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Par Eric Ruiz
Une indication toutefois : j'ai reçu ce message au tout début d'un jeûne.
Le titre lui, fait référence à un très beau cantique d'un de mes frères
dans la foi, que je salue et bénis au passage.
"Que la grâce et la paix vous
soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur "
(2 Pierre 1:2)
La quasi totalité des épîtres commencent ou finissent par une formule
identique à celle-ci où la grâce et la paix sont associées.
La paix est-elle une chose si changeante et si inconstante?
Pourquoi sommes-nous si fragile dans l'épreuve?
Pourquoi lorsque vient la tempête, la tourmente, les épreuves, une réaction
se produit aussitôt : l’affolement, la contrariété, même le doute s'installe?
Psaume 107:28-30
" Dans leur détresse, ils
crièrent à l’Éternel, Et il les délivra de leurs angoisses; il arrêta la
tempête, ramena le calme, Et les ondes se turent. Ils
se réjouirent de ce qu'elles s'étaient apaisées "
Dans ce verset ce qui est très surprenant, c'est que la joie ne provient
pas de la fin de la tempête mais des ondes. Ce n'est pas la tempête qui affole,
ce sont les ondes qu'elle provoque.
Quand les ondes cessèrent, le calme revint.
Il y a bien un mystère qui reste entier.
On sait qu'une onde selon la fréquence peut briser du verre.
C'est le phénomène de l'onde de choc. En apparence rien ne se passe en
vous, votre état extérieur reste le même, mais l'onde de choc provoque des
dégâts à l'intérieur.
Dans un accident de voiture on a souvent retrouvé les corps des victimes
intacts.
Pourtant ils étaient gravement atteints de l'intérieur.
L'onde de choc avait créé de nombreuses hémorragies internes.
Pourtant ils étaient gravement atteints de l'intérieur.
L'onde de choc avait créé de nombreuses hémorragies internes.
Quels sont les effets concrets pour nous?
L'onde provenant de la tempête, vient briser notre confiance, notre foi et donc troubler notre paix.
Pourtant Le Seigneur ne nous donne-t-il pas une paix différente de celle du
monde?
N'a-t-il pas dit : "Je vous
laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde
donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s'alarme point."
Mais ne nous attendons pas à ce que notre paix devienne comme ça, d'un seul
coup, un état définitif.
Elle et ne le sera sans doute jamais, pour la plupart d'entre-nous.
Cette paix peut nous quitter rapidement et en un instant.
Elle peut nous laisser là, dans la peur, l'incertitude, l'énervement,
l'excitation et même la perte de la maîtrise de soi.
Si nous avons les yeux plongés entièrement dans l'épreuve, nous ne voyons
alors plus qu'elle ; et le résultat est que nous perdons la paix.
La paix: c'est comme cette colombe sauvage. Au moindre affolement elle
prend son envol et part vers une terre calme et paisible.
Cette colombe revient quand l'ambiance dans laquelle vous vivez est alors
revenue au calme.
Pierre au début de sa seconde épître nous donne le moyen de revenir au
calme rapidement.
C'est au moyen de" la
connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ." Dit-il
C'est cette connaissance qui multiplie la paix en vous.
Étrange, non ?
La connaissance d'habitude enfle nous dit la Bible et là au contraire, nous
lisons qu’elle multiplie la paix.
Que doit-on comprendre?
Ce n'est pas de cette sorte de connaissance dont nous enseigne Pierre.
C'est la connaissance intime : l'intimité.
Eh bien : Plus nous connaissons Jésus dans son intimité, plus nous avons
cette certitude en nous qu'il nous délivrera de toutes les tempêtes. Pas de
certaines, mais de TOUTES, à 100%.
Nous savons bien-sûr que nous avons par le Saint-Esprit, reçu la puissance
pour calmer les tempêtes.
Jésus nous a montré que lorsqu'une épreuve arrive nous pouvons faire comme
lui menacer les éléments naturels et calmer notre être intérieur.
Mais alors pourquoi lorsque survient l'épreuve, nous avons beau prier,
menacer, chasser, lier tous ces vents contraires, le calme tarde tant à revenir?
La réponse se trouve en chacun d'entre nous.
Chacun sait au fond de lui-même s'il n'a pas résolu certains problèmes de
foi.
Nous savons que l'épreuve est un révélateur.
Elle révèle des péchés non confessés, par un manque de repentance et de
conversion.
Tant que la situation durera, la tempête sera forte dans nos vies. Et nous
serons impuissants à la calmer.
Une fois que nous prendrons la décision de nous occuper concrètement de
notre être intérieur, alors les choses changeront réellement et radicalement.
Pourquoi Jésus dit-il à ses disciples, dans la tempête,
"Pourquoi avez-vous peur gens de
peu de foi?"
Est-ce pour les rabaisser, les humilier, leur montrer leur impuissance?
Ce n'est pas le genre de notre Seigneur.
N'est-ce pas plutôt pour qu'ils se posent les vraies questions sur
eux-mêmes?
Beaucoup de croyants prient pour avoir des révélations, des paroles de
connaissance, recevoir des dons de l'Esprit, ou encore pour que Dieu
les instruise en particulier.
Mais leurs prières trahissent leur cœur. Car au fond, d'eux-mêmes, c'est le
plus souvent pour flatter leur orgueil, ils aimeraient être des révélateurs
pour les autres.
Ne vous méprenez pas, lorsque vous demandez au Saint-Esprit de produire
plus de lumière, de vous éclairer davantage, il le fait d'abord sur vous-même.
Il révèle les péchés cachés, enfouis en vous, non pas pour vous accuser de
les avoir commis, mais pour que vous puissiez vous en débarrasser au plus vite
et sortir de vos épreuves, victorieux. Les problèmes cumulés les uns aux autres
ne font que de vous accabler et de vous rendre malheureux.
"A celui qui est ferme dans ses
sentiments Tu assures la paix, la paix, Parce qu'il se confie en toi."
Le point sensible du verset d'Esaïe est "celui qui est ferme dans ses sentiments ".
La fermeté consiste à présenter une grande résistance à la
pression mais sans être dur pour autant.
C'est celui qui ne se laisse pas ébranler facilement, qui témoigne de
beaucoup de maîtrise, d'assurance et de résolution.
Les sentiments de cette personne ne montrent aucune inquiétude dissimulée
en elle.
Résultat : la paix lui est assurée.
Par contre à l'inverse, celui qui est instable montre déjà un cœur partagé,
un cœur troublé.
La tempête a un rôle bien précis pour nous croyants : Nous mettre dans un
état de détresse propice à crier à lui, à nous confier davantage dans le Dieu
vivant.
Nous l'avons lu dans le Psaume 107:
" Dans leur détresse, ils
crièrent à l'Eternel, "
Mes frères et sœurs, regardons la délivrance qui est attaché à notre
détresse, plutôt que d'essayer de nous débattre dans tous les sens pour la
vaincre.
La détresse amène naturellement notre cœur à se briser, à se répandre
devant notre Dieu. Si nous résistons, nous nous endurcissons et les
conséquences sont destructrices pour nous-mêmes.
N'oublions pas que c'est un cœur brisé qui lui est agréable.
Méditons sur La prière faite à notre Père " ne nous laisse pas succomber à nos épreuves
" (pas à la tentation [peirasmos en grec], mais à nos épreuves).
Dieu connaît et mesure parfaitement l'état de nos détresses, et il nous
donnera soyons assuré de cela, les solutions pour en sortir, c'est le but de cette prière.
Alors, nous ne devrions pas avoir peur de nous abaisser jusqu'au sol s'il
le faut pour chercher sa face.
Autrefois, nos pères dans la foi n'hésitaient pas dans la souffrance, la
peine et la détresse à se déchirer les vêtements ; à se revêtir d'un sac et à
s'asperger de poussière.
Certains allaient même jusqu'à se raser la tête.
Nous n'avons pas bien sûr à aller jusque là, sauf si nous en éprouvons un réel besoin.
Ce signe extérieur de grand abattement et d'humilité s'appelait prendre
" le sac et la cendre".
Ils le faisaient généralement en se privant de nourriture, en jeûnant.
Ces exemples du passé doivent nous inspirer à rechercher notre Dieu dans la
profondeur de notre être.
Mettons notre cœur dans le sac et la cendre.
Revenons aux 7 tonnerres.
( je dis revenons car j'ai déjà à de nombreuses reprises parlé des
tonnerres dans mes messages)
Le premier tonnerre, celui du jugement annonce un temps de détresse.
Un temps où le croyant examine ses voies, où il fait un point sur son état
et celui de son cœur et où il demande à Dieu de l'éclairer.
Si vous avez de l'idolâtrie, si vous vivez dans l'aveuglement, si vous êtes
endormi, si votre cœur est troublé, si vous manquez de pardon, le
Seigneur tonne pour vous.
Le deuxième tonnerre, c'est celui de la repentance. C'est un tonnerre qui
gronde et qui gronde lui aussi très souvent dans les temps de réveil.
Nous devons plutôt être surpris et inquiet de ne plus l'entendre aussi
souvent.
Le bruit de ce tonnerre ne doit plus nous effrayer mais au contraire il
nous est familier, il nous rappelle que notre soumission est répétitive pour
être parfaite.
Alors résumons :
"Que la grâce et la paix vous soient accordées " ou grâce et paix vous soient
Ce n'est pas une simple formule de politesse, ou de reconnaissance comme
les fameux " Dieu te bénisse, God bless you, shalom frères et sœurs, etc". Mais il y a une réelle profondeur de sens dans ces deux mots. Grâce
et paix sont indissociables, je l'ai dit au début du message.
La grâce concerne essentiellement l'acte rédempteur de notre Seigneur: le pardon de nos
péchés, acquis par son sacrifice à la croix.
Si le Seigneur ne peut effacer nos péchés parce que nous les retenons
captifs, alors la paix n'est plus une réalité.
" Accorde-toi avec Dieu, je t'en prie, et tu auras la paix dans ses hauteurs" (Job 22:21)
La paix, c'est comme la douleur. Ce sont deux signaux qui nous permettent de nous protéger du mal. Si nous perdons la paix, cela devrait nous faire réagir aussi vite que la douleur d'une brûlure. Quand nous nous brûlons aussitôt nous courons mettre la partie du corps touché sous l'eau froide.
Eh bien, nous devons faire de même avec la perte de la paix, nous mettre au plus vite devant le Seigneur, nous humilier et nous repentir.
La paix est l'état normal d'un disciple accompli. Dieu l'avait donné aux Israélites pour leur obéissance et leur marche de foi. Ils avaient à ce moment là, la grâce sur eux. Ils étaient comme l'expression bien connue: "en état de grâce".
Lisons pour cela Lévitique 26:6 " Je mettrai la paix dans le pays ; Quand vous vous coucherez, il n'y aura personne pour vous troubler ; je ferai disparaître du pays les animaux féroces et l'épée ne passera pas dans votre pays"
" Accorde-toi avec Dieu, je t'en prie, et tu auras la paix dans ses hauteurs" (Job 22:21)
La paix, c'est comme la douleur. Ce sont deux signaux qui nous permettent de nous protéger du mal. Si nous perdons la paix, cela devrait nous faire réagir aussi vite que la douleur d'une brûlure. Quand nous nous brûlons aussitôt nous courons mettre la partie du corps touché sous l'eau froide.
Eh bien, nous devons faire de même avec la perte de la paix, nous mettre au plus vite devant le Seigneur, nous humilier et nous repentir.
La paix est l'état normal d'un disciple accompli. Dieu l'avait donné aux Israélites pour leur obéissance et leur marche de foi. Ils avaient à ce moment là, la grâce sur eux. Ils étaient comme l'expression bien connue: "en état de grâce".
Lisons pour cela Lévitique 26:6 " Je mettrai la paix dans le pays ; Quand vous vous coucherez, il n'y aura personne pour vous troubler ; je ferai disparaître du pays les animaux féroces et l'épée ne passera pas dans votre pays"
Retenons cette formule "Que la grâce et la paix vous soient accordées
"pour nous rappeler qu'au temps des difficultés, le réflexe à avoir pour
trouver la paix se trouve dans la grâce de notre Seigneur qui doit couler
librement dans nos veines.
Sans la grâce, pas de paix. Si on s'éloigne un temps soit peu de la grâce, la paix fait de même.
La paix c'est le baromètre de la grâce.
La bouteille de la loi et de la grâce (message du 19 février 2016) doit être entièrement remplie, à ras-bord et non à moitié ou au trois quart.
Sans la grâce, pas de paix. Si on s'éloigne un temps soit peu de la grâce, la paix fait de même.
La paix c'est le baromètre de la grâce.
La bouteille de la loi et de la grâce (message du 19 février 2016) doit être entièrement remplie, à ras-bord et non à moitié ou au trois quart.
Un jour viendra, où nous n'aurons plus besoin de prier le Seigneur pour que
la paix soit sur nous, car nous aurons appris à reconnaître le tonnerre avant
même qu'il tonne. Nous aurons appris à laver notre vêtement à peine la tâche
apparue.
Ayons un regard nouveau sur l'épreuve quand elle vient nous surprendre.
Regardons-là avec joie comme si un geôlier venait nous ouvrir la porte de notre
prison et nous offrir la liberté.
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