dimanche 16 novembre 2025

LA RELATION QUE TU CONDAMNES EST PEUT-ETRE SACREE

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Par Eric Ruiz

 

NUIRE A SON PROCHAIN

Commençons par le projet planétaire du nouvel ordre mondial. Tout projet d’un nouvel ordre mondial qui apporterait bonheur et prospérité est une gageure.


Ce mot « gageure » est sorti de ma bouche ce matin du 12 novembre et je ne savais plus ce qu’il signifiait exactement. Une gageure, c’est un défi impossible à relever, un défi insensé même. Pourquoi le défi de ce monde nouveau est-il voué à l’échec? Parce qu’il prétend instaurer le progrès tout en portant en lui la volonté de nuire. Il transporte la maladie, la souffrance et la mort. Or, tout projet qui vise à nuire à son prochain est par nature anti-Christ. Il n’y a pas besoin de chercher des versets pour s’en convaincre… Nuire à son prochain s’oppose au premier commandement de Dieu qui consiste à aimer son prochain comme soi-même.

L’être humain, souvent, se focalise sur ce qu’il croit être le mieux pour lui en s’acapant la lumière, la richesse et les honneurs. Et c’est ainsi qu’il oublie son prochain. Sa vision se fige. Elle se réduit, parce qu’il ne regarde que ce qu’il considère avec attention et qu’il méprise ce qu’il trouve moins attrayant, et qui a moins de valeur. Au début, c’est un simple désintérêt mais la pensée diabolique l’amènera à haïr et à exterminer qui lui fait obstacle.

Dans la Bible, c’est un disciple de Jésus qui s’est retrouvé dans cette situation. C’est un ange qui est venu réveiller Simon Pierre parce qu’il considérait toute personne non juive comme dénuée d’intérêt et impropre au salut de Dieu. L’ange lui montra son erreur par une vision, et ce qu’il devait voir avec les yeux de Dieu. Une voix lui dit par 3 fois: « Ce que Dieu a déclaré pur, ne le considère pas comme impur. » ; La vision lui montrait qu’il n’y a rien d’impur dans ce que Dieu a créé.

Corneille, par conséquent ce romain païen méritait comme le juif, son salut.  Ah certes, il ne s’affichait pas comme les pharisiens, mais il priait régulièrement et faisait des dons aux pauvres. Alors Simon Pierre lorsqu’il se retrouva devant Corneille et ceux qui l’entouraient eut cette réplique : « Vous savez, leur dit-il, qu'il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d'entrer chez lui; mais Dieu m'a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur. » 

Si aujourd’hui cette histoire nous a été rapportée dans les Ecritures, c’est que son importance est capitale. Le Saint-Esprit n’a qu’une intention, c’est de nous faire voir le monde avec les yeux de Dieu.

ALORS QUI EST MON PROCHAIN. Qui dois-je aimer ?

Pour répondre, Jésus raconte l’histoire d’un homme agressé par des brigands, laissé à moitié mort sur la route. Un prêtre et un lévite passent sans l’aider. Mais un Samaritain, un étranger méprisé par les Juifs à l’époque s’arrête, soigne ses blessures et prend soin de lui.

À la fin, Jésus demande : « Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de l’homme tombé aux mains des brigands ? » Le docteur de la loi répond : « Celui qui a exercé la miséricorde envers lui. » Et Jésus conclut : « Va, et toi fais de même. »

Quel est le sens de cette parabole sur le prochain?

Ton « prochain », ce n’est pas seulement ton voisin, ton ami ou quelqu’un qui partage ta foi. C’est toute personne que tu rencontres, parce que c’est Dieu qui te la mise sur ton chemin ; et cette personne et d’autant plus ton prochain qu’elle se trouve dans le besoin, même si elle est différente de toi, étrangère ou considérée comme un ennemi.

Ce commandement invite à une compassion irraisonnée et sans frontières. Il nous pousse à dépasser les barrières sociales, culturelles ou religieuses pour reconnaître l’étincelle divine en chaque personne. En résumé : laisse Dieu aimer à travers toi !

Ne te limite pas à ceux que tu crois connaitre. Ne limite pas ta vision. Dieu voit ce que tu ne peux voir. Il pèse ce que tu ne peux mettre dans la balance : l’âme, il perce les cœurs. Il connait les besoins cachés.

Le prochain n’est pas un “proche”.
Le prochain n’est pas celui qui me ressemble.
Le prochain n’est pas celui que j’aurais choisi. Le prochain est celui qui se présente à moi, vulnérable, sur le chemin de ma liberté en Christ.

*A PROPOS DES RELATIONS IMPROBABLES

Or, le problème avec notre prochain, c’est qu’il attire le jugement des autres. Il y a toujours des proches qui vous dirons que votre fréquentation est mauvaise et que vous devez rompre avec celle ou celui qui est jugé comme illégitime. La Bible ne va pas toujours dans le sens du raisonnable. Et elle ne veut pas que nous nous regardions comme sage à nos yeux.

Elle n’est pas donneuse de leçons non plus, mais elle nous montre ce qui est juste et injuste.

David s’est attaché à Jonathan, fils du roi d’Israël Saül. Cet attachement était-il raisonnable vu que Saül était devenu l’ennemi de David après sa victoire sur le géant philistin Goliath ? Et que Jonathan était voué à succéder à son père sur le trône ? En toute logique, et afin de ne pas s’exposer au mal, David aurait dû sacrifier son amitié avec Jonathan. Mais le récit biblique nous montre que David eut raison de faire confiance à Jonathan. Parce que le fils du roi d’Israël était droit et intègre. Il prévenait son ami des stratagèmes et des plans criminels de son père. Malgré les dangers, leur relation est un exemple de l’amour désintéressé et de la fidélité. Elle montre que les liens du cœur, quand ils sont justes et guidés par Dieu, peuvent résister aux pressions de tout genre. Fréquenter quelqu’un juste et fidèle, même si son entourage est hostile, peut être une voie de bénédiction. A ce titre les voies de Dieu sont impénétrables et surprenantes à bien des égards.

Alors, lorsque nous rencontrons une relation que nous ne comprenons pas ; où les tenants et aboutissants nous échappent ; Que nous ne voyons pas ce qui est juste à faire, que rien ne nous saute aux yeux. Nous devons agir avec prudence et sagesse. Ne pas faire comme le religieux qui cherche une loi pour juger de la situation. Juger avec précipitation est contre productif. « Celui qui agit avec précipitation n’arrive qu’à la disette «  (Proverbes 21 :5). Nous devons attendre et voir ce qui va se passer et plutôt nous poser la question : « Et si Dieu avait déclaré pure cette relation ?»

Dans le cas de Corneille et de Simon Pierre ou de Jonathan et de David, ce n’est pas la doctrine qui a dicté sa loi. C’est un ange de Dieu qui a inspiré la relation de David et Jonathan. Dès leur première rencontre, « l’âme de Jonathan fut attachée à celle de David, et Jonathan l’aima comme son âme » (1 Samuel 18:1) ; et c’est un ange de Dieu qui a prévenu Corneille. L’ange lui dit : « Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu et il s’en est souvenu. Envoie maintenant des hommes à Joppé chercher un certain Simon, surnommé Pierre. » (Actes 10 :4).

Ces deux exemples ont 3 points communs :

1°) La relation entre deux personnes est décidée bien avant par Dieu.

2°) Ensuite, c’est un ange de Dieu qui attire les deux personnes, l’une vers l’autre.

3°) Et cette relation a pour but aussi d’enseigner la sagesse et la fidélité à tous, à ceux présents et aux futurs croyants des siècles à venir.

 

QUAND LA TRAHISON DEVIENT MISSION : Le mystère des relations toxiques.

 

Maintenant, je sais que certains croyants en veulent à Dieu d’avoir mis sur leur chemin une relation impure, une relation toxique. Ils ne disent pas que c’est Dieu, le fautif, de peur de blasphémer. Ils préfèrent dire alors que c’est le diable qui en a été l’instigateur. Parce qu’en plus, ils se sentent trompés par le fait qu’ils n’ont pas été prévenus par un ange de ce qui allait leur arriver ; ou alors qu’ils n’ont pas vu que les conseils d’une personne étaient en fait ceux d’un ange. Alors ils se sentent intérieurement trahit d’une certaine manière par Dieu. Là aussi, avoir ce ressentiment ou ses pensées négatives témoignent de la cécité du croyant ; il ne voit plus le monde avec les yeux de Dieu mais il juge son prochain sans la sagesse divine, par de faux jugements.

Alors je dirais ceci : Dieu a déjà prévenu tout croyant (quelque soit sa situation et son temps), qu’ils auraient des relations toxiques. Judas Iscariote en est le premier symbole. Jésus lui-même est trahit par un de ses proches. La question est : pourquoi l’a-t-il choisi, alors qu’il savait qu’il le trahirait ?

C’est pour nous montrer que le traitre exerce une mission auprès du disciple sans qu’il le sache. A son insu, il permet à l’homme pieu de réaliser sa mission.

Ensuite, Dieu prévient aussi ses disciples : « Vous serez livrés même par vos parents, par vos frères, par vos proches et par vos amis, et ils feront mourir plusieurs d'entre vous » (Luc 21 :16)

Si comme le dit l’Ecriture « tout concoure au bien de celui qui aime Dieu », eh bien, celle ou celui qui a le regard de Dieu, voit dans son prochain qui vient de le trahir, non pas un ennemi mais la bénédiction de Dieu. Or, cette confirmation de l’évangile de Luc, n’apparait pas facilement comme une bénédiction… (Vous serez livrés, ils vous feront mourir) et pourtant, pour le disciple la trahison est une couronne de gloire à venir.

Le traitre le bénit en lui permettant d’aller au bout de sa mission, comme Judas l’a fait pour Jésus.

Alors, je sais certains diront mais quelle mission, je n’en ai reçu à présent aucune ?

C’est souvent à ce moment là, dans le feu de l’épreuve que nous recevons notre mission.

 Le proche, en étant même impur, permet au disciple d’atteindre une piété supérieure. En cela le mal procure un bénéfice plus élevé pour celui qui agit selon la justice divine. Tout comme la nature qui nous révèle ses secrets. L’ivraie favorise la protection et la croissance du bon grain.

Joseph, fils d’Israël, après avoir été trahit par ses frères qui le vendirent comme esclave, dira : « Vous aviez médité de me faire du mal: Dieu l'a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd'hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux. » (Genèse 50 :20).

Donc, parfois vouloir empêcher qu’une relation s’installe entre plusieurs personnes a des conséquences qu’on ne peut imaginer. Vous pensez faire une bonne action en interdisant une fréquentation, alors que votre veto empêche le salut d’un grand nombre d’âmes. En cela Jésus nous a prévenus des conséquences d’une telle division : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! Parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n'y entrez pas vous-mêmes, et vous n'y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer » (Matthieu 23 :13).

 C’est sa propre hypocrisie qui est mis en cause, ici. Juger et interdire une relation place le donneur de leçons au même niveau qu’un tartuffe. Le fait de s’opposer violemment à une relation montre que l’on se bat avec ses propres péchés. Un combat qui se termine par une défaite. Et par conséquent, une grâce divine qui échappe complètement à celui qui condamne et qui divise.

Pour résumer : Dieu place sur notre chemin des personnes inattendues qui aident à nous construire, mais aussi des personnes qui vont nous blesser et nous faire douter. Pourtant, dans sa sagesse, chacune a un rôle : l’une nous enseigne la fidélité, l’autre nous enseigne la persévérance ; l’une nourrit notre foi, l’autre l’éprouve pour la purifier.

Ton prochain, c’est celui qui partage ta foi, et aussi celui que tu crois avoir choisis.
Mais avant tout, c’est celui que Dieu place devant toi, pour être aimé, pour que tu sois son serviteur et que lui aussi soit le tien.

Au lieu de juger rapidement, apprenons à demander :
« Seigneur, que veux-tu m’enseigner à travers cette nouvelle relation ? »

Car le regard de Dieu transforme tout :
la relation improbable devient alliance,
la relation difficile devient purification,
la trahison devient mission,
et celui que nous croyions impur devient, peut-être, malgré lui un instrument de salut.

Amen

samedi 8 novembre 2025

L’ENFER EST-IL DEJA PARMI NOUS ?

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Par Eric Ruiz

 

L’enfer est-il sur terre ?

Cette question est plus importante qu’elle n’y parait au premier abord.


C’est d’ailleurs un sujet souvent mis en retrait par les doctrines religieuses chrétiennes qui partent du principe que l’enfer arrive après la mort ; et par conséquent que ce lieu n’est pas sur terre, qu’il est quelque part associé au shéol (traduit par le séjour des morts) ou qu’il est quelque part dans un lieu de perdition à l’opposé du paradis.

 Alors discuter à partir de cette question, c’est comme les pharisiens qui ne voulaient surtout pas remettre en question leur doctrine sur la loi du Sabbat.

Mais Jésus le Nazaréen leur a bien montré que l’amour est au-dessus de la norme et que leur aveuglement consiste à tout interpréter avec la norme en ayant au passage écraser l’amour (cet amour qui couvre une multitude de péchés). Par exemple pour un pharisien, il était impossible le jour du sabbat d’aider un animal à mettre bas, ni de le sortir d’un puits. Et si un homme tombait dans ce puits à son tour on pouvait juste lui tendre la main mais jamais une corde ou une échelle au risque par conséquent de le laisser mourir. Alors comment comprendre et admettre que Jésus laisse ses disciples manger des épis de blé dans les champs le jour du sabbat? Faire cet acte, c’est comme débuter une moisson alors que le sabbat est synonyme d’un repos qui doit être total. Jésus est-il partit dans un long développement théorique sur le sens du sabbat ? Non, il a prit un seul exemple, celui du roi David « N'avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui; 4comment il entra dans la maison de Dieu, et mangea les pains de proposition, qu'il ne lui était pas permis de manger, non plus qu'à ceux qui étaient avec lui, et qui étaient réservés aux sacrificateurs seuls? » Matthieu 12 :3-4

 

Cette manière de penser, de voir que ce qui est permis de faire ou non, amène naturellement à penser que l’idée de l’enfer revient à une norme religieuse. Lorsqu’une personne vit des moments terribles, insoutenables par le degré de souffrance physique et ou psychique que cela entraine, et parfois pendant de très longues années….eh bien, ces détenteurs de vérités disent que cette personne vit… juste les prémices de l’enfer. Une sorte d’antichambre à l’enfer, comme une étape préparatoire à des évènements terribles.

 Mais c’est aussi selon l’expression un pis-aller, c’est-à-dire  une solution que l’on trouve, faute de mieux en dernier recours, c’est une solution provisoire en attendant que quelque chose de pire ou de plus fort arrive. Bref, c’est un petit aperçu de ce qu’ils vivront, s’ils refusent de croire en Dieu. Et ils insistent bien : l’enfer est éternel ; Et il n’est pas de ce monde. L’enfer terrestre est donc perçu par une très grande majorité de chrétiens comme un pis-aller au véritable enfer à venir (qui lui serra beaucoup plus terrible).

 

Pourquoi cette vision de l’enfer après la mort est-elle si importante à leurs yeux ?

 

Parce qu’utiliser la peur, ou susciter un imaginaire angoissant et terrifiant, c’est un moyen de maintenir l’ordre moral et religieux de manière durable. « Si tu ne pratique pas ta religion tu risques d’aller en enfer à ta mort » c’est aussi un moyen efficace d’évangélisation.  La peur du jugement dernier pousse au repentir et surtout à la fidélité religieuse. « Tourne toi vers Dieu et tu vivras éternellement, sinon, à ta mort tu connaîtras le feu de l’enfer ». Diderot de son temps, disait : « Oter la crainte de l’enfer à un chrétien et vous lui ôter sa croyance ».

 

L’enfer, je le redis ce n’est pas un lieu crée quelque part par Dieu pour punir et châtier les impies, les idolâtres et les hérétiques. Dieu ne crée pas le mal ; et il n’incite pas au mal.

« Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise: C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. » (Jacques 1 :13).

Par contre Dieu connait le cœur de l’homme et il sait très bien que ce cœur peut être mauvais à un point inimaginable. L’enfer est crée par la désobéissance de l’homme. Dieu a même trouvé des pratiques humaines qui l’on surprit par le niveau de cruauté et de méchanceté. Il a détruit par l’eau avec le déluge des êtres qui n’avaient plus aucun scrupules, ni aucun frein pour le mal. Dieu s’est repentit de cela, parce sa nature n’est pas dans l’extermination, ni le génocide. Sa nature est de sauver. C’est le nom hébreu Yehoshua (l’Eternel est salut) que l’on trouve dans la bible, traduit en français par Josué ou Jésus.

 

Alors, lorsqu’un être humain ou un groupe possède le pouvoir, la connaissance et l’argent (c’est les trois 6, le 666). Cette personne ou ce groupe se croient être « les maitres du monde ». Ils font ce que faisaient bien avant eux les rois de Babylone, ils construisent un panthéon pour s’entourer de toutes leurs divinités. A ce moment là plus rien ne les arrête. La corruption devient leur pratique courante et l’escalade du mal est sans frein et pratiquement irréversible. Et surtout cette escalade amène au génocide. Oui j’ai bien employé ce mot fort de « génocide » parce qu’éliminer une  tribu, une race, un peuple, une nation alors que cette nation n’a aucun comportement belliqueux envers eux, c’est un crime très grave.

Je suis certain déjà que plusieurs noms ou plusieurs exemples arrivent à votre esprit.

 

Pourquoi je vous parle de cet humain 666 ou de ce groupe inique ?

 

Parce que c’est ce groupe qui va créer les conditions de l’enfer sur terre.

L’enfer des autres va exister à partir de quelques personnes mégalomanes, riches, influentes, parce que s’accaparant et régnant sur le savoir.

Cette bête de l’apocalypse, ce dragon qui est adoré et qui crache du feu, va alors instaurer un système où le bien et le mal cohabitent parfaitement ; un système à la fois humaniste, progressiste mais aussi un système meurtrier très efficace. Il punit des innocents. Il s’en prend à des gens qui n’ont manifesté aucune hostilité et qui sont de simples habitants sans histoire qui ne demandent qu’à vivre normalement. Ce groupe maltraité, présente même un intérêt positif pour le progrès. Il adhère à leur vision et ces gens sont près par exemple à acheter leurs produits en pensant qu’ils sont bons pour eux. Malgré le fait qu’en augmentant la richesse de ces dragons, beaucoup d’entre eux seront détruits.

 

Un exemple contemporain, là sous nos yeux, existe la dynastie la plus influente depuis l’aube du XXème siècle : La famille Rockefeller.

Cette famille profondément chrétienne dès le départ, s’est constituée un empire financier mais pas que. Elle a grandit à tous les niveaux (Elle compte aujourd’hui plus de 200 héritiers) par toutes sortes d’acquisitions et de prise d’intérêt aux Etats-Unis puis, ensuite dans le monde entier.  Cet empire commence en 1870 avec John Davison Rockefeller qui fonde la plus grande entreprise pétrolière des Etats-Unis. Les membres de cette famille deviennent par les profits du pétrole les premiers grands milliardaires de l’ère moderne. Mais leur puissance ne s’arrête pas au pétrole et à l’argent ; Dès le début du XXème siècle, les Rockefeller se diversifient dans tous les domaines. La santé, l’éducation, l’agriculture, l’art, les sciences du comportement, les technologies de l’information, la finance etc etc.

Prenons la santé. La disparition de la médecine naturelle traditionnelle est en grande partie due à leur influence. Comment ? En privilégiant l’industrie pharmaceutique, la recherche scientifique et les grandes orientations de la médecine du XXème siècle. En toute logique, les Rockefeller investiront beaucoup dans la chimie au détriment de la santé traditionnelle par les plantes. Ils créeront des universités dont la célèbre université de Chicago pour que les futurs médecins aient un savoir scientifique ; ils fonderont l’institut Rockefeller, une espèce de tour de contrôle pour la recherche médicale ; Et pour installer à grande échelle leur modèle basé sur la chimie et les médicaments de synthèse, ils financeront le rapport Flexner (1910), un rapport très important qui va réorganiser tout l’enseignement médical américain en supprimant au passage les écoles de médecine naturelle, homéopathique ou botanique. Pour l’argent, point de souci, les Rockefeller ont créé leur propre banque aujourd’hui plus connu sous le nom de la JP Morgan Chase où ils se sont associés avec une autre grande famille : les Rothschild. C’est une des plus grande banque au monde.

 

N’oublions pas que la force démoniaque est décrit comme un animal, qui vient de la mer (donc d’une grande nation) avec de nombreuses cornes (10 au total) comme nous le décrit le livre de l’Apocalypse chapitre 13 (une bête à 10 cornes). Ces cornes sont des puissances.  J’en avais déjà parlé longuement dans un message intitulé : « l’Antéchrist la onzième corne », la 3ème corne : c’est l’esprit de séduction (en grec : apate : tromper, tricher, manipuler ; Parce que pour devenir les « maitres du monde » les Rockefeller utilisent tous les stratagèmes possibles : Pressions psychologiques, conduite agressive de rachat des concurrents, menaces de mort, accords secrets malhonnêtes pour obtenir des tarifs préférentiels, financements occultes, etc, etc.  

Alors soigner son image c’est indispensable pour rester au sommet et pour continuer à être dans un déni complet. Le groupe milliardaire n’arrêtera pas de se justifier et de recenser ses bonnes actions. Ainsi, cette famille soutient de très nombreux groupes religieux, sans oublier que les Rockefeller investiront dans de très nombreuses associations humanitaires faisant office de bienfaiteurs. Parmi leurs nombreuses activités philanthropiques, la riche famille américaine, a offert en plein centre de New York un terrain de 7 hectares d’une valeur de 8 millions de dollars pour construire l’ONU et leur fondation. Par ce biais, les Rockefeller se sont placés aux avants postes pour influencer la santé publique dans le monde. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si quelques années plus tard, l’OMS (l’Office Mondiale de la Santé) sera en grande partie l’héritière politique pour la santé mondiale, de la Fondation Rockefeller.

 

Alors on commence à comprendre la stratégie diabolique de cette famille, comment chacun et chacune s’y est prit pour instaurer cet enfer sur terre, (cet enfer, bien qu’ils n’ont jamais eu directement cette intention-là). Leur volonté est que soit propagé leur idée du progrès qu’il estime être la meilleur pour eux d’abord et pour les autres ensuite. Mais dans cette idée du progrès, l’eugénisme, qui vise la sélection d’une race supérieure en fait partie. L’occident et Rockefeller veulent contrôler les naissances. Les pilules contraceptives comme la libération des femmes par le droit à l’avortement seront des solutions parmi d’autres qui visent à limiter la population mondiale.

 

Je vous parlais de génocide au début du message. Cette famille participe activement au nouvel ordre mondial et au génocide qui va avec.

 

Ce nouvel ordre mondial place l’artificiel, les produits pétrochimiques, la cybernétique avant, bien avant les produits naturels et biologique issus de notre environnement. Il transforme l’ordre du monde pour en faire un cyberespace, c’est l’ère de l’homo numerus ou l’homo cybernéticus le projet du nouvel ordre mondial….Et ce projet draine avec lui les ténèbres, c’est-à-dire : tout son lot de maladies, d’infirmités et de souffrances. Car, dans les faits, on ne peut plus acheter ou consommer un produit sans utiliser ou avaler leur poison.

Au départ, ce n’est pas grand-chose notre corps réagit par des complications, par des effets secondaires, par une multiplication des commorbitités, c’est-à dire des maladies qui se rajoutent à d’autres, des crises d’allergies de plus en plus nombreuses.

Tous ces signaux cachent en fait deux mots que l’on entend aujourd’hui de plus en plus : les Perturbateurs endocriniens.

Qu’est-ce que c’est que ces perturbateurs endocriniens ? Eh bien ce sont tous des produits dérivés du pétrole qui vont agir sur nos hormones et notre système immunitaire et déclencher des maladies bénignes et graves. Comment ? Par les hydrocarbures qui se retrouvent partout dans l’air, la nourriture, l’eau, et dans notre environnement quotidien ; et ces produits dérivés du pétrole, on les stocke dans notre corps à des doses infimes, mais on le sait, elles produisent un poison. Quel poison ? C’est les  « 6P », 6 pour six poisons;

1°) les Pesticides,

2°) les Produits pharmaceutiques (dont les vaccins font aussi partis),

3°) les Plastiques en tout genre que l’on ingurgite par l’eau et les aliments,

4°) les Parabènes (conservateurs chimiques),

5°) les Polybromés  (tous les composants électroniques), qui dégagent des poussières que l’on inhale ou qui pénètrent par la peau) et

6°) les Perfluorés (comme, les emballages alimentaires ou le téflon que l’on retrouve dans les poêles par exemple).

Ces six principales familles de perturbateurs endocriniens sont pourtant responsables d’effets très délétères sur notre santé (AVC, cancers, maladies auto-immunes, diabètes, troubles de la fertilité, dysfonctionnement de la thyroïde, maladies cardio-vasculaires…)

 La stratégie diabolique se dessine clairement devant nous, lorsque la richesse croit en même temps que le nombre de malades à soigner. Rappelez-vous, il n’y a pas si longtemps, c’était une des courbes du Covid 19. La courbe des milliards générés par Big Pharma allait de pairs avec le nombre de vaccinés et de malades. Plus les maladies seront légions, plus les occasions de s’enrichir seront là.

 

Alors le problème de ce monopole du savoir et de la santé. C’est que toute autre manière de s’alimenter, et de se soigner est laissée à l’abandon et que l’accroissement sans fin des produits pétrochimiques a pour conséquence un véritable génocide sur la planète. Les nouveaux « maitre du monde » ont amené avec leur technoscience de nouvelles formes de maladies qui sont de véritables épidémies planétaires. Mais aujourd’hui un autre roi joue dans la même cour que les Rockefeller .Apocalypse 17 :12 Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure (plus de 40 ans) avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. " Le modèle d’emprise de la famille Rockefeller est transmis à l’identique à un autre roi qui n’a pas encore de royaume. Il s’agit de la fondation Bill et Melinda Gates (crée en 2000), grand admirateur des Rockefeller.

Ils abusent des mêmes stratégies de conflits d’intérêt, de la même soif d’être les maitres du monde et de la même vison du nouvel ordre mondial. Ils ont eux aussi ces 10 cornes parfaitement identifiables.

 

Alors que faire pour un croyant face à ce déferlement de problèmes et cette vision apocalyptique de l’enfer sur terre ?

Le roi d’Israël David, dans un de ses Psaumes (23) le chantait ; «  Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent. ». Dieu nous dit que lorsque nous marchons dans les ténèbres, là où se propage l’enfer, nous ne craindront pas la mort, parce que Dieu agit avec fermeté et douceur avec sa houlette ; il nous guide sans brutalité ni stress et nous rattrape lorsque nous nous sommes égarés ; et avec le bâton, il fait aussi comme le bon berger, il nous défend contre les prédateurs et les animaux dangereux. Par conséquent notre Dieu sauveur sera toujours là pour nous sortir des problèmes et des maladies.

Amen

vendredi 24 octobre 2025

QUAND LA FOI est attaquée par LA PREFERENCE FAMILIALE

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Par Eric Ruiz

 

1.     « Entre la justice et ma mère, je choisis ma mère » ou « Je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice ».

Ces deux affirmations très fortes qui se rejoignent dans les faits, et qui sont sans doute issues d’un récit connu, m’a interloquée. C’est vrai que l’attachement affectif envers une mère ne permet pas facilement d’opter pour la justice. La préférence familiale n’est pas objective. C’est le cœur qui choisi et on est près alors à s’asseoir sur ses principes et sur ses valeurs. Même si ce sont ses valeurs qu’on vénère le plus.

On préfère alors être injuste si c’est pour faciliter la vie de sa propre mère ou pour lui éviter un désagrément.

Combien de passe-droits se font et se sont faits avec la préférence familiale ? Combien de choix se font sur un fils, un cousin, un ami de la famille, plutôt que sur une personne qui mérite davantage le choix ; Et la question que l’on attend de moi :

 

2.     Et les Eglises échappent-elles à la préférence familiale ?

 

Un nouveau converti  à Christ dirait : « on n’est pas dans le monde mais dans un endroit sacré où la vérité et la justice priment ; Et Jésus choisirai j’en suis certain la justice de son Père, plutôt que l’amour filial ». Ce nouveau converti, bouillant pour Dieu aurait certainement raison.

Et c’est tout à fait ce que Jésus de Nazareth préfère d’ailleurs dans Luc 8 :21 « On lui dit: Ta mère et tes frères sont dehors, et ils désirent te voir. Mais il répondit: Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. ». En d’autres termes Jésus met la justice à sa vraie place. Et pratiquer la justice s’est commencer à se préparer pour les noces de l’agneau, puisque le vêtement de fin lin de l’agneau est fait par les œuvres justes des saints. Alors pas étonnant que ceux qui obéissent à la parole de Dieu soient privilégiés à leur famille biologique. La question n’est pas de dénigrer ou de mépriser sa mère et ses frères de sang. Jésus souhaite insister sur la foi. C’est que la foi prime sur les sentiments humains. Nous devons certes aimer nos parents, les honorer, mais la justice de Dieu prévaut dans notre vie ; et les choix de Dieu même s’ils contredisent les sentiments et les choix humains sont plus importants à respecter. Ainsi nous devons être près à quitter père et mère pour notre foi. Nous devons avoir la foi d’Abraham qui était près à sacrifier son fils Isaac. Ne vous inquiétez de rien disait Jésus. L’inquiétude c’est les païens qui s’inquiètent des choses du monde. « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; »

 

3.     La dynastie pastorale

 

Or, je me suis penché sur ce qui se passe dans les Eglises institutionnelles à caractères protestantes, évangéliques ou pentecôtistes.

Et j’ai été étonné de constater le nombre impressionnant de familles qui dirigent les Eglises.

Et chose étonnante, l’institution laisse faire. Aussi chaque assemblée locale est autonome. Elle peut établir ses propres règles internes. La préférence familiale peut alors s’exercer librement ; Il y a juste un encouragent à la prudence pour éviter la concentration du pouvoir et préserver l’équilibre spirituel.

Pourtant, malgré ces recommandations, on observe assez souvent des dynasties pastorales. Le fondateur est pasteur principal, son épouse est prophétesse ou pasteure associée ou elle est « la responsable des femmes », un de leur fils ou une de leur fille est responsable de la louange ou pasteur adjoint.

La dynastie pastorale est chose courante dans les Eglises pentecôtistes africaines, mais pas seulement, dans les assemblées néo-évangéliques américaines,  comme dans certaines méga-Eglises charismatiques francophones que l’on trouve en Afrique, aux Antilles, et bien-sûr en France. C’est un phénomène mondial.

On assiste alors à un véritable népotisme.  Le népotisme n’est pas une doctrine de l’Évangile, c’est un délit comme l’adultère l’est aux yeux de Dieu. C’est une lettre de divorce avec Dieu, pourquoi ? Parce que c’est un abus de pouvoir que l’on pratique en faveur de sa famille ou de ses amis proches les privilégiant au détriment des autres qui mériteraient davantage à être aidés ou favorisés.

Foi ou clan familial ? On ne sait plus.

En France, dans des petites assemblées, non affiliées aux grandes fédérations chrétiennes, il n’est pas rare de voir le pasteur et son épouse tout diriger, les cultes, les finances, la gestion, les décisions. La dérive despotique et tyrannique est évidente. Fini la transparence financière, Fini la collégialité spirituelle. Fini l’amour du prochain. Le gourou devient la figure unique de l’assemblée.

Le plan de séduction est bien amené, parce que dans bien des cas, il existe des instances de décisions autres que familiales. La collégialité semble exister. Mais en fin de compte le mal existe encore plus.  La réalité est masquée, puisqu’à la fin c’est toujours le clan familial qui décide à qui on attribue les dons, les salaires ou les responsabilités. La collégialité n’est qu’un vernis.

D’ailleurs, les décisions sont facilitées par le fait que les membres auront tendance à être infantilisés par la famille pasteur, qui est perçue comme une autorité parentale.

Or sans voir le mal partout, même si les membres d’une famille sont tous de bons et loyaux chrétiens, convertis, baptisés, mais qu’ils aient investis les postes clés de l’Eglises, ce n’est pas très rassurant sur le pluralisme de la foi. Au départ le témoignage de fidélité sera sans doute impressionnant, puisque le sentiment d’une famille unie cohérente dans la foi et le service aux autres interpellera n’importe qui. Mais déjà dans la famille pastorale, il y aura des risques accrus de jalousie et de division entre frères et sœurs d’une même fratrie au sujet des postes à responsabilités, ou parce que certains n’éprouvent pas ou plus le désir de prendre la succession de l’Eglise. Et le risque de perdre le contrôle de l’Eglise sera un sujet d’actualité.

Le contrôle de l’assemblée est une bonne chose, à condition que ce contrôle ne soit pas concentré entre quelques mains et entre des personnes qui peuvent avoir des intérêts subjectifs, comme les membres d’une même famille. La chair qui a des désirs contraires à ceux de l’esprit aura les mains libres pour exercer un favoritisme qui deviendra forcément de plus en plus important. Voilà comment très vite l’impiété entre dans une assemblée, parce que face à l’injustice certains sont poussés à haïr leurs frères de foi, tandis que d’autres sont incités à être des oppresseurs.

« L’amour certes ne soupçonne pas le mal » selon 1 Corinthiens 13, mais il est écrit aussi dans le même chapitre : « il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son propre intérêt, » La sagesse voudrait que les postes à responsabilité de l’Église soient répartis selon les compétences bien diverses qui ne répondent plus à des critères familiaux mais aux ministères que Dieu donne lui-même à l’Eglise, selon son bon vouloir. En résumé, on devrait se soumettre à la direction du Saint-Esprit plutôt qu’à la famille dirigeante.

 

4.     L’esprit royaliste

 

Nous ne sommes plus sous un héritage royal, où le fils ainé du roi prenait la succession du royaume. Il devait le faire pour que l’héritage spirituel de son père continue à vivre de génération en génération. Le roi d’Israël comme celui de Juda avaient la mission de briser les idoles, de détruire les hauts lieux et les autels, de nommer les prêtes selon la loi ou de célébrer le seul vrai Dieu lors des fêtes en respectant les coutumes ; par conséquent de maintenir ou de rétablir la foi de leurs ancêtres ; la même foi que celle d’Abraham, d’Isaac, et de Jacob.  Ils étaient oints pour cela. Ils ont pour ainsi dire tous échoué dans leur mission. Même les rois intègres ont échoué.

 

Aujourd’hui encore, un croyant qui a cette mission royale dans le cœur chasse le Saint-Esprit et se donne une mission qu’il n’a plus à faire. Parce qu’avec Jésus de Nazareth, il n’y a plus de roi et de mission comme telle. La résurrection de Jésus-Christ a établi une alliance où le Saint-Esprit ne fait acception de personne. L’onction ne tombe pas sur un membre particulier, un héritier parce qu’il serait le fils d’un grand pasteur… elle tombe sur toute chair que Dieu a ointe. Et Dieu fait toujours respecter sa parole. Alors, si l’organisation de l’Eglise suit une voie humaine, c’est que la chair a pris le pouvoir sur l’esprit, et le diable viendra briser la sainte communion.

L’esprit diabolique cherche la longévité, et disons-le il cherche une forme d’éternité en propageant le nom (l’identité familiale) à travers les siècles. Comment maintenir un pouvoir, une doctrine, un nom, si ce n’est à travers un clan qui survivra de génération en génération. Le clan familial, c’est  alors une stratégie très efficace qui permet de conserver cet héritage dans le temps. Nous l’avons vu avec le roi d’Israël Jéroboam qui a marqué durablement l’histoire religieuse du royaume d’Israël, influençant presque tous les rois après lui et façonnant à son image l’identité du royaume du nord pendant des siècles.

Le culte de Jéroboam a entraîné Israël dans une apostasie durable, menant à la destruction du royaume par les Assyriens en 722 avant Jésus-Christ.

Mais cet esprit royaliste ne s’est pas arrêté-là, à cette date. Au temps de Jésus le nazaréens, la littérature juive (je vise surtout le talmud de Babylone) fait référence au grand prêtre du Temple, Caïphe (secrètement détesté) pour son népotisme. Le talmud dit : « Ils sont grands prêtres, leurs fils trésoriers, leurs gendre surveillants du temple et leurs serviteurs battent le peuple à coups de bâton » Pas étonnant que Jésus est venu renverser les tables et chasser les marchands du Temple qui étaient à la solde de Caïphe.

 

Concrètement, qu’est-ce qui se passe quand toute une assemblée est dirigée par un couple de croyants ? L’esprit de Jézabel revient au galop.

Petit retour en arrière dans l’histoire, avec le livre des Rois ou des Chroniques. Le roi d’Israël Achab avait épousée la princesse phénicienne Jézabel. Personne ne pouvait arrêter les décisions diaboliques de cette reine acariâtre et cruelle.  Elle voulait tout pour elle et son mari. Elle poussa son mari à s’accaparer, illégalement et par le crime, la vigne de Naboth qui était près de leur palais et dont le roi rêvait d’acquérir. Achab qui était faible s’est laissé complètement manipuler par elle. Eh bien c’est ce qu’il en est dans les assemblées ou un couple de pasteur qui a la main mise sur les cultes et les décisions du groupe s’octroie de plus en plus de passes droits et de privilèges. L’un poussant toujours l’autre à vouloir plus.

La question que pose Jézabel au roi : «  Est-ce bien toi maintenant qui exerces la souveraineté sur Israël? » C’est la même question aujourd’hui que l’on pose au pasteur dirigeant : «  Est-ce bien toi qui dirige cette Eglise ? »

Et la grande majorité trouvera de bonnes raisons à ce qu’ils soient autant honoré. Après tout l’image d’un couple de pasteur se doit de montrer l’abondance et la foi de leur Eglise. Ils sont comme une vitrine sur l’extérieur. C’est là encore l’orgueil d’un esprit royaliste.

Que nous dit Esaie 53 : « Qui a reconnu le bras de l’Eternel. Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire. »

Et puis, « le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards, ( L.Segond) ne vient pas avec l’apparence (Martin) ne vient pas de manière à attirer l’attention (Darby). » Le royaume de Dieu c’est le corps de christ dans des croyants unis ensemble par le Saint-Esprit, sans fioritures ni privilèges.

 

5.     Conclusion

 

Alors, je sais que certains en m’écoutant ou en me lisant se diront, « mais moi je suis dans une Église ou je connais une assemblée, où le couple pastoral est exemplaire » ; Et ils se diront que je vois le mal partout en généralisant. Je leur dirais que Dieu révèle en son temps ce qui a été caché et dissimulé aux yeux de chacun. J’ai vécu pour ma part 25 années dans une communauté chrétienne. Je ne voyais dans l’assemblée où je vivais que la stricte volonté de Dieu. Je ne voyais pas en mal le fait que la famille pastorale ait des privilèges. Mais au jour du Seigneur, les ténèbres sont apparues, révélées par une lumière forte, faisant s’écrouler la Babylone chrétienne dont je faisais partie.

Le monde est entré dans l’Église chrétienne. Il y est entré par de multiples manières différentes. Le népotisme ou la préférence familiale est une grande particularité des Eglises modernes.

Elles ont des modèles sociaux qui les inspirent fortement. Dans le show-biz, par exemple, ont ne comptent plus les enfants de stars qui accèdent facilement à la célébrité grâce aux relations et au nom de leurs parents. Le terme « nepo baby » (abréviation de nepotism baby) désigne les enfants de célébrités qui bénéficient d’un accès privilégié aux carrières artistiques.

Ce concept est devenu viral de nos jours.

 

 Alors toutes ces dérives du monde dont la foi chrétienne s’est emparée comme un breuvage divin et qu’elle s’en est délectée goulument, ces dérives doivent attirer l’attention de beaucoup de nos frères et sœurs en Christ. Pourquoi ? Parce que Dieu détruira ce système inique, mais avant il ouvrira les yeux de son peuple, comme il l’a fait aussi avec moi. « Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. » (Jean 4 :23). Amen

dimanche 19 octobre 2025

L’EPOUSE DE CHRIST : UNE FAUTE THEOLOGIQUE

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Par Eric Ruiz

On parle très peu de Dieu le Père dans le livre de l’Apocalypse (4 à 5 versets seulement selon les versions), on parle très peu aussi du fils de Dieu, et le nom de Jésus-Christ n’apparait que 4 fois.


Dès le début du chapitre 1 nous savons quel est l’auteur de ce livre « révélation  de Jésus-Christ » et vers la fin du livre au vingtième chapitre nous lisons ces mots : « 2 Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. » ;  Et là aussi il y a des versions qui emploient un autre mot que Christ

Par contre dès que Jean évoque une puissance divine ou un trône, Dieu (Téos) est joint presque à chaque fois avec un autre nom.

On parle d’une adoration, on vient se prosterner devant cette entité. Il est celui qui est assis au milieu du trône, et il est digne de recevoir  la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange

Mais quelle est cette nouvelle identité à adorer ? Ce n’est pas rien c’est quand même lui qui ouvre les 7 sceaux (Apo 6 :1). Il a le pouvoir de faire tomber les montagnes en se mettant en colère (Apocalypse 6 :16). Il se tient assis sur la montagne de Sion (Apocalypse 14 :1). Ceux qui ne se sont pas souillés et qui sont vierges le suive partout où il va. On le combattra en cherchant à le vaincre mais personne ne pourra le vaincre car il est le Seigneur des Seigneurs, le roi des rois et ceux qui sont avec lui, les fidèles et les élus… vaincront.

 La question que l’on devrait tous se poser (je parle des chrétiens en général) est pourquoi ce nom apparait-il, là où devrait être celui de Jésus-Christ notre Sauveur ?

Ce nouveau personnage, en fait n’est pas du tout une nouveauté. Figurez-vous qu’il est présent 100 fois dans la Bible (version louis Segond 1910). Et  rappelez-vous ce que j’avais écrit au sujet de ce nombre 100 : je cite « 100, c’est un peuple souvent méprisé et mis à l’écart, qui célèbre son Dieu de manière intègre et parfaite parce qu’il a le caractère du bon berger.  Eh bien vous verrez que ce nombre n’est pas un hasard mais qu’il est parfait avec ce qui suit. Je continue… et curieusement ce personnage n’attire pas les regards et il est même insignifiant ; Ce personnage est un animal, c’est l’animal par excellence qui était destiné par les Israélites au sacrifice pour la rémission des péchés. On l’offrait sur l’autel, lorsqu’il avait moins d’un an. Cet animal de sacrifice devait être un mâle sans défaut. On le prenait parmi ce qu’il y avait de meilleur dans le bétail.

Cet animal, c’est l’agneau, un animal docile, fragile qui n’a aucune défense et qui peut être la proie facile de tout prédateur. C’est la proie très apprécié des loups. Et bien dans le livre de Jean, l’apocalypse, Dieu s’assimile à l’agneau : L’agneau de Dieu. Les théologiens le présente comme Christ, cet autre partie de Dieu, son fils unique puisque Jean-Baptiste en voyant Jésus de Nazareth venir à lui l’appela : « voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ».

Alors contre toute attente, c’est l’agneau le thème principal du livre de l’Apocalypse.  Et on va le voir ce n’est pas Christ. Beaucoup de traductions ont fait l’erreur de mettre Christ à la place de l’agneau parce qu’ils ont fait une confusion. Ils se sont dit Christ et l’Agneau c’est pareil. Eh bien pas tout à fait. La version Ostervald de 1744 fait mention de 33 passages avec le mot agneau. 33 fois dans ce livre il est question de cet animal si paisible et inoffensif. 33 c’est le chiffre de la vérité. 

L’agneau porte en lui plus qu’un symbole,  il est la vérité. Il est la vérité dans le sens où c’est Dieu lui-même qui se dévoile à travers cet animal qui illustre en fin de compte son caractère. Dieu se voit à travers l’amour donné, son sacrifice, comme tout ce qui contribue à donner du bien-être aux autres et à favoriser la paix. C’est par l’authenticité de ce caractère que Dieu rassemble ses élus, C’est par l’authenticité qu’il les prépare même à régner, qu’il les adopte comme ses propres fils, qu’ils les destinent à être ses héritiers.

L’agneau épouse entièrement  Dieu. Et disons-le, c’est la mission principale de Christ sur terre : Par sa mort et sa résurrection, Jésus-Christ donne son héritage. Quel héritage ? C’est le Saint-Esprit ; et il le donne à ceux qui font sa volonté. Vous voyez, je n’ai pas dit à ceux qui croient. Mais à celles et ceux qui font sa volonté. La différence n’est pas anecdotique mais bien réelle. Car être l’agneau assis sur le trône avec Dieu c’est bien épouser Dieu. Etre ce qu’il est lui-même. Personne ne peut tricher et se faire passer pour l’agneau. Pourquoi ?  Parce qu’il n'entrera dans la nouvelle Jérusalem «  rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge ; il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'agneau. » Apocalypse 21 :27

Alors, les mots ont une importance. Agneau et Christ ne s’emploient pas sans un sens bien particulier. L’agneau ce n’est pas Christ, bien que ce soit la même entité. Et L’agneau n’est pas un titre de Christ, comme nous le disent les théologiens. L’agneau n’est pas un titre mais un caractère. Constatez par vous-mêmes,  dans toutes les versions, il n’est pas écrit les noces de Christ, mais les noces de l’agneau. Apocalypse 19 :7 : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire; car les noces de l'Agneau sont venues, et son épouse s'est parée. ». 

C’est l’agneau l’objectif de notre foi. Christ, c’est le seul et unique moyen d’atteindre l’agneau. Christ c’est le chemin. Sans Christ c’est vrai l’agneau est impossible à atteindre. Il faut la vie de Christ en nous pour épouser ce caractère. Par conséquent, c’est l’agneau le but de tout croyant sur terre. L’agneau c’est la stature parfaite de Christ reconnaissable parce l’agneau est une personne.  Parce que c’était l’agneau immolé le but de Christ sur terre. Christ en tant que Jésus de Nazareth s’est offert en sacrifice comme un agneau immolé pour la rémission de nos péchés.C’est l’agneau le but de Dieu le Père aussi. « Père que ton règne vienne » ! Cette prière ne peut s’exaucer sans voir l’agneau devenir une réalité terrestre. Dieu veut régner à travers son Epouse l’agneau : un être devenu parfait.

Apocalypse 21 :23 montre bien cette fusion Dieu-Agneau : « Et la ville n'a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l'éclairer; car la gloire de Dieu l'éclaire, et l'Agneau est son flambeau. ». L’agneau c’est le flambeau, le contenant et Dieu, la lumière le contenu. Mais contenant et contenu sont identiques. Ils ne sont qu’un. Dieu s’est fait une nouvelle identité ou une autre entité, une existence propre et visible dont les propriétés sont clairement identifiables. Jean le Baptiste en voyant Jésus a clairement identifié qu’il était l’agneau, la mission divine incarnée dans une personne. Il ne lui a posé aucune question pour le savoir. C’était une évidence, son caractère émanait naturellement de lui.

Pourtant cet agneau pose problème. Il pose problème à une génération adultère. L’agneau est tellement convoité par ceux qui font le mal, qu’il l’imite, qu’ils en font une idole. Ils forcent même les autres chrétiens à manifester ce caractère. Ils imitent l’amour, le don de soi, les ministères aussi. Parce que les ministères que le Père nous a donnés sont là pour amener le disciple vers l’agneau. Mais ces faux oints qui imitent les ministères ne savent pas qu’ils font une œuvre qui les dépasse, puisqu’ils contribuent sans le savoir à l’édification du corps de Christ qui est l’agneau. Parce que l’agneau se forme dans la souffrance, dans le creuset de l’injustice, dans les tribulations. Cette souffrance vécue, c’est l’immolation, c’est ce qui est joint et indispensable à l’agneau : il est immolé, sacrifié. Alors, là où nous vivons des oppressions, des manipulations, des mauvais traitements, des violences physiques ou morales, pire voire même la mort,  eh bien nous mettons sur l’autel, notre orgueil, notre rébellion, ou notre estime de soi. Ce qui nous aide à prendre le manteau de sacrifice de l’agneau.

Maintenant, dans les autres versions de l’Apocalypse  l’agneau n’apparait que 27 fois (au lieu de 33). Ce qui est curieux au premier abord c’est de constater que beaucoup d’auteurs des versions ont pris l’initiative de supprimer les répétitions. Plutôt que de répéter le mot Agneau ils ont préféré le pronom personnel « il » Ainsi avec Ostervald nous trouvons le mot «  agneau » répété 5 fois. Par exemple quand la version Segond dit : « Quand il ouvrit le second sceau » la version Ostervald précise «  Quand l’Agneau ouvrit le second sceau » Cette précision se fait ensuite sur l’ouverture du troisième, du quatrième et du septième sceau.

La raison qui me vient à l’esprit pour cette précision « l’agneau », c’est pour insister fortement sur le caractère de Dieu, ce caractère qui provoque des hostilités. Le mal, le diable et ses démons ne supportent pas l’odeur de sainteté ; La preuve c’est qu’au moment où parait la sainteté, l’imposture apparait aussitôt.  Au moment où l’agneau brise le sceau, les masques tombent : les authentiques se distinguent des hypocrites, des soi-disant bienfaiteurs passent au délit et au crime. Lors du premier sceau le cavalier blanc vient pour vaincre alors que l’agneau n’a aucun combat à mener sur les autres…puisqu’ il dépend entièrement du Père.  Le diable quant à lui est descendu rapidement, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps. Dans les faits, l’imposteur impose sa force, sa ruse, sa soif de gloire, alors que l’agneau n’impose rien, il se fait douceur, authentique et altruiste. L’imposteur c’est une bête. Apocalypse 13 :11 nous dit que cette bête monte de la terre, qu’elle a deux cornes semblables à celles d’un agneau et elle parle comme un dragon. Sa parole trahit ses intentions mauvaises. La bête parait douce et conciliante (les deux cornes) mais elle se montre à la fin intraitable et effrayante, elle aime médire sur tous.

 Ensuite, Ostervald traduit Apocalypse 19 :14 ainsi : « Et les armées qui sont dans le ciel le suivait sur des chevaux blancs, vêtues de fin lin blanc et pur, suivant l’agneau. ».

Cette distinction est cruciale elle aussi, car elle précise ce qui suit et qui prédestine l’Epouse, c’est un vêtement de puissance (les armées qui sont dans le ciel) et de sainteté ( le vêtement de fin lin blanc et pur)

Lisons les versets précédent qui concerne l’agneau : «11 Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. 12Ses yeux étaient comme une flamme de feu; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n'est lui-même;  et il était revêtu d'un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. »

 Nous voyons que l’agneau, c’est l’image de ce cavalier blanc fidèle en tout point et qui est la vérité. Et son vêtement tint de sang, ce n’est pas un sang étranger, mais le sien qu’il porte. Et ce nom que personne ne connait à part lui-même montre encore son humilité et sa volonté de ne pas mettre la lumière sur lui, mais sur la parole de Dieu. Et nous pouvons réaliser que ce vetement de sang se transforme en fin lin blanc. Car ce sang  qui a coulé injustement a été purifié par le sacrifice de l’agneau. Grace à ses œuvres justes, le vêtement est celui de l’Epouse « les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée, 8et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints ».

Passons maintenant au dernier verset où l’agneau a été rajouté. Mais ici l’agneau a été préféré à Christ.

Apocalypse 20 :6 : « Ils seront sacrificateurs de Dieu et de l’Agneau et ils régneront avec lui mille ans ».

Dans les autres versions il est écrit : « ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ »  En fait, Dieu et L’agneau et important parce qu’il marque une nouvelle fois la personne terrestre devenue comme Dieu.

L’agneau permet d’intégrer la personne de Jésus-Christ et tous ceux qui lui ressemblent au moment de la première résurrection. La nuance pour moi n’est pas légère. Je le redis Christ c’est le moyen d’atteindre l’agneau, qui lui est l’entité atteinte ici-bas. Le fils de Dieu est le premier agneau qui en inclus d’autres, tous les autres saints qui auront persévérer et qui seront greffés sur le sarment divin. Nous seront Agneau comme le fils Jésus-Christ l’est, et il l’est en premier…mais nous, nous le serons par alliance. Nous serons rassemblés sous la même alliance de la grâce pour former l’agneau immolé.

Alors n’oublions pas une chose essentielle. Devenir sacrificateur de Dieu et de l’agneau est le but suprême que souhaite atteindre tout chrétien. Mais cela passe par un sacrifice qui coûte cher pour chacun. C’est ce sacrifice qui montrera  notre élection. Le sacrifice d’Abel comme celui d’Abraham plaisait à Dieu. Ce qui plait à Dieu c’est à quoi nous renonçons individuellement pour lui. Notre cœur doit se trouver dans cet état de grâce qui consiste à tout sacrifier par amour pour notre Dieu. C’est à ce prix que l’Epouse de l’agneau se pare de ses plus beaux bijoux pour les noces. Amen