dimanche 23 février 2025

100 : la division, la guerre totale et la chute complète d’un peuple se proclamant saint

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Par Éric Ruiz

 

Dans mon dernier message sur le nombre 100, je vous parlais de la multiplication de l’abondance lié à ce nombre. Augmenter 100 fois ses gains, quelle réussite ! Mais 100 n’est pas qu’un nombre montrant le bien. Comme tous nombres, il montre lui aussi le mal.


Dans l’alliance que Dieu fit avec Moïse, il est une loi qui se retrouve dans toutes situations Deutéronome 30 :15 « Vois, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. ».

Ainsi, en l’occurrence ce nombre peut montrer la multiplication du bien comme la gravité de la division provoquée par le mal. La division s’opposant à la multiplication, elle se fait par la haine mais aussi par le nombre, par les mathématiques. Par exemple : ils ont divisé leurs gains par 100, leur ruine a été complète. Leur condition est cent fois pire qu’avant. 100 permet d’exprimer le pire du pire.

« Je connais une mauvaise personne, mais celle-ci est cent fois pire que l’autre (hundred times worst en anglais)».

Les centièmes versets des livres de la Bible vont nous éclairer encore une fois. Oui, pour ceux qui n’ont pas lu mon précédent message, Dieu m’a inspiré pour ce nombre 100, une lecture de la Bible sans que les chapitres sectionnent le livre.

Aussi, le centième verset du livre d’Osée pointe ce malheur, il montre pourquoi la condition de certains est cent fois pire que les autres. : Osée 7 :16 « Malheur à eux, parce qu'ils me fuient! Ruine sur eux, parce qu'ils me sont infidèles!...16 Ce n'est pas au Très-Haut qu'ils retournent; Ils sont comme un arc trompeur. Leurs chefs tomberont par l'épée, A cause de l'insolence de leur langue. C'est ce qui les rendra un objet de risée dans le pays d'Egypte. »

Alors s’éloigner de Dieu pousse à la violence. Bannir l’amour fait accepter la haine et la vengeance, nous le savons. Mais s’éloigner de Dieu n’est pas une caractéristique des seuls païens. S’éloigner de Dieu n’est pas si loin d’un croyant. La ruine tombe sur les infidèles. Ce qui les faits tomber : c’est l’insolence de leur langue.

Et être une risée dans le pays d'Egypte. Signifie la honte pour des soi-disant croyants lorsque leur tromperie est démasquée et qu’ils tombent.

Pa exemple : Prier pour que Dieu augmente nos gains par 100, cela montre la brèche très importante qui est faite à notre foi ;

Aujourd’hui, on rend témoignage, et on célèbre Dieu parce que quelqu’un dans l’assemblée a augmenté son salaire de 100%.

Rappelons-nous à cette occasion, le roi David, qui en faisant le recensement de ses troupes fut inspiré à le faire par satan, l’esprit du mal. Et David fut repris par son chef d’armée : Joab qui s’offusqua de l’ordre du roi, 1 Chronique 21 :3 : « O roi mon seigneur, ne sont-ils pas tous serviteurs de mon seigneur? Mais pourquoi mon seigneur demande-t-il cela? Pourquoi faire ainsi pécher Israël? » « Joab répondit: Que l'Eternel rende son peuple cent fois plus nombreux! ». 100, ce désir de richesse et de gloire de David n’était pas juste. C’est à Dieu d’augmenter la force de David et non à David à vérifier si son peuple est assez nombreux pour être fort. C’est de la convoitise et par conséquent un manque de foi. Parce que David s’était laissé séduire par la gloire.

Où est passé le jeune David, qui encore enfant a terrassé le géant Goliath avec une fronde et une seule pierre ?

Cet état d’esprit à convoiter n’a-t-il eu en fin de compte que peu de conséquences sur Israël, qu’un petit châtiment ? Le texte des chroniques au chapitre 21 et au verset 14 est affligeant : « L'Éternel envoya la peste en Israël, et il tomba soixante-dix mille hommes d'Israël. ». C’est toujours Dieu qui donne la victoire ; C’est lui le commanditaire ; c’est lui qui ordonne et aucune victoire ne devrait se faire sans qu’il soit le premier à le demander. La première grande victoire d’Israël  sur Jéricho, en terre promise, s’est faite ainsi.

Le centième verset du livre de Josué en témoigne Josué 6 :2 « L'Eternel dit à Josué: Vois, je livre entre tes mains Jéricho et son roi, ses vaillants soldats ».

Mais alors, pourquoi un tel changement d’esprit chez David devenu roi ?

Eh bien cet état d’esprit nous est expliqué par Jésus lui-même dans l’Évangile de Marc au centième verset : Marc 3 :27 « Personne ne peut entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort; alors il pillera sa maison ». Si une maison est divisée contre elle-même, cette maison ne peut subsister, nous dit Jésus ensuite. L’homme fort qui vit dans la maison, il se lie lui-même avec l’esprit de conquête et de richesse.  Ces esprits mauvais pillent son cœur et l’amènent à la ruine, comme cette maison. C’est de là que l’infidélité nait dans le cœur du disciple, parce qu’il commence à rêver de richesse et de conquête. On est diamétralement à l’opposé de mon message précédent sur le nombre 100 qui montre au centième verset de la première epitre à Timothée, un peuple qui se contente et se satisfait de la nourriture et des vêtements qu’il porte.

La richesse et sa convoitise sont toujours mises en évidence. Le centième verset de l’Ecclésiaste n’est pas ambigu, il est clair. Salomon son rédacteur, immensément riche, fils de David est tombé à cause de cela, par la convoitise. Et voici ce qu’il dit dans Ecclésiaste 5 :17 au sujet de ceux qui possèdent les richesses « De plus, toute sa vie il mange dans les ténèbres, et il a beaucoup de chagrin, de maux et d'irritation. ».

Vous voyez, la lumière ne peut luire dans un tel cœur partagé. Il y a comme un acharnement  à décider comme il l’entend, pour celui qui persévère dans le mal.

Il n’est plus sensible aux réprimandes divines. Il est dans l’impunité la plus totale. Il se croit Dieu lui-même. « Une réprimande fait plus d'impression sur l'homme intelligent que cent coups sur l'insensé. » (Proverbes17 :10).

 L’insensé méprise la correction du Tout puissant, parce qu’il ne ressent plus les coups.

Alors, dans cette version maléfique du nombre 100, 100 symbolise le malheur et la ruine totale. Dieu montre quel peuple le fuit et ne lui appartient pas. Arrivé à ce stade, ce peuple méprise totalement le châtiment du Seigneur. Il se croit dans l’impunité la plus totale et dans une foi parfaite.  Il ordonne sans Dieu, il se confie totalement dans ses richesses.

Le centième verset du livre des Psaumes est frappant de vérité.

 Psaume 10 :2 « Le méchant dans son orgueil poursuit les malheureux, Ils sont victimes des trames qu'il a conçues. 3Car le méchant se glorifie de sa convoitise, Et le ravisseur outrage, méprise l'Eternel ».

La complétude dans le mal se manifeste clairement.  Pensant s’éloigner des infidèles, ce sont eux qui se coupent des vrais hommes de foi. Ce sont des montagnes qui ne veulent que regner sur les autres. Ils n’écoutent pas non plus quand un prophète envoyé par Dieu vient les reprendre sur leur idolâtrie.

Le centième verset du livre d’Ezéquiel, Ezéquiel 6 :1 « La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots: 2Fils de l'homme, tourne ta face vers les montagnes d'Israël, Et prophétise contre elles! » .

On le sait, la prophétie n’a jamais changé leur nature. Elle ne fait que confirmer leur endurcissement.

En fait, le méchant rappelle les fautes de ses frères plutôt que de chercher à les couvrir.

Pourquoi agit-il ainsi ?

Le centième verset de l’épitre aux Romains nous dit : Romains 4 :8 « Heureux l'homme à qui le Seigneur n'impute pas son péché! ». Leur malheur est bien là. Leur péché les condamne alors que ce verset devrait leur montré la grâce de Dieu en acte dans leur vie. Ils vivent en fait sous une loi dure et intransigeante.

C’est un peuple qui est lui aussi dans un absolu. Il est aveugle, absolument aveugle. Aussi il est totalement buté et dépourvu d’intelligence. Il ne se rallie qu’avec ceux qui ont les mêmes pensées et les mêmes désirs qu’eux. Ils sont absolument convaincus de détenir la vérité et agissent avec brutalité contre tout contradicteur.

Alors, un tel peuple se place sous le jugement de Dieu. D’abord il se place sous sa coupe de colère.

Le centième verset du livre de l’Apocalypse est révélateur du mal. Apocalypse 6 :4 montre qu’ils ont un pouvoir sur la terre «  Un autre cheval sortit : il était rouge feu. (Version Semeur) Celui qui le montait reçut le pouvoir d'enlever la paix de la terre, afin que les hommes s'égorgeassent les uns les autres; et une grande épée lui fut donnée. ».

C’est le deuxième sceau qui est ouvert.  Et le sceau sert d’authenticité divine. C’est un sceau qui confère un pouvoir maléfique à un certain peuple de croyants.

Ce pouvoir qu’ils ont reçu est celui d’enlever la paix de la terre. Ce sont des êtres violents qui attisent la colère, le ressentiment, la haine de l’autre et bien-sûr la division.

N’oublions jamais que les guerres dans la majorité sont orchestrées en sous-main par des religieux avides eux aussi de gloire. Ils n’ont qu’une envie c’est de voir le peuple qu’ils ont élu se placer en haut de la pyramide. L’épée qu’ils brandissent et qui se voit est impressionnante parce qu’elle élimine et sépare les peuples.

Ce deuxième sceau qui est ouvert rassemble un peuple qui se dit Elu. Il les rassemble pour la guerre.

Ils ont un  Evangile. J’en ai déjà parlé maintes fois. Cet évangile est cruel. C’est un évangile qui condamne et qui ne cesse d’envoyer des âmes en enfer.

Ils brandissent eux aussi, le sacrifice de l’agneau mais dans le but de la vengeance par le sang. Christ a donné sa vie, son sang innocent a coulé alors d’autres doivent payer par leur sang : voilà leur justice. Ces autres, ce sont leurs ennemis. Et ils attendent qu’ils fassent le sacrifice de leur vie pour ramener la paix. Ils pensent sincèrement qu’ils auront la paix quand leurs ennemis périront.

Donc 100, c’est un peuple d’une cruauté totale qui brandit un évangile ou les mots : paix amour et sacrifice n’ont plus de sens, au moment où ils agissent ou parlent dans la colère.

Oui là aussi ce peuple célèbre Dieu. Mais sa célébration se fait pour les victoires acquises avec le sang de ses frères versés au combat.

Un des plus terribles exemples se trouve autour des querelles théologiques qui prirent un tour violent au XVIe et XVIIe siècle. Dans un climat de vengeance, Catholiques et protestants s’entretuèrent par centaine de milliers. Les 23 et 24 aout 1572, les catholiques français qui insistaient sur l’importance de bonnes actions s’en prirent aux protestants qui chantaient l’amour de Dieu pour l’humanité. Lors du massacre de la Saint-Barthélémy, entre 5000 et 10 000 protestants trouvèrent la mort en moins de 24 heures.  Le roi Charles IX ordonna l’arrêt immédiat des tueries, mais dépassé par l’acharnement des massacreurs, il ne put les empêcher. Quand au pape, en apprenant la nouvelle à Rome, sa joie fut telle qu’il organisa des temps de célébration et chargea un grand peintre de faire une fresque du massacre dans une salle du Vatican (aujourd’hui  cette salle est inaccessible aux visiteurs). Les historiens s’accordent à dire que plus de chrétiens moururent de la main d’autres chrétiens au cours de ses 24 heures que sous l’empire romain polythéiste tout au long de son existence.

Alors on pourrait se dire, mais ce nombre 100 c’est un nombre de malheur. C’est une terrible malédiction !

Or, il ne faut surtout pas penser ainsi pour un disciple, car la double signification de ce nombre se réalise en même temps.

100 c’est la guerre totale et la chute d’un peuple se proclamant saint ; mais c’est en même temps, l’élévation, la célébration d’un peuple élu, parfait à l’image de Christ et manifestant pleinement son esprit (à 100%).

Pourquoi faut-il que ces deux peuples évoluent en même temps ?

La raison est : pour que le peuple saint soit amené à la perfection, à l’accomplissement, il doit sortir du milieu d’une fournaise ardente, sortir d’une situation de guerre ou sa vie est en danger.

Regardez bien mes frères et sœurs et comprenez-bien ceci. Le centième verset du livre de Daniel dit la chose suivante : « Daniel 3 :30 « Après cela, le roi fit prospérer Schadrac, Méschac et Abed-Nego, dans la province de Babylone ».

Après cela  signifie après cette épreuve de la fournaise ou les 3 Judaïtes ont miraculeusement survécus alors qu’ils étaient plongés dans une marmite d’huile bouillante.et après que le roi en fut bouleversé au point de croire au Dieu d’Israël. Eh bien la suite, c’est que le roi fit la réputation des Judahites. Il célébra leur victoire en donnant « l’ordre à toutes nations, tous rois et toutes langues de parler bien au sujet de ces 3 judaïtes »(verset 31).

Alors que doit faire un disciple pendant ces temps de fournaise ardente ? Comment doit-il se comporter ?

De deux manières.

La première : centième verset d’Ehésiens 5 :2 « Marchez dans la charité, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur ». La deuxième manière : En ayant dans le cœur aussi ce centième verset de 1Timothée 6 : 8 « si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. ».

Amen

lundi 17 février 2025

Le 100ème verset : LE PEUPLE de DIEU

 

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Par Éric Ruiz

 Parlons du nombre 100.


Ce nombre représente pour le commun des mortels, une multitude, ou une très grande abondance, qui aboutit à une réussite. Gagner cent fois plus signifie : augmenter de manière prodigieuse ses gains. 

Quand Jésus dit que nous recevrons au centuple ce que nous avons quitté pour lui : maison,  terre, frère et sœur, père et mère, ou enfants, il s’agit d’un nombre important qui semble dire lui aussi « une abondance de biens et de personnes proches ».

Mais le sens de ce nombre se limite-t-il qu’à cette notion de grandeur imprécise ?

Pas du tout. Je vais vous monter que ce nombre et très précis spirituellement ; d’abord parce qu’il marque en premier une plénitude.

Une plénitude décrit un état qui est complet, une totalité à qui il ne manque rien. C’est comme un vase rempli de liquide à ras bord. Aussi 100 ce n’est pas 99 ou 101, c’est pile ce nombre cent.

C’est par conséquent pour une personne humaine, quelqu’un qui serait au maximum de ses possibilités, Qui a atteint le summum dans son art ou de son activité. On est alors à 100%.

Mais j’ai reçu un autre mot pour le disciple :

La complétude.  Ce mot va plus loin que de décrire une totalité. Il amène à la perfection. La complétude, c’est un état, c’est le caractère de ce qui est complet, achevé, et parfait…et intègre aussi. Alors, celui qui trouve Christ trouve la complétude en lui.

Pour un homme de foi ou une femme de foi, ce sera une limite atteint dans sa consécration. Il ou elle sera alors entièrement immergé en Dieu. Il ou elle sera absorbé, comblé en esprit et en vérité. 100 c’est quelque chose d’absolu.

La Bible nous parle aussi de cette complétude lorsqu’Abraham âgé de 100 ans vit son fils naitre. Dieu lui avait promis ce miracle à lui et à sa femme Sara alors qu’elle était stérile jusqu’à là. Sara a même rit lorsque des anges lui prophétisèrent la naissance d’Isaac, parce qu’elle était déjà trop vieille pour enfanter.

Mais Abraham a dû attendre que sa foi soit au niveau 100 pour qu’il mesure à juste prix la promesse que Dieu lui a fait d’avoir une grande postérité.

Il faudra attendre Moïse et la construction du tabernacle pour avoir une confirmation supplémentaire de ce nombre 100. L’autel du Tabernacle, là où se faisaient les sacrifices, les offrandes pour expier ses fautes, devait avoir une longueur de 100 coudées.

N'y voit-on pas là aussi par la longueur, le temps imparti à sacrifier ses envies charnelles pour Dieu. N’y voit-on pas là aussi la plénitude de la foi qui passe obligatoirement par cette longueur de 100 coudées montrant l’abondance de sacrifices ou d’offrandes?

Mais allons plus loin encore avec ce nombre 100.

Si notre sacrifice n’est pas une louange à Dieu, alors où est cette complétude à le servir ?

Le Psaume 100 :4 dit « 4Entrez dans ses portes avec des louanges, dans ses parvis avec des cantiques! Célébrez-le, bénissez son nom! ».

La célébration, la louange est une caractéristique fondamentale du nombre 100. Abraham a célébré la naissance de son fils à ses 100 ans. On lit  que « L'enfant grandit, et fut sevré ; et Abraham fit un grand festin le jour où Isaac fut sevré ».

Sur l’espace du parvis du Tabernacle, là aussi, le peuple se réunissait pour célébrer les fêtes comme la Pâque.

Psaume 100 :1 « Psaume de louange. Poussez vers l'Eternel des cris de joie, Vous tous, habitants de la terre! 2Servez l'Eternel, avec joie, Venez avec allégresse en sa présence! ».

Mais 100 n’est pas un nombre qui s’adresse à une personne en particulier mais à un peuple, à tout un peuple.

Le psaume 100 verset 3 nous dit : « …et nous lui appartenons; Nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage. » et ce peuple n’est pas limité à une génération particulière.

Psaume 100 « 5Car l'Eternel est bon; sa bonté dure toujours, Et sa fidélité de génération en génération ».

Alors maintenant nous savons que 100 c’est : la complétude d’un peuple que Dieu a sanctifié (mis à part), un peuple qui le loue et le célèbre, comme lui-même Dieu le fait aussi à son égard.

On pourrait s’arrêter là. Mais deux questions s’offrent à nous.  Premièrement : Quel(s) peuple(s) arrive à ce niveau de consécration et deuxièmement : De quelle façon célèbre-t-il leur Seigneur ?

C’est là que j’ai eu une pensée forte. Cette pensée me disait de compter les versets dans chaque livre de la Bible jusqu’au verset 100 en faisant abstraction des chapitres. Alors sur les 66 livres que contient la Bible, seuls 46 possèdent au moins 100 versets.

Le premier centième verset de la Bible c’est :

Genèse 4 :20 : « Ada enfanta Jabal: il fut le père de ceux qui habitent sous des tentes et près des troupeaux. ».

Ce verset nous rappelle que Dieu a un peuple parmi les bergers, comme le fut Abel, premier fils d’Eve et d’Adam ou David qui, de berger devint roi d’Israël. Le centième verset de l’évangile de Luc rejoint ce verset  de la Genèse: Luc 2 :20 « Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé. ».

Ce peuple de bergers n’est pas un hasard. C’est un peuple qui a les caractéristiques du bon disciple, qui mène à la complétude de sa foi ;

D’abord, Ada qui enfanta Jabal. Ada en araméen, c’est la mère méprisée, celle que l’on tient à l’écart. Ada, c’est la mère d’un peuple insignifiant, qui est souvent moqué plutôt qu’adulé.

Quant au berger, sa fonction est d’être patient et calme. Le berger veille avec bienveillance et empathie sur le troupeau. Il respecte et soigne la brebis blessée et il cherche le meilleur pâturage pour ses bêtes. Le berger n’hésite pas à faire de longues marches, sans lésiner sur la fatigue pour pourvoir aux besoins de ses bêtes.  Nous qui aimons notre prochain comme nous-mêmes, nous manifestons alors le caractère du berger.

Dieu est notre berger ; Il connait son troupeau et le rassemble des 4 coins de la terre comme un bon berger. Ce berger divin donne sa vie pour ses brebis et fait en sorte que son peuple ne manque de rien.

Comme nous dit le centième verset de Phillipiens 4 :19 « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. ».

 

100, c’est avec tout ce qu’on vient de voir : Un peuple souvent méprisé et mis à l’écart, qui célèbre son Dieu de manière intègre et parfaite parce qu’il a le caractère du bon berger.

 

Alors maintenant le fait que ce peuple soit méprisé le rend-il intègre dans sa foi pour autant ?

 

Non, il lui manque en premier un sauveur. Car au départ, ce peuple est languissant, il est sans berger ; et Dieu ayant compassion, il vient le délivrer de l’injustice ou de l’oppression en faisant des prodiges pour lui.

Le centième verset de Michée 7 :15 : « Comme au jour où tu sortis du pays d'Egypte, Je te ferai voir des prodiges. » Et le centième verset du livre du prophète Zacharie nous révèle cette délivrance : Zacharie 8 :7 « Ainsi parle l'Eternel des armées: Voici, je délivre mon peuple du pays de l'orient et du pays du soleil couchant…. 8Et ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu avec vérité et droiture. ». 

Le centième verset de la deuxième lettre aux Corinthiens ; 2 Cor 6:2 « Car il dit: Au temps favorable je t'ai exaucé, Au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. »

Alors maintenant une fois sauvé, ce peuple marche vers la perfection, vers l’intégrité ; Et il doit être parfait dans l’épreuve, dans la fournaise. Et c’est là que le centième verset de l’Evangile de Matthieu 5 :10 intervient : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux! ». Ce verset est confirmé aussi par l’Evangile de Jean au centième verset : Jean 3 :24 « Car Jean n'avait pas encore été jeté en prison. ». Ici il s’agit de Jean le Baptiste qui baptisait dans le Jourdain et qui n’avait pas encore été persécuté et jeté en prison par Hérode, roi de Judée.

Ce caractère lié à la persécution est d’autant plus important que cette opposition violente est réalisée par d’autres croyants se vantant de vénéré le même Dieu. Et cette persécution commence dès que l’on ouvre la bouche pour dire la vérité. Lisons le centième verset du livre des Actes, Actes 4 :1 « Tandis que Pierre et Jean parlaient au peuple, survinrent les sacrificateurs, le commandant du temple et les sadducéens,… (Ils s’emparèrent d’eux et les firent garder) ».

Avec Dieu qui fait des prodiges ; tout se recoupe : les versets et leurs associations en font partie ; et l’esprit de Dieu qui met sa lumière sur les centièmes versets, cela nous aide à comprendre sa sagesse infiniment variée.

Alors maintenant, pour vivre la persécution dans une paix complète,  le peuple qui agit comme un berger a besoin d’un niveau de consécration supérieur. L’abnégation, ne plus penser à soi, n’être plus attiré par les richesses de ce monde est primordial. Le centième verset de la première lettre de Pierre nous demande de ne pas nous laissé séduire par la tentation, 1 Pierre 5 :9 « Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. » ;

Concrètement : contentons-nous de peu pour vivre.  C’est le sens du centième verset de la première lettre à Timothée 1 Timothée 6 : 8 « si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. ».

Alors pour résumer le nombre 100, Dieu montre quel peuple lui appartient. Il fait des prodiges pour délivrer et rassembler ce peuple méprisé et mis à l’écart. Une fois sauvé, cette assemblée célèbre son nom dans une foi parfaite. Leur joie est totale même en étant persécuté par leurs frères, parce qu’ils ont acquis complètement le caractère du bon berger qui donne sa vie.

Cette petite assemblée a été très bien représentée par Gédéon et les hommes qu’il a sélectionné pour combattre à ses côtés. 

Gédéon faisait partie d’une des familles les plus pauvres en Israël, quand il fut appelé par Dieu. En détruisant les idoles de son père il fut persécuté à mort. Par un prodige il échappera à une destinée fatale. Qui l’a suivi dans son projet de libérer Israël ?  Au départ, ils étaient très nombreux (trente-deux mille). A l’arrivée il n’est resté que trois groupes de 100 hommes humbles, soumis, obéissants à 100%, pour surprendre l’ennemi, les vaincre et célébrer cette extraordinaire victoire sur les Madianites.

Lisons Juges 7 :19 (version Semeur) « Peu avant minuit, Gédéon et les cent hommes de son groupe arrivèrent aux abords du camp. On venait juste de remplacer les sentinelles. Soudain, ils sonnèrent du cor et cassèrent les cruches qu’ils tenaient à la main. »

Alors oui, comme avec Gédéon, Dieu sélectionne son peuple. Ce nombre 100 concerne l’élection d’un peuple. Dieu lève le voile sur le peuple Elu. Et c’est encore une grâce aujourd’hui que d’avoir de telles révélations sur le nombre 100.

100 révèle la joie complète, la louange parfaite, la foi complète, la dévotion en entier, le peuple saint accompli, mais aussi le peuple complet dans son rassemblement (il ne manque personne, tous ceux qui devaient entrer dans le sanctuaire le sont). Un peuple qui réjouit complètement le cœur de Dieu.

Un artiste français du début du 20ème siècle a dit : « Quand on fait un pas vers Dieu, il en en fait cent vers vous ». C’est vrai, que Dieu ne cesse de nous faire des signes de sa présence. Et ceux qui ont ce désir insatiable de le connaitre et de l’aimer le savent très bien.

C’est le centième verset du Cantique des Cantiques, ce livre qui évoque l’amour entre Dieu et son peuple. C’est un sentiment réciproque fort et complet. Cantiques des Cantiques 7 :11 « Je suis à mon bien-aimé, Et ses désirs se portent vers moi. ».

Amen

dimanche 9 février 2025

SAUVE-TOI, TOI-MEME (verset 37)

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Par Éric Ruiz

Il y des nombres qui parlent aussi bien que des mots, et qui en disent autant que de longues phrases, et qui font méditer et réagir aussi bien qu’un verset biblique. Le nombre 37 en fait partie.

Et la confirmation que ce nombre est important aujourd’hui, s’est faite en deux parties. D’abord la couronne de ma dent s’est détachée aujourd’hui. Savez-vous que les dents ont toutes un numéro pour les identifiées (de 11 à 48). Et là, cette couronne correspond au numéro 37 ; et puis en tournant la tête pendant que j’écrivais ces lignes, mon smartphone indiquait 11h37.

Tout s’est enchaîné très rapidement.

Ce n’est pas de la superstition, c’est juste un signe spirituel. Une manière que notre Seigneur a trouvée pour nous dire qu’il nous parle d’un sujet précis.

37 c’est le nombre qui fait réagir, qui procure une réaction vive.

Luc 23 :37 : « ils disaient: Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même! ».

Cette réaction salutaire aurait pu être le sursaut que Jésus avait besoin. Or, ici le contexte était inversé.  Jésus obéissant à son Père céleste n’avait pas besoin de se sauver lui-même  Cette réaction n’était utile ni pour lui, ni pour sauver les autres.

Par contre pour celles et ceux qui n’obéissent qu’à leur nature pécheresse, cette voie de libération est la seule qu’ils connaissent. L’instinct de survie est par nature le réflexe numéro1.

Pourtant quand le croyant se refroidit et que sa foi s’en tiédit, il doit réagir vite. Et réagir, ce n’est pas tomber dans la précipitation. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. La précipitation nous amène, elle, à agir de manière désordonnée et irréfléchie, sans prudence. Les conséquences sont souvent négatives. On perd le contrôle et surtout on obtient l’inverse de ce que l’on cherche. Un philosophe chinois a dit : « ceux qui s’avancent trop précipitamment reculeront encore plus vite ». Oui,  c’est un constat que j’ai très souvent observé.

Alors, s’empresser se fait en vitesse, avec un sentiment de mise en danger. Et puis bien réagir, concerne c’est vrai des verbes d’action, comme : se mettre à genoux, pour invoquer la grâce du Seigneur, se détacher violemment de ce qui nous salit.  Repousser nos œuvres humaines en refusant de les pratiquer. Je fais bien-sûr référence à mon dernier message sur comment arracher son œil droit et se séparer de sa main droite, lorsqu’ils sont une occasion de chuter.

Il ne s’agit pas de retomber dans ses excès comme : s’énerver, s’en vouloir violemment, tout envoyer voler ou encore attiser sa colère auprès de tous ceux que l’on a jugé fautifs et impurs.

37, c’est un empressement à bien agir.

Mais s’empresser : quel est son sens ?

Le dictionnaire nous dit : s’empresser c’est « s’assembler en foule serrée autour de quelqu’un, autour de quelque chose. On s’empresse par zèle, par affection, par curiosité avec beaucoup de vivacité ».

Et ce matin-là, juste après avoir vu l’heure 11h37, j’avais ma Bible ouvert au livre des Actes chapitre 20 et j’ai lu au verset 37 : « Et tous fondirent en larmes, et, se jetant au cou de Paul, ils l'embrassaient, »

Si on replace le contexte, Paul est sur le point de quitter ses frères et sœurs d’Ephèse. Après les avoir exhortés et encouragés à se soutenir dans la foi, la réaction des éphésiens est spontanée et elle témoigne d’un très grand attachement à Paul. Ils se jettent à son cou. Leur affection pour lui déborde.

C’est justement cet attachement de cœur qui procure un empressement à bien agir.

L’empressement n’est pas dicté ici par un quelconque esprit de calcul qui a évaluée comment agir.

La spontanéité provient d’un cœur aimant.

Pour Jésus, il en a été inversement de même. Ceux qui lui ont dit d’agir vite en lui suggérant « sauve-toi toi-même », n’étaient pas animés d’un cœur aimant, mais plutôt d’une curiosité malsaine ou animés par l’envie de dénigrer. La compassion n’était pas au fond de leur cœur.

Maintenant dans 1 Corinthiens 7 :37, Paul nous donne un caractère supplémentaire lié à l’empressement par amour. Il nous montre ce qu’est un zèle empressé « Mais celui qui a pris une ferme résolution, sans contrainte et avec l’exercice de sa propre volonté et qui a décidé en son cœur…celui-là fait bien ».

 

En fait l’empressement d’amour est le fruit d’un état de paix et de foi constant chez le disciple. Il sait mettre les priorités au bon moment. Et Matthieu 10:37 nous reprécise où sont ces priorités ; « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ». Si à la base il n’y a pas cette détermination à aimer Dieu au-dessus de tout être humain, notre empressement à bien agir se transformera en un empressement charnel. Le but sera alors de conserver sa vie, de ne pas se mettre en danger pour sa foi.

Or, il y a aura toujours un moment dans sa vie de disciple où il faudra choisir entre conserver sa vie ou risquer de la perdre ; choisir entre conserver ses privilèges et risquer de se retrouver démuni. Ou encore : choisir entre tout faire pour garder le contrôle sur ses proches ou sur ses enfants ou bien, s’en remettre au Seigneur. Car, si cet empressement est saint, il sera fait sans calcul et sans peur, même si le danger est réel. Il sera fait dans le but d’obtenir une meilleure résurrection (comme nous le dit Hébreux 11 :36)

Et Hébreux 11 :37 nous rappelle que par cet empressement saint ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ».

 

Alors, le nombre 37, n’est pas un nombre magique ou un nombre révélant forcément ce qui est bien ; il révèle aussi le mal. Il cache en lui aussi cet empressement à mal agir.

Et cet empressement-là saute aux yeux plus d’une fois dans la Bible. Nous avons le chapitre 37 en entier, du livre de la Genèse qui montre cette hâte des frères de Joseph pour le faire périr. Et cet ardeur débuta au verset 8 avec ces mots : «  Et ils le haïrent encore davantage, à cause de ses songes et à cause de ses paroles. » ;

La jalousie, la convoitise, l’arrogance sont les démons qui poussent des frères à s’empresser à faire le mal ; Et cela va dans la continuité du « sauve-toi toi-même ».

La haine des frères de Joseph les poussèrent à l’acte meurtrier : « Venez maintenant, tuons-le, et jetons-le dans une des citernes; ».

Les frères de Joseph en avançant ainsi aussi précipitamment contre leur frère ont fait un immense bon en arrière dans leur foi.

Voilà les verbes d’action du nombre 37 lorsqu’il révèle le mal. «  Ils le dépouillèrent de sa tunique… Ils le prirent, et le jetèrent dans la citerne… Venez, vendons-le aux Ismaélites… et, ayant tué un bouc, ils plongèrent la tunique dans le sang ». Vous voyez, ils l’ont dépouillé, ils l’ont jeté, puis vendu, ils ont plongé ses vêtements dans le sang.

Le nombre 37 répand aussi le sang à toute vitesse, comme il peut sauver à toute vitesse. On se rassemble serré tout près les uns des autres pour faire le bien, comme pour faire le mal.

Les paroles de Joseph déplurent à ses frères. Et paradoxalement, nous lisons au chapitre 41 verset 37 : « Ces paroles plurent à Pharaon et à tous ses serviteurs. ».

Quel contraste entre des fils d’Israël d’un côté et des Egyptiens de l’autre. Cela doit encore nous amener à reconsidérer ce qui est enseigné par les dénominations religieuses. Quel pied de nez au dogme religieux quand Pharaon dit à ses serviteurs : « Trouverions-nous un homme comme celui-ci, ayant en lui l'esprit de Dieu? ». Et Pharaon rajouta qu’il n’a jamais connu personne qui soit aussi sage et intelligent que lui ; Eux les Egyptiens, ayant la réputation d’être des adorateurs de dieux et déesses en tout genre, les voilà, manifestant un vif intérêt, de l’affection, du respect ; Plus encore, ils reconnaissent en Joseph fils d’Israël un homme de Dieu.

Alors triste est de constaté que les récits bibliques nous relatent plus d’actions révélant un empressement à faire le mal que d’actes héroïques pour le bien. Ce verset 37 du vingtième chapitre du livre des Juges en témoigne, avec cette sanglante défaite des fils de Benjamin : « Les gens en embuscade se jetèrent promptement sur Guibea, ils se portèrent en avant et frappèrent toute la ville du tranchant de l'épée ». Ou encore ce verset 37 du 23ème chapitre du 2ème  livre des rois qui ne fait que de redire la même décadence vis-à-vis des rois d’Israël : «  il fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel, entièrement comme avaient fait ses pères ».

 

Alors maintenant, si l’on se penche sur les faits historiques, l’année 1937 est une année référence dans l’empressement diabolique des hommes à faire le mal.

Contrairement à nos manuels scolaires, la seconde guerre mondiale débuta bien cette année-là (en 1937 et non deux années plus tard). Pour ne donner que quelques exemples : les Nazis, armés d’une cinquantaine d’avions allemands et italiens ont largué par surprise un déluge de bombes sur la ville espagnole de Garnica, anéantissant une grande partie de la population civile. En plus avec la complaisance du dictateur tortionnaire espagnol Franco. La même année, sans déclaration de guerre le Japon attaqua la chine ; Résultat : les grandes villes  chinoises Pékin, Shanghai et Nankin tombèrent aux mains des japonais qui exercèrent des atrocités sur les habitants.

Dans un autre domaine, en URSS, Staline instaura la période noire de « la grande terreur », annulant les résultats du recensement de la population. Il arrêta, puis fusilla ou envoya au Goulag les organisateurs. C’était le début de la grande purge stalinienne (plus d’1 million de russes condamnés à l’exil). De l’autre côté de l’Atlantique, on assista à une vague de coup d’Etat, de conspirations et de massacres dans de nombreux pays (Brésil, république Dominicaine, Paraguay, Bolivie, République du Nicaragua, ou Porto Rico) ; Sans oublier l’Allemagne nazie fière de l’ouverture du camp de concentration de Buchenwald où 56.000 déportés y seront assassinés.

Dans chaque génération nous assistons à la ruine de Babylone (ces villes où le malheur est la destinée finale). « Babylone sera un monceau de ruines, un repaire de chacals, Un objet de désolation et de moquerie; Il n'y aura plus d'habitants. » (Jérémie 51:37).

 

Tout ça pour dire que le nombre 37 révèle un empressement à exterminer l’autre, alors que ce nombre c’est aussi le bien agir. Et le bien est très peu mis en évidence. Et puis, faire le bien, n’est certes pas l’acte recherché par la multitude.

 

Pourtant le 37 correspond bien à une trompette qui sonne. Cette trompette, seul ceux qui ont le cœur sensible l’entende. Les autres, leur désobéissance les rend sourd.

1 Samuel 14 :37 : «  Et Saül consulta Dieu : Descendrai-je contre les philistins ? Les livras-tu entre les mains d’Israël ? Mais à ce moment-là, Dieu ne lui donna point de réponse. ».

Or, lorsque le croyant est sensible aux voies de Dieu, il sait quand l’heure sonne et quand il doit se lever pour partir ou s’agenouiller pour déchirer son cœur. Exode 40 :37 : « Et quand la nuée ne s’élevait pas, ils ne partaient pas, jusqu’à ce qu’elle s’élève ». Ce signe donné aux israélites qui traversaient le désert correspond de nos jours à cette trompette qui résonne.

Cette trompette divine qui a répondu à Elie le Tishbite  (1Rois 18 :37) « Réponds-moi, Eternel, Eternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c’est toi Eternel qui est Dieu et c’est toi qui ramènes leur cœur ! ». Et contrairement à Saül, Elie eut très vite la réponse de Dieu : « Et le feu de l'Eternel tomba… Quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et dirent: C'est l'Eternel qui est Dieu! C'est l'Eternel qui est Dieu! ».

C’est cette même trompette que Job implorait : Job 31 :37 : « Que le tout puissant me réponde !...je lui rendrais compte de tous mes pas. Je m’approcherais de lui comme un prince ».

Quand Dieu répond, le croyant se met à nu et il rend compte de ce qu’il a fait. Il se juge lui-même et se repend de ses idoles.

Je terminerai en rappelant l’espoir que Dieu nous donne. « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi; » (Jean 6 :37) .

Venons ou revenons à Dieu tel que nous sommes, sans paroles vaines, sans faux semblants, ni tricheries. Soyons des imitateurs du bien par amour et non par un quelconque intéressement.

Amen