dimanche 5 novembre 2017

666, L’IMAGE DE LA BÊTE (3ème partie)

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Par Eric Ruiz

Ce message s’adresse à tous, qui que vous soyez : croyants, non-croyants, convertis, non convertis, religieux, antireligieux.

« Nous sommes des dieux mais nous mourrons comme des hommes ».

Oui, cela ressemble bien au verset tiré du Psaume 82. Il y a, c’est sûr une crise d’identité chez les êtres humains.
« Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très-Haut. Cependant vous mourrez comme des hommes, Vous tomberez comme un prince quelconque ».

Pour qui ils se prennent tous sur terre ? Ils ne sont qu’humains, ce ne sont pas des dieux et pourtant...ils se prennent tous pour des dieux de leur vivant.

J’ai réalisé récemment que les non croyants n’existent pas.
Le « vous êtes des dieux » du Psaumes 82 ne s’adresse pas qu’à une partie des hommes, mais à tous ; donc un athée, une personne qui nie l’existence de Dieu est dans une croyance fausse, une conviction sans fondement réel.
Ceux qui disent: « je ne crois pas en Dieu », se mentent à eux-mêmes.
J’affirme qu’ils croient, à leur insu, réellement en Dieu.

J’ai toujours appris, pour ma part, qu’il il y avait 3 groupes de personnes sur terre.
1- les incrédules, les incroyants,
2- les religieux,  les soi-disant croyants,
3- les vrais croyants 
Pourtant le Saint-Esprit vient de briser ce schéma, ce paradigme, cette vision générale du monde, qui est fausse.

Le troisième groupe, c’est-à-dire celui des croyants véritables (malheureusement très réduit), est le seul à ne pas vivre dans l’illusion;
C’est le seul à ne pas être aveuglé.
Les deux autres sont aveugles et en plus ils croient voir (des aveugles qui conduisent d’autres aveugles comme le disait Jésus dans les Evangiles).

  • Les croyants véritables, eux, n’ont pas d’image en face d’eux-mêmes.
Ils ne se sont pas façonnés une image d’un dieu, car ils ont Dieu dans leur cœur par le Saint-Esprit et ce cœur purifié, fait que Dieu leur parle clairement sans avoir à être prisonnier d’une image.
Je le dis, le fils de Dieu est tenu prisonnier dans votre vie si vous avez une image de lui.
Il ne peut s’exprimer, il est bâillonné, enchaîné et mis à l’écart.
Détaillons :

« il lui fut permis de donner une âme à l'image de la bête, afin que même l'image de la bête parlât,... » (Apocalypse 13:15)

Chaque mot ici a son importance. L’image de la bête possède une âme. Ce n’est donc plus une image mais un être vivant, 
Ce n’est plus une représentation mais une incarnation, puisque cette image parle, elle s’exprime comme un humain, par le langage.

Qui est cet être vivant ?
  • Le premier groupe (celui des soi-disant non-croyants) s’illusionne car ils se sont fait une image de Dieu et j’affirme que cette image parle et cette image parlante : c’est eux-mêmes.
L’image de la bête parle ainsi, car ils ont projeté leur propre image; l’image de ce qu’ils aiment le plus, de ce qu’ils admirent le plus en eux.
La bête je le rappelle possède la même composition que la chair (notre personnalité mêlée de désirs, d’envies de toutes sortes, conscients et inconscients).
Chacun se nourrit de l’autre pour croître.
La chair se nourrit de la bête, et la bête se nourrit de la chair.
La chair a des désirs nous dit l'apôtre Paul, contraires à ceux de l’esprit.
La chair veut dominer, elle cherche toujours à avoir raison.
Elle veut se placer au-dessus des autres et des savoirs.
Elle n’aime pas avoir tort aussi elle est prête à mentir, perdre son calme et devenir violente, cruelle, elle est prête à des actes ignobles pour cela.

Déjà petit, au stade d’enfant, elle manifeste l’opposition à l’autorité et le « non » de l’enfant est une expression tellement criante du manque de soumission qu’elle revendique (cette chair).
Cette vieille nature recherche très tôt l’alliance avec le diable.

Le diable et ses démons ont un but : surestimer, enflammer ce désir de domination pour qu’il devienne un objet d’adoration, pour qu’il devienne notre Dieu.
Ainsi ces hommes et ces femmes dépourvues soi-disant de religion en ont une: l’adoration de leur propre image.

Ils adorent ce Dieu appelé « Baal » qui signifie en hébreu « seigneur ».
On retrouve ce faux seigneur, cité plus de 100 fois dans l’Ancien Testament.
Il prend d’ailleurs des qualificatifs très divers comme seigneur des richesses, (Baal-Gad) ou seigneur des haut-lieux (baal baw-moth).
En fait, ils adorent (ils se prosternent, le front contre le sol) devant ce qu’ils ont élu seigneur et Dieu en eux-mêmes.

Certains se prosternent devant leur richesse matérielle, qui montre leur réussite et leur raison de se voir supérieur aux autres.
D’autres se prosternent devant leur sagesse, leur connaissance, leur instruction, leur niveau d’étude, leur travail, leurs diplômes, leur réussite sociale qui font d’eux des érudits, des êtres, qui sans le dire forcément ont réponse à tout.
Et puis il y a ceux qui se prosternent devant leur gloire, devant leur renommée, leur influence, leur charisme, leurs coupes et trophées en tout genre, tout ce qui fait d’eux, des êtres différents des autres, donc des êtres supérieurs.
Même parmi ceux qui se sous-estiment, beaucoup le fond inconsciemment dans le but d’attirer une plus grande estime des autres ou leur compassion.

Tout est fait aujourd’hui pour que chacun surévalue cette image qu’il a de lui-même.
Par exemple, les réseaux sociaux n’échappent pas à la règle. Ils vous font miroiter que beaucoup s’intéressent à vous. (On recense le nombre d’amis, le nombre de commentaires élogieux, les j’aime, les smiley, etc)
Les nouvelles technologies participent à créer et à alimenter ce faux charisme.
Le smartphone, par exemple, est devenu l’outil numéro 1 pour répandre son image, son autoportrait, son « selfie » comme nos jeunes le nomme ou son « égoportrait » comme l’appelle les canadiens francophones.

Alors rassurez-vous ce procédé n’est pas diabolique, en lui-même ; Tout comme les autres outils de propagation de l’image. Le plus important c’est le caractère (l’être intérieur plus que l’extérieur).
Le caractère c’est ce qui forme la marque 666 sur la personne.
Mais voilà, cette mode (tous ces outils technologiques) est un révélateur du narcissisme ambiant qui règne dans l’air. Tous ces artifices favorisent l’élévation du moi, l’égocentrisme et non l’élévation de l’âme. Ce sont des accélérateurs d’orgueil. Notre société est remplie d’accélérateurs en tout genre pour centrer l’attention de chacun sur son image. Ce temps de jugement annoncé est maintenant là, présent, à grande échelle sous nos yeux.

  • Mais attention, n’allons pas trop vite, tous les incrédules ne sont pas là où on les croit.
Les soi-disant croyants sont eux aussi dans l’illusion.
Pensant prier le Dieu unique et véritable, ils prient en fait le même seigneur que les « non-croyants », ils sont eux aussi ce que la Bible appelle, des incrédules.

Quand il est dit que les Hébreux se détournèrent de Yahvé pour Baal les dieux étrangers, ce n’est pas qu’ils se sont, du jour au lendemain, aperçu que, les dieux des Philistins par exemple, étaient les vrais...C’est plus subtil que cela, c’est qu’ils on fait comme eux, ils se sont mis à adorer leur propre image.
Qu’ils prient Allah, Jéhovah, Yahvé, Vishnou, ou Jésus, ils prient dans leur cœur le même dieu: eux !

L’esprit d’incrédulité, a tellement « perché » la personne dans les hauteurs, qu’elle aura besoin du jeûne et de la prière pour se rendre compte que sa réelle misère, que sa plus grande détresse provient de là.

Jésus le savais bien et c’est dans ce contexte, qu’il a même rétorqué aux démons d’incrédulité : « Race incrédule et perverse, jusqu’à quand vous supporterais-je? » (Luc 9 :41).
Il insinuait par-là : « je ne vois que des incrédules partout autour de moi, mais c’est infernal ».

Ces croyants ont la foi oui...mais en eux-mêmes.
Ils ont développé une communion en forme de boucle, où ils assimilent Dieu à leurs besoins; cette boucle les ramène toujours à eux-mêmes, à leurs caprices, à leurs convoitises cachées, comme à leurs mauvais penchants.
Leurs prières trahissent l’envie de posséder davantage, d’être plus reconnu, de réussir là où ils ont échoué autrefois ; et  bien-sûr là, où les autres échouent aussi.

En apparence la chair a des désirs louables et justes. Mais c’est toujours dans un but d’élévation personnel, de « développement personnel » comme on dit de nos jours (sous l’influence de la pensée positive ou le New Âge).

Prenons encore comme exemple celui qui incarne le mieux la sagesse, l’image de la bête dans la Bible: c’est Salomon (Attention toutefois à ne pas faire d’amalgame, Il n’est pas la bête, il est juste son image).
Devant quelles idoles se prosternait-il, lui qui croyait tant au Dieu de son père le roi David?

On va lire 1 Rois 11:5-8

« Salomon alla après Astarté, divinité des Sidoniens, et après Milcom, l'abomination des Ammonites. Et Salomon fit ce qui est mal aux yeux de l'Eternel, et il ne suivit point pleinement l'Eternel, comme David, son père. Alors Salomon bâtit sur la montagne qui est en face de Jérusalem un haut lieu pour Kemosch, l'abomination de Moab, et pour Moloc, l'abomination des fils d'Ammon. Et il fit ainsi pour toutes ses femmes étrangères, qui offraient des parfums et des sacrifices à leurs dieux. »

Ce roi avait décidément une vision large et moderne de la religion, bien en avance sur son temps.
Déjà l'œcuménisme ou la laïcité faisaient très bien son affaire ; Lui qui pourtant priait Yahvé!
Lui qui pourtant avait construit le plus beau temple qui soit, rendu le plus bel hommage à son Dieu ;
Lui qui a écrit de magnifiques versets sur la sagesse et l’amour !

Il avait cette vision laïque, incluant toutes les religions.
C’est étonnant cette aveuglement partiel ; car il voyait par contre très clair et il était prophète quand il disait dans l’Ecclésiaste: « Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil. »
 La laïcité n’est donc pas le système religieux unique et propre à notre époque moderne.

4 (retenez bien ce chiffre !)
4 fausses divinités,
4 haut-lieux furent l’adoration du roi Salomon, en faveur de ses femmes, pour avoir leur admiration et leurs douces paroles (leurs compliments).
Donc toujours dans le but de faire des compromis, de plaire à tous et de ne fâcher personne, le roi Salomon bâtit les temples de chacune de ses préférées.

« Nous avons tous le même Dieu ! »
En pensant comme cela, ceux d’aujourd’hui rejoignent bien le Salomon d’hier et ils n’ont pas vraiment tort.

Prenons Astarté:
Signifiant Étoile, déesse de la fécondité.
Ce sont des cœurs qui s’élèvent par leur productivité. Ils veulent que leurs actes soient les témoins de leur grande sagesse ou intelligence.
Ils comptabilisent leurs bonnes actions, comme étant des sacrifices de bonnes odeurs à leur Dieu.
Milcom: roi, grand roi, c’est le même dieu que Moloc.
Moloc ( Molek en hébreu) signifie roi, conseiller .
Certains sacrifiaient jusqu’à leurs propres enfants.
Voyez-vous ces gens ont un cœur tellement élevé, se croyant les seuls au monde, qu’ils sont près à tuer père et mère et fils pour y arriver ou pour rester en haut de l’affiche. C’est le summum de l’arrivisme.
C’est ce qui n’était même pas monté à la pensée de Dieu.(Jérémie 7 :31)
Kemosch, [kem-oshe’] signifie "subjugueur, qui asservit". On a là un cœur dominateur par la contrainte et l’asservissement. Ce cœur cherche à séduire l’autre, pour le rendre malléable, dépendant et captif.
Un cœur qui cherche aussi à posséder toujours plus.
Voilà donc les dieux qui sont dans le cœur de Salomon en plus de Yahvé.

Alors un petit retour sur la marque de la bête, sur le front où la main droite,(que l’on trouve dans le livre de l’Apocalypse au chapitre 13) juste pour signifier que ce cœur arrogant et cruel correspond bien au front et que ces 4 divinités sont bien des alliances diaboliques gravées sur la main droite.

Alors ces 4 fausses divinités, ici, elles sont exactement identiques.
Le même objectif pour chacune, la même marque de la bête : richesse, sagesse et gloire et se réclamant du même nom : la paix (Salomon, shélomo)

Salomon nous montre ici sa dévotion aux 4 plus grandes religions du monde: comme le christianisme, l’Islam, le Judaïsme et le bouddhisme.
Ces quatre religions recherchent richesse sagesse et gloire et se réclament toutes de la paix (de Salomon, de Shélomo).

Voilà l’image de la bête: Ce sont 4 religions qui ont toutes le même point commun.
Elles adorent, elles se prosternent… Devant qui ?... Devant quel Dieu ?... Devant l’image de l’homme.

Oui toutes les religions se valent…Pourtant ceux qui pensent ainsi on a moitié raison et à moitié tort.
Elles se valent oui, mais la raison n’est pas celle qui est évoquée le plus souvent, comme le pensait sans doute Salomon. Elles ne se valent pas parce que cela arrange tout le monde pour qu’elles ne se fassent pas la guerre, pour que la paix règne entre des peuples au cœur élevé;

Non, Elles se valent, parce qu’elles ont fait de l’homme un veau d’or.

Et ce veau d’or, c’est l’image de la bête, dans le sens propre comme dans le sens figuré.
Alors la bête vous l’aurez compris ce n’est pas le veau ou le petit bœuf qui est en cause. Ce n’est pas le métal de l’or non plus. C’est ce qu’ils représentent dans la Bible.

L’or, c’est ce qui vaut le plus cher, c’est le métal le plus précieux.
Le bœuf ou le veau, cet animal représente trois choses: le dur travail, le sacrifice et l’assemblée.
Quand le travail, le sacrifice et la communion sont orientés vers soi, ou vers l’homme (dans le sens général), le résultat aussi précieux qu’il soit, c’est la pire réalisation de l’homme. Tout ce qui est fait pour lui-même et pour dorer son image et une abomination pour notre Dieu.
Cela revient à sacrifier un bœuf qui possède mille défauts (par la chair).
Lisons Deutéronome 17 :1

« Tu n’offriras  en sacrifice à l’Eternel ton Dieu, ni bœuf, ni agneau qui ait un défaut ou une tare quelconque, car ce serait un acte abominable pour l’Eternel, ton Dieu ».

C’est pourquoi le regard que nous posons sur les choses ou les êtres sont si importants. Ce regard, c’est la fenêtre de notre âme. Si cette fenêtre est ouverte sur soi, elle nous montre tout ce qui est mauvais dans l’homme.
Si cette fenêtre est ouverte sur les autres et sur leur réel besoin, alors c’est le regard du cœur, celui du fils de Dieu qui aime son prochain comme lui-même.

Nous devons être vigilant, et que « celui qui est debout face attention de ne pas tomber ».
Et là encore Salomon est un exemple contraire dans le domaine.
Il nous donne la leçon, lui qui a eu deux pères si proches et si attentionnés (un père géniteur roi d’Israël, David fidèle et humble de cœur et un père spirituel Yahvé) mais cela ne l’a pas empêché de tomber lui-même dans ses propres avertissements.
Proverbes 6:20 est tellement parlant à ce sujet:

« Mon fils, garde les préceptes de ton père, Et ne rejette pas l'enseignement de ta mère.(Salomon lui, n’a rien gardé, il a rejeté l’enseignement principal de David son père (les lois divines) et rejeté de sa mère les conseils sur les relations humaines)
Lie-les constamment sur ton cœur, Attache-les à ton cou.
Ils te dirigeront dans ta marche, Ils te garderont sur ta couche, Ils te parleront à ton réveil.
Car le précepte est une lampe, et l'enseignement une lumière, Et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie:
Ils te préserveront de la femme corrompue, De la langue doucereuse de l'étrangère. » (Salomon a écouté la femme corrompue et la langue douce et séductrice de l’étrangère, sa vieille nature pécheresse).

 Donc ne nous leurrons pas sur nous-mêmes, il n’y a pas trois sortes d’individus sur terre, mais seulement deux groupes : les incrédules et les gens qui ont la foi (l’incrédulité et la foi).
Ceux qui ont une image de la foi ou d’eux-mêmes et ceux qui ont la foi dans leur cœur.

Jésus posait la question suivante : trouverai-je la foi sur la terre à mon retour ?

Il aurait pu dire pareillement :
« L’image de la bête sera-t-elle brisée à mon retour ? »

C’est individuellement que nous trouverons la réponse.
Tant que nous pensons être le maître (le Baal) de notre vie, nous confessons notre soumission à l’image de la bête.

Mais rappelons-nous que Jésus vient briser les temples, ces temples que nous avons formés avec l’image de la bête.
Le jour où tout s’effondre autour de nous, que la déprime, que la détresse arrive, cette image se brise, nous ne croyons plus en rien et surtout nous ne croyons plus en nous.
Ce moment-là : c’est bien, c’est bon !
Pourquoi ?
Car c’est à cet instant-là que l’Esprit saint peut alors nous toucher et remplacer cette image, par un cœur régénéré.
Nos corps sont des temples nous dit Jésus.
En trois jours Jésus reconstruit les temples détruits, mais avec ses propres matériaux spirituels.
Remercions Dieu de plonger le monde dans les douleurs (ces douleurs de l’enfantement), afin d’amener le plus de gens possibles à briser l’image de la bête qu’ils ont créé eux-mêmes et envers qui ils ont été soumis ; Et prions pour que les conversions soient nombreuses dans ces temps de plus en plus difficiles.
Amen

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