi dire devant un enfant mort jeune, elle affirme qu’il y a sans
doute un coin dans le paradis pour lui, (beau contre-pied, sans trop se
mouiller et quel réconfort pour les parents, non ?)
Et comment réconforter
la mère d’un suicidé ?
La religion catholique
a trouvé le purgatoire et la prière pour les morts (avec autrefois des
doléances payantes, ou le commerce des indulgences).
D’autres, ne
s’embarrassent pas de ce détail et envoie le suicidé en enfer (pensant que
c’est un lieu éternel de tourment ou un lieu d’extermination) avec le diable et
ses anges.
Et pour d’autres?
Ils préfèrent la
formule du prêtre qui allait massacrer une ville de croyants cathares en criant
: « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens !»
Où se trouve le cœur de Dieu dans tout cela?
Où se trouve le consolateur (le
Saint-Esprit) que le Père nous a envoyé ? Est-ce une manière de consoler,
d’essuyer les larmes de celles et ceux qui se trouvent dans la détresse après avoir
perdu un être cher ?
En tous les cas, un
Dieu qui serait comme cela est aux antipodes de celui qui vit en moi.
Eugène Marbeau dans « Les remarques et pensées » (1901) disait une chose très
juste : « Pour
connaître le fond du cœur d'un homme, il suffirait de savoir quelle idée il se
fait du Paradis et comment il se représente l'Enfer ».
Alors, c’est
volontairement que je ne montre ici aucun verset biblique, pour éviter qu’encore,
encore et toujours… l’interprétation vienne semer son venin, sa dose
d’incrédulité ; mais la justice qui crie
dans nos cœurs est-elle celle de la condamnation ou celle du pardon?
Jésus-Christ est l’opposé de la
condamnation, il est la réconciliation.
Alors, si arrivé à la
fin d’une vie, le cœur de l’homme ou celui de la femme demeure dur comme un
cailloux, car il refuse de pardonner, eh bien : « il portera son enfer selon la mesure
de sa méchanceté »…d’une manière imagée, il sera comme une fleur qui se
fane et pourrit dans la terre, mais qui renaîtra au prochain printemps dans une
terre beaucoup plus aride, voire désertique, (pourquoi ?) pour affronter
une vie de difficultés encore plus grandes (c’est cela la graduation des coupes
de la colère de Dieu) ; et s’il lui faut plusieurs vies pour reconnaître
sa folie et briser son cœur dur et s’éloigner définitivement de sa propre
idolâtrie, alors, c’est que cela doit se faire ainsi ; et pour moi c’est la
patience de Dieu que j’y vois le plus; c’est cet amour perpétuel, qui n’a pas de limite
de temps pour retrouver celui qui s’est perdu.
Alors, ensuite il y a
la confirmation par l’Esprit.
J’ai reçu, sans m’y
attendre du tout, la révélation des deux résurrections. La deuxième
résurrection est loin d’être aussi heureuse que la première résurrection,
puisqu’elle est en Christ.
Ceux qui ont part à la
deuxième mort on part bien-sûr à la réincarnation....mais voilà, je ne convaincrais personne, car même
ceux qui sont déjà convaincus, doivent l’être, non par un homme mais par l’Esprit
saint qui seul convainc de péché de justice et de jugement.
Dernier point : suis-je un disciple qui cherche à faire d’autres disciples ?
J’enseigne simplement
ceux qui veulent m’entendre.
Mon Père, Dieu, lui,
rassemble ceux qui font sa volonté.
Alors, à quoi
servirait-il que je me perde en amenant la lumière sur moi ?
C’est plutôt éclairer
les autres (et leurs zones d’ombre) le plus important; et je n’ai par
conséquent aucune vocation à vouloir créer un nouveau mouvement, un nouveau
modèle doctrinal.
Je dis ce que le
Saint-Esprit a mis dans le cœur du croyant, qui est : soit déjà convaincu,
soit en questionnement puisque c’est ce qu’il a refoulé, ce qu’il a enterré en
lui.
Pourquoi la vérité se
présente-t-elle ainsi ?
Combien de croyants ont vécu selon les convictions des autres au lieu des leurs ?
Combien d’intuitions
spirituelles vraies ont dues être piétinées, enfouies dans le subconscient
d’enfants de Dieu ? Des dogmes religieux dressés comme des montagnes de
vérité sont venus remplacer par la loi, la liberté en Christ.
Il n'y a rien de pire que l'esclavage religieux !
La dernière question
que chacun doit se poser de manière urgente est:
« Suis-je suffisamment humble pour entendre les paroles de mon Père?
Suffisamment courageux pour préférer les pensées de Dieu aux traditions des
hommes ? »
Je prie que le
Saint-Esprit parle dans le cœur de ceux qui ont besoin d’être éclairé.
Mais, le problème de
la réincarnation (qui je le rappelle et la deuxième manière de ressusciter, la
première étant glorieuse, puisqu’elle est en Christ) cache un problème plus
profond : celui de l’esprit religieux.
Je le répète, COMMENT SAVOIR SI NOUS SOMMES CONDUITS PAR UN ESPRIT
RELIGIEUX plutôt que par Dieu ?
Il faut savoir que le problème nº1 de toutes les religions sans exception :
c’est le péché.
Pourquoi les religions pullulent, partout ; et pourquoi elles ne
régressent pas en nombre ?
C’est parce qu’elles cherchent chacune un moyen de cacher le péché.
Comme elles ne peuvent s’en débarrasser, elle le dissimule.
Qui n’a pas eu, ou qui n’a pas encore eu ce comportement récurrent ?
(écoutez-bien !)
« Je cherche à faire le bien; mais
le mal que je ne veux pas revient sans cesse à moi ».
La religion n’a jamais réussi à se débarrasser du problème du péché
et c’est pourquoi on trouve partout cette particularité du caractère religieux
qui cherche non pas la lumière, la clairvoyance et la vérité, mais la dissimulation.
C’est comme une tâche sur un vêtement, il n’y a que deux solutions : Soit
vous arrivez à la faire disparaître, soit vous y ajouter un morceau de tissu
supplémentaire pour la dissimuler.
Les bouddhistes ont trouvé une solution, leur morceau de tissu ressemble à
des résurrections infinies sous forme de réincarnation. Ils veulent s’amender
par un meilleur karma en rachetant leurs fautes au moyen de réincarnations à
plusieurs étages : végétal, animal humain.
Mais ils oublient une chose : c’est que l’animal et le végétal n’ont
pas péché car ils n’ont pas désobéi, mais ils sont soumis et gardés par l’homme
et ne sont pas créés à l’image de Dieu.
Seul l’homme est créé à l’image de Dieu.
Donc l’âme d’un animal ne peut renaître humain, alors qu’au contraire l’âme
d’un humain pécheur en renaissant humain toujours pécheur a encore le moyen de
changer de nature en se repentant.
Alors, les religions chrétiennes ont toutes les mêmes particularités :
elles cachent les fautes de leurs croyants dans des rituels qui se ressemblent
tellement :
Quels sont ces rituels ?
- Premier grand rituel :
LE LIVRE SACRE
Toutes les religions ont un livre sacré et surtout elles le font savoir :
il est plus saint que celui des autres.
Les juifs se réfère à la Torah et pour les plus érudits à la Kabbale ;
les musulmans au Coran et les catholiques ont leur missel et leurs livre des saints
dont la Bible fait partie ;
Les protestants ont leur Bible et les autres courants ont des versions
différentes : la Bible version Segond pour les uns, version Darby pour les
autres, etc. ; ils ont des versions révisées, dont certaines traductions
linguistiques « seraient » plus proche de l’original ;
Les mormons, eux, ont en plus leur propre livre, (le livre des Mormons). Les
témoins de Jéhovah possèdent une Bible bien à part avec la « traduction du
nouveau monde ».
Les différents courants évangéliques ont trouvé une astuce : Ils ont
quasiment la même Bible, mais c’est l’interprétation des écritures qui évolue. Ce
sont leurs grands théologiens qui fondent leur croyance biblique. Autant de
courants, autant d’inspirations et d’interprétations différentes.
Il y en a pour tout le monde et pour tous les goûts.
Et on continue à chercher la vérité dans ce venin diabolique ??!!
Il n’y a qu’à voir comment chacun entrevoit les temps de la fin pour s’en
apercevoir.
Tous les scénarios de l’apocalypse annonciatrice de la fin des temps sont
évoqués.
On est attiré inconsciemment, en fait, par l’explication reflétant le plus
ce que nos passions charnelles préfèrent ; et par voie de conséquences
nous réfutons ce qui nous fait peur et ce qui montre nos fautes.
Donc, l’interprétation c’est un
moyen astucieux, subtil et séducteur pour dissimuler les fautes.
2- ce qui nous amène au deuxième rituel :
Comment effacer nos péchés ?
Ce qui revient à la question suivante : Qui est l’animal de sacrifice ?
1- l’animal unique envoyé par le Père c’est l’agneau de Dieu qui ôte le
péché du monde. C’est le Fils de Dieu envoyé sur terre. C’est Jésus-Christ qui
l’a fait, lui, pour tous ceux qui croient en lui et qui naissent alors par le
don de repentance puis par le don de l’Esprit-Saint venant du Père ;
Mais on le sait ce
sacrifice est galvaudé par un sacrifice sans eau c’est-à-dire sans vrai repentance.
Si Elie le prophète n’aurait pas recouvert son sacrifice à trois reprises
de 4 cruches d’eau, jamais il n’aurait été agréé de Dieu et donc jamais
le feu du ciel serait descendu sur son sacrifice.
Pas de
repentance, pas d’esprit saint ; Pas de don de
repentance, pas de don du Saint-Esprit.
Et je ne sais pas si vous avez bien fait attention à ce passage du livre
des Rois, mais ce n’est pas Elie qui versa l’eau, c’est le peuple. C’est Elie qui
demande au peuple de le faire ; Ce qui est très intéressant, puisque là,
c’est le peuple qui se repent fortement ; (ce n’est pas une petite partie
des Israélites, non, ce sont toutes les tribus car 3 fois 4 cruches d’eau cela
fait 12 cruches d’eau, comme les 12 tribus)
Et c’est le peuple qui ensuite chassera et exterminera les faux prophètes.
La lumière ne brille pas sur Elie, elle brille sur le peuple.
C’est le peuple qui reçoit la lumière.
Tout le monde a les yeux rivés sur Élie ; Mais c’est le peuple qu’Elie
est en train d’enseigner pour l’amener à la conversion.
2- Deuxième animal de sacrifice : (Puisque le sacrifice de l’agneau de
Dieu a été occulté, alors nous avons un autre sacrifice)
L’animal immolé va être un jeune agneau d’un an, sans défaut ;
(c’est-à-dire ?) celui des plaisirs de la chair.
Se
purifier en se soumettant à une vie austère de privation en tout genre (Nous tombons
là dans les fameux interdits, le légalisme : « Tu ne feras pas ceci, tu
ne feras pas cela ; Tu n’auras pas de loisirs, tu t’abstiendras de vin, de
mariage, de sexe, de fréquentations qui souillent, Tu auras une vie quasi
monastique.... »
Ce sont les vœux de chasteté, de pauvreté et d’obéissance des catholiques
qui pensent, par leurs actes, atteindre la sainteté ; qui pensent inconsciemment que leur jeune agneau immolé,
sans défaut, va remplacer l’agneau de Dieu.
Mais quelle est la religion qui n’a pas son jeune agneau à brûler avec leur
listing d’actes obligatoires à pratiquer, pour montrer l’obéissance de leurs
disciples ? (montrez-la moi, cette religion qui n’a pas d’actes
obligatoires?)
3- Troisième animal de sacrifice : l’animal sacrifié est du gros
et du menu bétail, sans défaut (toujours); c’est un jour de la semaine : se soumettre à un
jour plus saint, qu’un autre (le Sabbat, le jour du Seigneur, le
jour de la prière collective pour l’islam.. ou chaque jour un bouddha différent
; et ce septième jour de la semaine est spécial car on y fait des actes
ritualisées et agréés.
4- Quatrième animal de sacrifice : l’animal sacrifié est ici,
n’est pas un animal, mais c’est un gâteau cuit de fleur de farine et d’huile,
le tout cuisiné sans levain (sans levain, pour signifier que cette offrande
n’est pas pour soi, pour se mettre en valeur); c’est son temps et son argent
que l’on dépense alors, ce sont des actions de générosité visibles
(Dons d’argent, œuvres de charité… On
soutient des associations caritatives et humanitaires, on visite les malades
dans les hôpitaux, on évangélise tout le monde, partout et à tour de bras...)
5- Cinquième animal de sacrifice : l’animal que l’on brûle ici
c’est du gros bétail comme le bœuf symbole de force et de communion ;
c’est celui qui est choisi par le collectif, par la communion des
« saints » (représenté par des fêtes purificatrices (jeûnes,
le ramadan, les pèlerinages, les regroupements de masse, les processions, les congrégations,
les célébrations, les séminaires, etc.).
Pour finir avec tous ces rituels : (que l’on a vu au travers du livre
sacré et des offrandes d’animaux) Ce sont bien sûr des sacrifices réels, mais
la question est: sont-ils agréables à Dieu?
La réponse est dure : Non !
Pourquoi ?
Parce que ces sacrifices, ces offrandes dissimulent toujours le péché.
Il
n’y a toujours pas de repentance. Et sans repentance on manque le but.
Le religieux qui a créé ou rejoint sa religion s’applique à suivre
scrupuleusement les rituels de son mouvement qui ne peut faire autrement que de
faire ses œuvres dans les ténèbres.
Ces sacrifices sont bons et agréables, s’ils sont faits uniquement avec un
cœur purifié.
Le problème c’est toujours celui de la profondeur de nos actes.
Nos réelles intentions.
Alors, ceux qui se disent athée, non croyants, ou encore ceux qui voient
Dieu partout dans la nature (un Dieu uniquement créateur) pensent être protégé
et sauvé de la religion.
Mais le sont-ils vraiment ?
N’ont-ils pas eux-aussi créé une autre religion à leur niveau ?
Derrière la religion il y a surtout l’esprit religieux ; et on ne peut pas
y échapper autrement que par une vraie relation divine.
Regardez : j’en avais parlé dans un précédent message sur les TOC (troubles
obsessionnels compulsifs qui deviennent évident chez la plupart des gens) mais
avoir ce trouble obsessionnel montre qu’il y a déjà un esprit religieux
derrière.
Quand on s’active à laver sans cesse ses vêtements, son corps, sa
maison...c’est qu’inconsciemment on s’empresse à vouloir enlever ses péchés.
Les athées recherchent un livre sacré dans une philosophie de vie, dans la
croyance aveugle de la science.
Ils partent en vacances comme en pèlerinage pour se laver dans les eaux
chaudes, croyant pour un moment s’être purifié.
Ils ont aussi leurs œuvres de charité (les restos du cœur, le téléthon
etc).
Ils ont de bonnes raisons morales pour respecter des valeurs qu’ils
estiment eux, avoir du sens.
Alors parfois quand cela les arrange, ils s’abstiennent de voler, de mentir
ou de tricher. Ils s’occupent du besoin des autres tant que cela correspondent
à leur besoin.
Non, je ne suis pas amer, je n’ai de ressentiment, ni de jalousie pour
aucun religieux.
L’homme est par définition un animal religieux, à partir de sa
désobéissance.
Donc je ne m’illusionne pas sur ma vielle nature, je sais d’où je viens,
moi aussi.
Mais maintenant que je connais le Père au travers du Saint-Esprit, je ne
regarde plus en arrière. Et donc je ne prends pas ce qui est bon dans une
religion et dans une autre et dans une autre encore… pour construire un nouveau
mouvement qui reviendrait à une nouvelle religion.
Je ne prends pas un tissu neuf pour le raccommoder à un vieux tissu, la
déchirure serait pire.
Jésus reconstruit le temple en 3 jours.
Alors que faire ?
Faire ce que l’Esprit Saint nous inspire. Pratiquer ses œuvres.
Est-ce faire des choses compliquées ?
Non, c’est tout simple : faire ce qui nous semble vrai, juste, bon, pur,
honorable et digne de louange pour notre bien aimé Seigneur et non pour
nous-mêmes.
Amen
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