197
Par Eric Ruiz
Ce message s’adresse à tous, qui que vous soyez : croyants,
non-croyants, convertis, non convertis, religieux, antireligieux.
Oui, cela ressemble bien au verset tiré du Psaume 82. Il y a, c’est sûr une
crise d’identité chez les êtres humains.
« Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très-Haut.
Cependant vous mourrez comme des hommes, Vous tomberez comme un prince
quelconque ».
Pour qui ils se prennent tous sur terre ? Ils ne sont qu’humains, ce ne
sont pas des dieux et pourtant...ils se prennent tous pour des dieux de leur
vivant.
J’ai réalisé récemment que les
non croyants n’existent pas.
Le « vous êtes des dieux »
du Psaumes 82 ne s’adresse pas qu’à une partie des hommes, mais à tous ;
donc un athée, une personne qui nie l’existence de Dieu est dans une croyance fausse,
une conviction sans fondement réel.
Ceux qui disent: « je ne crois pas en Dieu », se mentent à
eux-mêmes.
J’affirme qu’ils croient, à leur insu, réellement en Dieu.
J’ai toujours appris, pour ma part, qu’il il y avait 3 groupes de personnes
sur terre.
1- les incrédules, les incroyants,
2- les religieux, les soi-disant croyants,
3- les vrais croyants
Pourtant le Saint-Esprit vient de briser ce schéma, ce paradigme, cette
vision générale du monde, qui est fausse.
Le troisième groupe, c’est-à-dire celui des croyants véritables
(malheureusement très réduit), est le seul à ne pas vivre dans l’illusion;
C’est le seul à ne pas être aveuglé.
Les deux autres sont aveugles et en plus ils croient voir (des aveugles qui
conduisent d’autres aveugles comme le disait Jésus dans les Evangiles).
- Les
croyants véritables, eux, n’ont pas d’image en face d’eux-mêmes.
Ils ne se sont pas façonnés une image d’un dieu, car ils ont Dieu dans leur
cœur par le Saint-Esprit et ce cœur purifié, fait que Dieu leur parle
clairement sans avoir à être prisonnier d’une image.
Je le dis, le fils de Dieu est tenu prisonnier dans votre vie si vous avez
une image de lui.
Il ne peut s’exprimer, il est bâillonné, enchaîné et mis à l’écart.
Détaillons :
« il lui fut permis de donner une âme à l'image de la bête, afin
que même l'image de la bête parlât,... » (Apocalypse 13:15)
Chaque mot ici a son importance. L’image de la bête possède une âme. Ce
n’est donc plus une image mais un être vivant,
Ce n’est plus une représentation mais une incarnation, puisque cette image
parle, elle s’exprime comme un humain, par le langage.
Qui est cet être vivant ?
- Le
premier groupe (celui des soi-disant non-croyants) s’illusionne car ils se
sont fait une image de Dieu et j’affirme que cette image parle et cette
image parlante : c’est eux-mêmes.
L’image de la bête parle ainsi, car ils ont projeté leur propre image;
l’image de ce qu’ils aiment le plus, de ce qu’ils admirent le plus en eux.
La bête je le rappelle possède la même composition que la chair (notre
personnalité mêlée de désirs, d’envies de toutes sortes, conscients et inconscients).
Chacun se nourrit de l’autre pour croître.
La chair se nourrit de la bête, et la bête se nourrit de la chair.
La chair a des désirs nous dit l'apôtre Paul, contraires à ceux de
l’esprit.
La chair veut dominer, elle cherche toujours à avoir raison.
Elle veut se placer au-dessus des autres et des savoirs.
Elle n’aime pas avoir tort aussi elle est prête à mentir, perdre son calme
et devenir violente, cruelle, elle est prête à des actes ignobles pour cela.
Déjà petit, au stade d’enfant, elle manifeste l’opposition à l’autorité et
le « non » de l’enfant est une expression tellement criante du manque
de soumission qu’elle revendique (cette chair).
Cette vieille nature recherche très tôt l’alliance avec le diable.
Le diable et ses démons ont un but : surestimer, enflammer ce désir
de domination pour qu’il devienne un objet d’adoration, pour qu’il devienne
notre Dieu.
Ainsi ces hommes et ces femmes dépourvues
soi-disant de religion en ont une: l’adoration de leur propre image.
Ils adorent ce Dieu appelé « Baal »
qui signifie en hébreu « seigneur ».
On retrouve ce faux seigneur, cité plus de 100 fois dans l’Ancien
Testament.
Il prend d’ailleurs des qualificatifs très divers comme seigneur des
richesses, (Baal-Gad) ou seigneur des haut-lieux (baal baw-moth).
En fait, ils adorent (ils se prosternent, le front contre le sol) devant ce
qu’ils ont élu seigneur et Dieu en eux-mêmes.
Certains se prosternent devant leur richesse matérielle, qui montre leur
réussite et leur raison de se voir supérieur aux autres.
D’autres se prosternent devant leur sagesse, leur connaissance, leur
instruction, leur niveau d’étude, leur travail, leurs diplômes, leur réussite
sociale qui font d’eux des érudits, des êtres, qui sans le dire forcément ont
réponse à tout.
Et puis il y a ceux qui se prosternent devant leur gloire, devant leur
renommée, leur influence, leur charisme, leurs coupes et trophées en tout
genre, tout ce qui fait d’eux, des êtres différents des autres, donc des êtres
supérieurs.
Même parmi ceux qui se sous-estiment, beaucoup le fond inconsciemment dans
le but d’attirer une plus grande estime des autres ou leur compassion.
Tout est fait aujourd’hui pour que chacun surévalue cette image qu’il a de
lui-même.
Par exemple, les réseaux sociaux n’échappent pas à la règle. Ils vous font
miroiter que beaucoup s’intéressent à vous. (On recense le nombre d’amis, le
nombre de commentaires élogieux, les j’aime, les smiley, etc)
Les nouvelles technologies participent à créer et à alimenter ce faux
charisme.
Le smartphone, par exemple, est devenu l’outil numéro 1 pour répandre son
image, son autoportrait, son « selfie » comme nos jeunes le nomme ou
son « égoportrait » comme l’appelle les canadiens francophones.
Alors rassurez-vous ce procédé n’est pas diabolique, en lui-même ;
Tout comme les autres outils de propagation de l’image. Le plus important c’est
le caractère (l’être intérieur plus que l’extérieur).
Le caractère c’est ce qui forme la marque 666 sur la personne.
Mais voilà, cette mode (tous ces outils technologiques) est un révélateur
du narcissisme ambiant qui règne dans l’air. Tous ces artifices favorisent
l’élévation du moi, l’égocentrisme et non l’élévation de l’âme. Ce sont des
accélérateurs d’orgueil. Notre société est remplie d’accélérateurs en tout
genre pour centrer l’attention de chacun sur son image. Ce temps de jugement
annoncé est maintenant là, présent, à grande échelle sous nos yeux.
- Mais
attention, n’allons pas trop vite, tous les incrédules ne sont pas là où
on les croit.
Les soi-disant croyants sont eux aussi dans l’illusion.
Pensant prier le Dieu unique et véritable, ils prient en fait le même
seigneur que les « non-croyants », ils sont eux aussi ce que la Bible
appelle, des incrédules.
Quand il est dit que les Hébreux se
détournèrent de Yahvé pour Baal les dieux étrangers, ce n’est pas qu’ils se
sont, du jour au lendemain, aperçu que, les dieux des Philistins par exemple,
étaient les vrais...C’est plus subtil que cela, c’est qu’ils on fait comme eux,
ils se sont mis à adorer leur propre image.
Qu’ils prient Allah, Jéhovah, Yahvé, Vishnou,
ou Jésus, ils prient dans leur cœur le même dieu: eux !
L’esprit d’incrédulité, a tellement « perché » la personne dans
les hauteurs, qu’elle aura besoin du jeûne et de la prière pour se rendre
compte que sa réelle misère, que sa plus grande détresse provient de là.
Jésus le savais bien et c’est dans ce contexte, qu’il a même rétorqué aux
démons d’incrédulité : « Race
incrédule et perverse, jusqu’à quand vous supporterais-je? »
(Luc 9 :41).
Il insinuait par-là : « je ne vois que des incrédules partout
autour de moi, mais c’est infernal ».
Ces croyants ont la foi oui...mais en eux-mêmes.
Ils ont développé une communion en forme de boucle, où ils assimilent Dieu
à leurs besoins; cette boucle les ramène toujours à eux-mêmes, à leurs
caprices, à leurs convoitises cachées, comme à leurs mauvais penchants.
Leurs prières trahissent l’envie de posséder davantage, d’être plus
reconnu, de réussir là où ils ont échoué autrefois ; et bien-sûr là, où les autres échouent aussi.
En apparence la chair a des désirs louables et justes. Mais c’est toujours
dans un but d’élévation personnel, de « développement personnel »
comme on dit de nos jours (sous l’influence de la pensée positive ou le New
Âge).
Prenons encore comme exemple celui qui incarne le mieux la sagesse, l’image
de la bête dans la Bible: c’est Salomon (Attention toutefois à ne pas faire
d’amalgame, Il n’est pas la bête, il est juste son image).
Devant quelles idoles se prosternait-il, lui qui croyait tant au Dieu de
son père le roi David?
On va lire 1 Rois 11:5-8
« Salomon alla après Astarté, divinité des Sidoniens,
et après Milcom, l'abomination des Ammonites. Et Salomon fit ce qui
est mal aux yeux de l'Eternel, et il ne suivit point pleinement
l'Eternel, comme David, son père. Alors Salomon bâtit sur la montagne qui est
en face de Jérusalem un haut lieu pour Kemosch, l'abomination de
Moab, et pour Moloc, l'abomination des fils d'Ammon. Et il fit
ainsi pour toutes ses femmes étrangères, qui offraient des parfums et des
sacrifices à leurs dieux. »
Ce roi avait décidément une vision large et moderne de la religion, bien en
avance sur son temps.
Déjà l'œcuménisme ou la laïcité faisaient très bien son affaire ; Lui
qui pourtant priait Yahvé!
Lui qui pourtant avait construit le plus beau temple qui soit, rendu le
plus bel hommage à son Dieu ;
Lui qui a écrit de magnifiques versets sur la sagesse et l’amour !
Il avait cette vision laïque, incluant
toutes les religions.
C’est étonnant cette aveuglement partiel ; car il voyait par contre
très clair et il était prophète quand il disait dans l’Ecclésiaste: « Ce
qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il
n'y a rien de nouveau sous le soleil. »
La laïcité n’est donc pas le système religieux unique et propre à notre
époque moderne.
4 (retenez bien ce
chiffre !)
4 fausses divinités,
4 haut-lieux furent l’adoration du roi Salomon, en faveur de ses femmes,
pour avoir leur admiration et leurs douces paroles (leurs compliments).
Donc toujours dans le but de faire des compromis, de plaire à tous et de ne
fâcher personne, le roi Salomon bâtit les temples de chacune de ses préférées.
« Nous avons tous le même Dieu ! »
En pensant comme cela, ceux d’aujourd’hui rejoignent bien le Salomon d’hier
et ils n’ont pas vraiment tort.
Prenons Astarté:
Signifiant Étoile, déesse de la fécondité.
Ce sont des cœurs qui s’élèvent par leur productivité. Ils veulent que
leurs actes soient les témoins de leur grande sagesse ou intelligence.
Ils comptabilisent leurs bonnes actions, comme étant des sacrifices de
bonnes odeurs à leur Dieu.
Milcom: roi, grand roi, c’est le même dieu que Moloc.
Moloc ( Molek en hébreu) signifie roi, conseiller .
Certains sacrifiaient jusqu’à leurs propres enfants.
Voyez-vous ces gens ont un cœur tellement élevé, se croyant les seuls au
monde, qu’ils sont près à tuer père et mère et fils pour y arriver ou pour
rester en haut de l’affiche. C’est le summum de l’arrivisme.
C’est ce qui n’était même pas monté à la pensée de Dieu.(Jérémie
7 :31)
Kemosch, [kem-oshe’] signifie "subjugueur, qui asservit". On a là
un cœur dominateur par la contrainte et l’asservissement. Ce cœur cherche à
séduire l’autre, pour le rendre malléable, dépendant et captif.
Un cœur qui cherche aussi à posséder toujours plus.
Voilà donc les dieux qui sont dans le cœur de Salomon en plus de Yahvé.
Alors un petit retour sur la marque de la bête, sur le front où la main
droite,(que l’on trouve dans le livre de l’Apocalypse au chapitre 13) juste
pour signifier que ce cœur arrogant et cruel correspond bien au front et que
ces 4 divinités sont bien des alliances diaboliques gravées sur la main droite.
Alors ces 4 fausses divinités, ici, elles sont exactement identiques.
Le même objectif pour chacune, la même marque de la bête : richesse,
sagesse et gloire et se réclamant du même nom : la paix (Salomon, shélomo)
Salomon nous montre ici sa dévotion aux 4 plus grandes religions du monde:
comme le christianisme, l’Islam, le Judaïsme et le bouddhisme.
Ces quatre religions recherchent richesse sagesse et gloire et se réclament
toutes de la paix (de Salomon, de Shélomo).
Voilà l’image de la bête: Ce sont 4 religions qui ont toutes le même point
commun.
Elles adorent, elles se prosternent… Devant qui ?... Devant quel
Dieu ?... Devant l’image de l’homme.
Oui toutes les religions se valent…Pourtant ceux qui pensent ainsi on a
moitié raison et à moitié tort.
Elles se valent oui, mais la raison n’est pas celle qui est évoquée le plus
souvent, comme le pensait sans doute Salomon. Elles ne se valent pas parce que
cela arrange tout le monde pour qu’elles ne se fassent pas la guerre, pour que
la paix règne entre des peuples au cœur élevé;
Non, Elles se valent, parce qu’elles ont fait de l’homme un veau d’or.
Et ce veau d’or, c’est l’image de la bête, dans le sens propre comme dans
le sens figuré.
Alors la bête vous l’aurez compris ce n’est pas le veau ou le petit bœuf
qui est en cause. Ce n’est pas le métal de l’or non plus. C’est ce qu’ils
représentent dans la Bible.
L’or, c’est ce qui vaut le plus cher, c’est le métal le plus précieux.
Le bœuf ou le veau, cet animal représente trois choses: le dur travail, le
sacrifice et l’assemblée.
Quand le travail, le sacrifice et la communion sont orientés vers soi, ou
vers l’homme (dans le sens général), le résultat aussi précieux qu’il soit,
c’est la pire réalisation de l’homme. Tout ce qui est fait pour lui-même et
pour dorer son image et une abomination pour notre Dieu.
Cela revient à sacrifier un bœuf qui possède mille défauts (par la chair).
Lisons Deutéronome 17 :1
« Tu n’offriras en sacrifice à l’Eternel ton Dieu, ni bœuf,
ni agneau qui ait un défaut ou une tare quelconque, car ce serait un acte
abominable pour l’Eternel, ton Dieu ».
C’est pourquoi le regard que nous posons sur les choses ou les êtres sont si
importants. Ce regard, c’est la fenêtre de notre âme. Si cette fenêtre est
ouverte sur soi, elle nous montre tout ce qui est mauvais dans l’homme.
Si cette fenêtre est ouverte sur les autres et sur leur réel besoin, alors
c’est le regard du cœur, celui du fils de Dieu qui aime son prochain comme
lui-même.
Nous devons être vigilant, et que « celui qui est debout face
attention de ne pas tomber ».
Et là encore Salomon est un exemple contraire dans le domaine.
Il nous donne la leçon, lui qui a eu deux pères si proches et si
attentionnés (un père géniteur roi d’Israël, David fidèle et humble de cœur et
un père spirituel Yahvé) mais cela ne l’a pas empêché de tomber lui-même dans
ses propres avertissements.
Proverbes 6:20 est tellement parlant à ce sujet:
« Mon fils, garde les préceptes de ton père, Et ne rejette pas
l'enseignement de ta mère.(Salomon
lui, n’a rien gardé, il a rejeté l’enseignement principal de David son père
(les lois divines) et rejeté de sa mère les conseils sur les relations humaines)
Lie-les constamment sur ton cœur, Attache-les à ton cou.
Ils te dirigeront dans ta marche, Ils te garderont sur ta couche, Ils te
parleront à ton réveil.
Car le précepte est une lampe, et l'enseignement une lumière, Et les
avertissements de la correction sont le chemin de la vie:
Ils te préserveront de la femme corrompue, De la langue doucereuse de
l'étrangère. » (Salomon a
écouté la femme corrompue et la langue douce et séductrice de l’étrangère, sa
vieille nature pécheresse).
Donc ne nous leurrons pas sur nous-mêmes, il n’y a pas trois sortes
d’individus sur terre, mais seulement deux groupes : les incrédules et les gens
qui ont la foi (l’incrédulité et la foi).
Ceux qui ont une image de la foi ou d’eux-mêmes et ceux qui ont la foi dans
leur cœur.
Jésus posait la question suivante : trouverai-je la foi sur la terre à mon
retour ?
Il aurait pu dire pareillement :
« L’image de la bête sera-t-elle brisée à mon retour ? »
C’est individuellement que nous trouverons la réponse.
Tant que nous pensons être le maître (le
Baal) de notre vie, nous confessons notre soumission à l’image de la bête.
Mais rappelons-nous que Jésus vient briser les temples, ces temples que
nous avons formés avec l’image de la bête.
Le jour où tout s’effondre autour de nous, que la déprime, que la détresse
arrive, cette image se brise, nous ne croyons plus en rien et surtout nous ne
croyons plus en nous.
Ce moment-là : c’est bien, c’est bon !
Pourquoi ?
Car c’est à cet instant-là que l’Esprit saint peut alors nous toucher et
remplacer cette image, par un cœur régénéré.
Nos corps sont des temples nous dit Jésus.
En trois jours Jésus reconstruit les temples détruits, mais avec ses
propres matériaux spirituels.
Remercions Dieu de plonger le monde dans les douleurs (ces douleurs de
l’enfantement), afin d’amener le plus de gens possibles à briser l’image de la
bête qu’ils ont créé eux-mêmes et envers qui ils ont été soumis ; Et
prions pour que les conversions soient nombreuses dans ces temps de plus en
plus difficiles.
Amen
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire