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Par Eric Ruiz
Lisons pour commencer Apocalypse 14 : 10-11
« Si
quelqu'un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur
sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans
mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le
soufre, devant les saints anges et devant l'agneau. Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles; et
ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et
quiconque reçoit la marque de son nom ».
Ouah ! Quelle terrible sentence vivront
ceux qui adorent la bête et son image !
Boire le vin sans mélange dans la coupe de la
colère de Dieu et être tourmenté, sans repos dans le feu et le souffre…alors ça
si cela ne ressemble pas à des tortures sans fin et à l’enfer ?
N’est-ce pas là une description de ce lieu de
ténèbres abominable ?
Alors accrochez-vous bien, car je vais annoncer des choses qui vont sans
doute renverser vos préjugés ou vos doctrines.
Oui, ceux qui adorent la bête et son image iront tous en enfer, je suis
certain de cela.
Non, je ne me contredis pas avec ce que j’ai annoncé dans mon précédent
message.
On pourrait croire, c’est vrai, que je juge et que je condamne.
Mais non, pas du tout et c’est ce que je vais vous démontrer maintenant.
Commençons par un petit détour pour vous rappeler que Dieu ne juge pas. Je
dis bien Dieu ne juge pas.
Alors me direz-vous, si ce n’est pas lui qui juge, c’est qui alors ?
Eh bien c’est vous-mêmes. Dieu vous convainc par le Saint-Esprit de
jugement, mais sans vous juger.
Jean 3 :17 « Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour
qu'il juge le monde (" pour qu’il condamne le monde " Bible Martin) …Celui qui croit en lui n'est point jugé;
mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du
Fils unique de Dieu.
Et ce jugement c'est que…les hommes ont préféré les
ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises ».
C’est évident, à la lecture de ces versets, nous
sommes notre propre juge.
A quel moment le
jugement interviendra-il alors ? A la fin de notre vie ? Au moment de
notre mort ? Ou après peut-être ?
Non pas du tout, nous
venons de le lire :
C’est au moment où nous
préférons et choisissons les ténèbres à la lumière, parce que nous voulons
cacher nos œuvres mauvaises.
Alors s’il existe un enfer, là aussi ce n’est sûrement pas
Dieu, le créateur.
Ah bon, je croyais qu’il
avait tout créé ?
Oui sauf que les conséquences
de nos actes nous les créons nous-mêmes. Lui, il nous avertit du danger !
Lui, il a créé le feu,
la flamme pour d’autres raisons, comme un moyen d’avoir une bonne nourriture ou
pour assainir un endroit ; mais c’est l’homme par sa désobéissance qui a
pris le feu pour se torturer et se détruire. Une création qui se prive d’amour
et de lumière engendre la haine, la souffrance et la mort.
On ne peut pas reprocher
à Dieu la création de l’enfer, c’est comme si votre enfant vous reprochait de
faire du feu pour cuire les aliments.
Si votre enfant désobéit
à vos avertissements, c’est sa responsabilité et non la vôtre. S’il s’approche
du feu et qu’il se brûle, sa brûlure et sa souffrance sont le fruit de sa
propre désobéissance, d’autant plus qu’il a été prévenu par ses parents.
Un autre exemple pris
dans la Genèse : Dieu n’a pas créé le mal en créant l’arbre de la
connaissance du bien et du mal.
Il sait par contre qu’en
y mangeant les fruits, l’homme et la femme connaîtraient le mal.
Pourquoi ?
Car la création humaine
devait en premier avoir accès à l’arbre de la vie, qui leur aurait permis
d’apprécier, ensuite l’arbre de la connaissance sans en subir les effets
négatifs : le mal.
Donc c’est toujours la
désobéissance qui créé les conditions pour que le mal naisse et progresse.
Par conséquent l’enfer existe bien, mais il
est créé par la désobéissance de l’homme.
Autre question : Et l’enfer existe-t-il alors déjà maintenant?
Y-a-t-il des morts qui y sont ?
(Parce qu’un bon nombre pensent que l’enfer est un lieu qui n’existera
qu’après la seconde mort, avec l’étang de feu préparé pour le diable et ses
anges ; et qu’aujourd’hui ce lieu est vide, désertique).
Et là je me dois d’intervenir rapidement.
L’enfer,
c’est le séjour des morts (ce n’est pas l’étang de feu).
Et déjà un nombre important d’hommes et de femmes s’y trouvent.
Où je fonde ma croyance ? Sur des visions ? Des témoignages ?
Sur la Bible.
Oui
le mot enfer est bel et bien écrit dans la Bible.
11 versets (11, encore le chiffre du jugement) parlent du « séjour des
morts » dans nos Nouveaux Testaments
Attention ! Sauf dans certaines versions, la Bible Martin de 1744, la
Bible Ostervald, qui sont de très anciennes versions, et qui, elles, ont
traduit le mot « enfer » à la place de l’expression « séjours
des morts ».
Exemple :
« Et je te dis aussi, que tu es Pierre, et sur cette pierre
j'édifierai mon Eglise; et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre
elle » Matthieu 16:18
La Bible Darby préfère conserver le mot grec « Hades », le dieu
des profondeurs de la terre, la demeure des méchants, les régions infernales ou
encore le Dieu grec Pluton, Dieu de l’enfer (toutes ces significations disent exactement
la même chose que le mot enfer).
En hébreu le mot employé est shéol ; on parle aussi des profondeurs de
la mer ou celle de la terre, mais aussi d’un lieu où le méchant y est envoyé
pour son châtiment.
Dans le livre de Jonas, l’enfer était imagé par ce gros poisson dans lequel
il est resté 3 jours et 3 nuits avant de ressusciter.
Donc le mot enfer a dû faire très peur à certains traducteurs qui lui ont
préféré une expression beaucoup plus « soft » comme on dit maintenant,
plus douce, un euphémisme, si vous voulez : « le séjour des morts ».
Pourquoi ?
Sans doute parce que ce mot leur renvoyait une image trop négative,
celle d’un châtiment, auquel ils espéraient échapper, eux aussi au fond d’eux-mêmes.
Ces traducteurs ne devaient pas se sentir très propres et leur conscience
devait souvent les reprendre et disons-le ils espéraient une grande clémence du
Seigneur en leur faveur.
Le séjour des morts, quant à lui, ne renvoie pas à un châtiment terrible,
alors que l’enfer, lui, fait référence à un feu brûlant et à des douleurs
insupportables, bref à un lieu redoutable.
Qu’en pense Jésus de Nazareth ?
La même chose.
Lorsqu’il raconte la parabole du pauvre Lazare et du riche, il décrit cet
endroit terrifiant, séparé du sein d’Abraham et la description faite du riche suppliant
qu’on prévienne ses frères, suppliant aussi qu’on lui soulage ses
brûlures, ses tourments, ne font aucun doute sur le châtiment que reçoivent les
impies à leur mort.
Donc Jésus, cela paraît évident à première vue, condamnerait ce riche
injuste !?
Eh bien non, il ne le condamne pas, il ne le châtie pas non plus, il lui
laisse prendre le châtiment qu’il a cherché. Il récolte ce qu’il a semé, tout
simplement.
Écoutez bien cela : l’enfer
n’est pas un lieu de destruction définitif.
C’est un lieu de châtiment mais pas de destruction totale.
Personne ne mourra en enfer.
On y ressent le tourment, la brûlure, mais l’âme ne se consume pas
totalement, elle sera brisée, abattue, mais pas détruite.
L’enfer possède une durée de vie limitée.
J’avais cette conviction intérieure, et elle s’est confirmée par la Bible.
Apocalypse 20:14
« Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu. »
Tiens le dernier roi, le dernier ennemi, la mort, lorsqu’elle sera vaincue
finira avec l’enfer dans l’étang de feu, c’est à dire détruit.
La question qui va bien-sûr avec, est:
Mais les morts qui sont en enfer aussi? Seront-ils eux aussi exterminés,
détruits définitivement ?
Actes 2: 27 reprenant le Psaume 30;3, laisse entrevoir la
possibilité pour des âmes de sortir de l’enfer.
« Tu n’abandonneras pas mon âme en enfer »
Et Jésus-Christ…détient-il la possibilité de sortir les âmes de
l’enfer ? N’a-t-il pas les clés en mains ?
Apocalypse 1:18
« J’étais mort, et voici, je suis vivant aux siècles des siècles.
Je tiens les clefs de la mort et de l’enfer. »
Maintenant est-ce son souhait de le faire ? Est-ce son désir de sortir les
âmes de l’enfer ?
Je sais que certains diront non, le jugement est tombé sur les impies. Ils
n’ont pas cru au fils de Dieu de leur vivant, donc ils méritent leur châtiment.
Oui, ils méritent leur châtiment mais, ce châtiment a-t-il une autre fin
possible que la destruction de l’âme?
Oui, je suis affirmatif puisque l’enfer
rendra ses morts pour qu’ils soient jugés
par leurs œuvres ; soit pour être sauvé, soi
pour finir dans l’étang de feu qui est la seconde mort.
Apocalypse 20:13 « La mer rendit les morts qui
étaient en elle, la mort et l’enfer rendirent les morts qui
étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses œuvres. »
Donc l’enfer fera comme le poisson qui a vomi Jonas, elle vomira ceux qui y
sont pour qu’ils soient jugés. C’est l’étang de feu qui a pour vocation
d’exterminer, de détruire définitivement les âmes et les esprits.
Alors l’enfer, dans ce cas, peut-il avoir un rôle pédagogique, formateur,
une valeur de rachat même?
Eh bien oui, tout à fait, je suis de cet avis-là.
C’est Jésus lui-même qui le dit en répondant aux pharisiens, à la
génération perverse et adultère qui voulaient voir des miracles.
Jésus leur dit : « vous n’aurez d’autres miracles que celui de
Jonas ».
En répondant ainsi, Jésus leur ouvre encore une porte, une nouvelle issue
pour le salut.
Vous serez sévèrement châtié comme Jonas en descendant dans les profondeurs
de la mer (en enfer) mais vous aurez à ce moment-là, la même possibilité que
lui d’en sortir, pour vous racheter une nouvelle conduite sur terre.
Eh oui, leur jugement n’est pas encore définitif. Les œuvres qu’ils feront
auront valeur de rachat possible et pèseront dans la balance pour leur salut.
Jonas a demandé lui-même à terminer l’œuvre qu’il avait méprisé, à savoir :
annoncer la destruction de Ninive dans 40 jours. Il avait refusé
non pas de détruire un peuple, mais de permettre à un peuple ennemi de se
tourner vers Dieu.
Mais en enfer, il fit vœux de repentance.
« J'accomplirai les vœux que j'ai faits: Le salut vient de
l'Eternel. » voilà sa confession de foi !
Voyez-vous, Jonas le dit lui-même il annonce son salut par les œuvres qu’il
devra faire en relation avec son vœu d’obéissance.
Son péché comme nous autres d’ailleurs fut la désobéissance à Dieu.
Alors Salomon, autre cas, échappera-t-il, lui, à ce châtiment?
Quel vœu avait-il formulé ?
Celui de suivre l’enseignement et les lois de son père David.
Que devra-t-il faire pour mériter son salut?
Il devra briser les jougs de ses serviteurs et devenir pour eux serviteur à
son tour. Il devra être l’esclave de ses esclaves, devenus maîtres. Il
manifestera alors la prophétie de Jérémie 13: 18-21 (version Liturgique)
« Dis au roi et à la reine mère ...elle est tombée de votre
tête, la couronne qui faisait votre splendeur ! Lève les yeux et vois
...Où est-il le troupeau qui te fut confié, les brebis de ta splendeur ?
Que diras-tu quand on t’imposera ceux que tu avais instruits, des disciples qui
deviendront tes chefs ? Ne seras-tu pas saisie de douleurs. »
Quel horreur pour lui, s’il ne s’est pas vraiment repenti de cela, Salomon
devra couvrir d’or ceux qu’il a ruinés ; laisser son palais à tous ses
serviteurs, ses gens de corvées.
Il est à jamais lié par ses vœux et ce
sont eux qui le jugeront.
Alors, ne méprisez pas les vœux et ne pensez pas que vous n’avez fait aucun
vœu vis-à-vis du Seigneur.
C’est vrai que nous ne devons pas jurer. N’empêche que dans notre cœur,
nous croyants, nous avons tous proclamé amour, fidélité et obéissance à notre
Dieu.
Faîtes un point : Où en êtes-vous avec ce vœu ?
Donc, comme nous le montre le nombre des 11 versets du Nouveau Testament
parlant de l’enfer, ce chiffre 11 nous confirme, lui aussi,
qu’il y aura bien des âmes rajoutées au salut, après être sorties
de l’enfer.
Mais toutefois, leur nombre sera très réduit.
Seront-ils triés, par Dieu ?
Non, ils seront sélectionnés selon une méthode qui semble totalement
hasardeuse mais qui est paradoxalement très précise.
10% c'est ce reste qui sera rajouté comme les Judaïtes rajoutés au hasard,
pour repeupler Jérusalem au temps du prophète Néhémie, lors de la
reconstruction de Jérusalem.
Ce n’est vraiment pas grand-chose 10%, mais quand Dieu rajoute, c'est
glorieux. C’est le caractère de Joseph
qui signifie justement "Dieu rajoute" ; Et Dieu vient rajouter à
Jérusalem, il vient sauver encore un peuple qui semblait condamné, en enfer.
Décidément, il n’en finit pas de tendre la main à ses ennemis.
Plutôt que de les détruire, il va les chercher et leur donne de nouvelles
chances.
On comprend alors l’intérêt pour ses fils de les aimer comme lui, car si
nous sommes fils du très-haut, nous sommes des êtres miséricordieux, prêts à
pardonner et à laisser de nouvelles chances de rédemption à ceux qui nous ont
fait du mal, qui nous ont méprisés et condamnés autrefois.
Si on suit alors ce raisonnement, la réincarnation existe-t-elle et est-elle
biblique ?
L’histoire de Jonas ressuscité pour finir sa mission sur terre, nous fournit
un exemple parfait de cette doctrine (pourtant si haïe par les chrétiens car
assimilée à l’hindouisme).
Mais cette réincarnation-là n’a rien à voir avec une religion.
Alors, je me dois de vous raconter ce qui s’est passé cette semaine.
Lundi soir plus précisément, alors que je regardais une émission télévisée,
sur Youtube, le témoignage d’un ancien grand reporteur de guerre :
Stéphane Allix, m’a interpelé.
Cet homme voyant mourir son frère dans ses bras à Kaboul pendant un
reportage, a décidé d’arrêter-là sa profession et de tout faire pour connaitre
ce qui se passe après la mort.
Mais pendant son investigation, il a eu une sorte de vision profonde, qui
l’a amené à ressentir les choses de l’intérieur, à vivre un moment de guerre
atroce entre les allemands et les russes en 1941. Il se voit dans la peau d’un
officier SS qui est en train de mourir, la jugulaire de son cou éclatée. Son
nom, son grade, son âge, la date de la situation lui parvient
instantanément. Et il découvrira plus tard,
en cherchant sur Google que tout ce qu’il a reçu de cet officier était
juste. Alors, bien que tout l’oppose à ce sanguinaire soldat, Stéphane Allix à
la sensation forte qu’il partage beaucoup de chose avec lui, comme des
cauchemars en communs sur la guerre ou une attirance spéciale pour la guerre,
comme si la guerre était l’enfer dont il est revenu.
Et c’est là qu’une chose incroyable m’arrive, à moi. Pendant mon
visionnage, je reçois simultanément un bip sur mon smartphone me signalant que
j’ai un nouveau commentaire sur ma vidéo du 25 juin 2017, dont le thème est,
accrochez-vous bien : « la réincarnation est-elle
Biblique ? » (Cela faisait exactement 4 mois que je n’avais rien reçu
sur cette vidéo : plus un seul commentaire)
Et le message pose cette question : « mais sans
Dieu pas de Justice ? Alors il va plutôt nous convaincre d’injustices,
qu’en pensez-vous ? »
Étonnant la question, par la réincarnation Dieu
ne cherche-t-il pas à convaincre les gens que la justice c’est lui, c’est de
pratiquer ses œuvres ?
Il n’y a pas de hasard avec Dieu et une telle synchronisation des
évènements est un prodige, (un prodige, ne lésinons pas sur les mots) tellement
son apparition reste improbable. D’autant plus que la veille, j’écrivais sur la
réincarnation de Jonas. Alors statisticiens à vos calculettes !
Quelle est la probabilité pour que tous ces événements arrivent en même
temps ?
Donc tout cela pour vous dire aussi, que je crois qu’il y a déjà
maintenant, à notre époque, des êtres qui reviennent de la mort ou de l’enfer
pour exercer un temps de rédemption sur terre (Stéphane Allix né le 1er
août 1968, a déjà commencé cette expérience depuis presque 50 ans déjà).
Seront-ils sauvés après ?
Là aussi, soyons prudents et laissons le Saint-Esprit œuvrer (c’est lui qui
convainc de péché de justice et de jugement).
Pour le salut, Deutéronome
28 :62 nous laisse comme un goût amer dans la bouche
« Après avoir été aussi nombreux
que les étoiles du ciel, vous ne resterez qu’un petit nombre, parce que tu
n’auras point obéi à la voix de l’Eternel ton Dieu ».
Donc un petit nombre sera sauvé après leur passage en enfer.
Pourquoi si petit ?
Dieu notre sauveur n’est-il donc pas aussi miséricordieux qu’on le pense?
Non, là aussi, c’est tout autre chose. Là aussi , il faut changer de
croyance.
Dieu veut tous nous sauver.
Le problème, c’est que les actes et les paroles qui persévèrent malgré tout
dans la méchanceté démontrent un rejet face au salut.
N’oublions pas nos actes, nos paroles de foi sont nos juges.
Je m’explique :
L’humiliation que provoquera le fait de revenir serviteur à la place de
maître ou de simple compagnon à la place de régnant sera insupportable à vivre.
« Les premiers seront les derniers » ; les premiers
redeviendront les derniers, ils renaîtront ainsi mais avec leur nature
inchangée.
Vous imaginez, accepter la place de dernier et faire face à un tel
revirement, eh bien pour la grande majorité se sera comme Jonas, ils
réclameront finalement eux-mêmes la mort plutôt que la soumission.
Ils préféreront la deuxième mort, trouvant ce châtiment moins pénible que
les vœux d’obéissance prononcés envers Dieu.
Leur cœur dur sera-t-il susceptible quand même, d’être brisé malgré tout ?
Notre Seigneur use et abuse, croyez-le, de patience, de temps et d’amour
envers tous, même envers les cœurs hautains et même envers ses ennemis.
Le ricin, cet arbrisseau source d’huile qu’a obtenu Jonas en guise de
consolation, en guise d’onction sainte, n’avait pas suffi à lui faire aimer les
œuvres de Dieu ; Et la fin du livre de Jonas témoigne de cet état
d’endurcissement permanent du prophète.
Mais, il faut noter aussi qu’il y a un déshonneur qui leur colle à la peau,
à tous ces rebelles, Daniel 12 :2 en témoigne : « Plusieurs de ceux qui dorment dans la
poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les
autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle ».
Partager la communion avec un peuple étranger qui ne connaît pas sa droite
de sa gauche comme les habitants de Ninive, c’est et se sera pour « des Jonas »
toujours aussi insupportable.
Ceux de la nature de Jonas seront comme lui, ce sera un châtiment pire que
la mort que de partager une communion avec un peuple qu’ils ont toujours jugé,
eux, sans intérêt et dépourvu d’intelligence.
C’est vrai, Jésus a encore raison, il sera très difficile pour un Salomon,
un riche, un sage ou un être qui s’est toujours glorifié lui-même, de rentrer
dans le royaume de Dieu.
« Qu'il est difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans
le royaume de Dieu! Car il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une
aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. Ceux qui l'écoutaient dirent: Et qui peut être sauvé? Jésus répondit: Ce qui est impossible aux hommes est possible à
Dieu (Parabole de Luc 18 :22).
Oui, mais terminons là-dessus : Ce qui est impossible aux hommes est
possible à Dieu.
Amen
il faut beaucoup d'humilité pour accepter de se juger sans complaisance mais le salut est à ce prix
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