dimanche 17 novembre 2024

POURQUOI DIEU NOUS STOPPERAIT-IL DANS NOTRE MARCHE

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Par Eric Ruiz

C’est vrai, les lois de Dieu sont une folie pour le monde. Mais ces lois sont une folie aussi aux incroyants qui se croient sous la protection de leur piété.

Tu veux marcher avec Dieu, alors l'Eternel marche devant toi et combat lui-même pour toi.

Deutéronome 1 : 30 « l'Éternel votre Dieu qui marche devant vous combattra lui-même pour vous selon tout ce qu'il a fait pour vous sous vos yeux en Égypte. »

Cette promesse… comment Dieu peut-il l’exercer pour tous ?

Car la plupart du temps, tes actes te contredisent : tu t’obstines à marcher devant Dieu, tu ne le suis pas, tu te diriges toi-même. Alors Dieu agit à l'opposé de ce que le monde croit et fait ;

Parce que le monde se croit sage et intelligeant.

Le monde chrétien se croit fort par ses prières exaucées et au final Dieu ne les rend pas plus fort ; bien au contraire il affaibli le fort.  Il est fort avec le fort. Il le brise.

Dans quel but ? Dans le but que l’homme comprenne que ses faiblesses doivent lui ouvrir les yeux sur : où sont ses véritables forces ? Parce qu’être fort c’est laisser Dieu agir.

Alors dans le but de nous sauver, le mal va nous atteindre aux jambes.  Pas à n’importe quel endroit du corps, non aux jambes. Ce n’est pas un endroit prit au hasard. Les jambes c’est notre moyen principal de locomotion. Même si la médecine et la technologie ont fait des progrès remarquables, nous permettant de nous déplacer malgré tout, le fait d’avoir un problème aux jambes, nous amoindri fortement. La douleur et le changement de posture nous rappellent sans cesse que nous avons à nous réadapter. Spirituellement il en est de même nous avons besoin de nous réadapter.

Alors concrètement, nous allons boiter, nous allons avoir du mal à nous déplacer, nous avons une mobilité réduite. Ce handicap ce n’est pas une malédiction (en tous les cas pas tout de suite). C'est une épreuve nécessaire. C’est le meilleur moyen pour nous faire comprendre que c'est Dieu qui marche devant nous et non notre propre volonté. Nous allons comme pour Jésus-Christ apprendre par la souffrance, progresser par la souffrance.

Hébreux 5 :8 : « Christ a appris bien qu'il fût Fils [de Dieu], l'obéissance par les choses qu'il a souffertes, ».

Vous voyez Christ a appris à obéir à son Père céleste par la souffrance.

Dieu montre le chemin pour qu’on le suive. Et ce chemin est un chemin de croix. Porter sa croix c’est aussi accepter d’être corrigé par notre Seigneur. C’est accepter la souffrance pour nous faire grandir. C’est renoncer à son bien-être, à sa santé en vue de son édification.

Qui aime renoncer ainsi ? Personne bien-sûr. Mais faire confiance à notre Dieu, aimer lui obéir passe par un tel état. Lorsque nous avons passé par les eaux du baptême, ne sommes-nous pas engagés à le suivre coûte que coûte, à n’importe quel prix ?

Or, pourquoi de si nombreux croyants refusent de renoncer à leur bien-être ? Pourquoi multiplient-ils les plaintes et multiplient-ils les versets pour repousser le mal ? Ils annoncent leur délivrance comme un acte de foi, ne cessant de réciter le Psaume 34 :

 « Le malheur atteint souvent le juste, Mais l'Eternel l'en délivre toujours. ».

Oui, c’est vrai qu’ils seront sauvés de ce malheur, mais une fois seulement que l’épreuve leur aura appris à obéir

La preuve, que le châtiment est nécessaire : c’est qu’ils désobéissent en affirmant suivre Dieu alors qu’ils suivent leurs mauvais penchants. Le déni les amène à nier l’évidence : ils mentent et se mentent à eux-mêmes. Ce n’est pas un fait nouveau, c’est une éternelle répétition à travers tous les âges. Les récits Bibliques nous le montre. Et même les plus affermis s’y sont laissé prendre. Le roi David bien qu’il fut agréable à Dieu, a connu des moments de faiblesse ; des moments où il marchait devant Dieu tout en pensant le suivre.

Revenons au problème de la jambe. Ce problème va se répercuter directement sur la marche. On se sent plus que diminuer. Pour l’avoir vécu moi aussi, on se sent inefficace, inutile, pire que ça encore…on se sent être un poids pour les autres. On ralenti leur propre marche. Malgré que leur attention et leur compassion soient dirigées vers nous et bien nous ressentons encore plus notre impuissance.

On se sent même obligé malgré nous d’aller dans un sens, comme on n’est empêché aussi d’aller là où on le voudrait, et de faire les choses qu’on faisaient autrefois.

Cet état de fait se lit dans le deuxième livre de Samuel, chapitre 6. Le roi David marchait avec l’Arche de l’Alliance vers Jérusalem et plus précisément vers la cité sainte, la cité de David. Il avait de l’assurance comme un jeune lion. Il se sentait fort. C’est vrai, il venait de battre les Philistins à pleine couture et il avait rassemblé autour de lui ses trente mille hommes victorieux et tout le peuple.

Or, nous lisons au verset 6 que « Uzza étendit la main vers l'arche de Dieu et la saisit, parce que les bœufs la faisaient pencher. 7La colère de l'Eternel s'enflamma contre Uzza, et Dieu le frappa sur place à cause de sa faute. Uzza mourut là, près de l'arche de Dieu. 8David fut irrité de ce que l'Eternel avait frappé Uzza d'un tel châtiment ».

David fut irrité ?!!!

Oui, il ne comprenait plus le chemin que Dieu voulait lui faire prendre. D’ailleurs, David stoppa nette sa progression vers Jérusalem, car le texte nous dit « Qu’en ce jour-là, David eut peur de Dieu ». Si bien qu’il resta trois mois sur place dans la maison d’Obed-Edom.

Cette épreuve n’était pas prévue dans la marche de David. Mais Dieu sonda le cœur du roi d’Israël et il trouva que David ne marchait plus avec lui, puisqu’il marchait devant lui.

D’où je tiens cette déduction ?

Eh bien David laissa Uzza marcher à côté de l’Arche de l’alliance.  Uzza n’avait pas vocation à le faire. Seul 4 Lévites porteurs de l’Arche,  pouvaient se trouver là à proximité, soutenant l’Arche par les barres consacrées. Le reste du peuple marchait derrière l’Arche.

David obnubilé par sa réussite permit là un acte interdit. C’est pourquoi, il eut ensuite peur de Dieu.

David, on peut le dire, eut les jambes coupées selon l’expression. C’est-à-dire que la peur l’immobilisa.

L’expression « prendre ses jambes à son cou » devient alors tellement concrète et impossible à faire. Autrefois fuir devant une épreuve était possible. Là, ce n’est plus possible. Plus de choix à faire, il faut alors affronter les épreuves qui se présentent les unes derrière les autres.

Pour David, affronter l’épreuve nécessita aussi d’être enseigné, instruit par Obed-Edom. Obed signifie travailler, servir Dieu. Obed- Edom a servi Dieu en reconsacrant David.  L’Arche de l’Alliance resta trois mois chez cet homme consacré. Pourquoi ? Parce qu’il réalisa sa mission : celle de dire la vérité à, David, de rétablir la justice. La justice c’est que Dieu marche avec l’Arche de l’Alliance devant le peuple et devant David. Alors une fois reconsacré, le roi d’Israël reprit sa marche et repartit de chez Obed-Edom victorieux, pour se rendre à Jérusalem.

Pour nous qui aimons Dieu, faisons comme David l’a fait, faisons attention à ne pas persévérer dans une mauvaise marche. Mais écoutons ceux qui servent Dieu par leurs paroles de vérité et d’exhortations.

Psaumes 34 : 19 « L'Eternel sonde le juste; Il hait le méchant et celui qui se plaît à la violence. ». Dieu sonde notre cœur pour savoir comment nous marchons avec lui et si l’épreuve est terminée. Il évalue si de boiteux, d’infirme nous allons remarcher. Persévérer dans une mauvaise voie c’est tout simplement devenir le méchant qui se montre violent. Celui-là ne sera pas délivré de son fardeau. Il restera boiteux.

Je vous parlais de malédiction. Eh bien l’a voilà qui pointe son nez, la malédiction lorsque malgré les mots d’exhortations, nous nous obstinons à marcher devant Dieu.

Notre vieille nature religieuse aime bien les fables, parce qu’elles vont dans le sens de ses actes ; des actes qui sont empreints d’une fausse justice divine.

On m’avait raconté autrefois une histoire où Dieu montra à un croyant une vision de sa longue marche avec lui. Dieu lui montra que la trace de ses pas comme les siens se voyaient dessinée dans le sable. Mais une difficulté, comme une montagne surgit et on ne vit plus qu’une seule trace de pas. Le croyant demanda alors à Dieu : mais où sont passés les autres traces ? Et Dieu lui répondit : ces traces que tu vois, ce sont les miennes parce que les tiennent ont disparues. Elles ont disparu pour la bonne et simple raison que c’est moi qui te portait dans la difficulté.

Cette histoire est réconfortante et touchante. Mais est-elle vraie ? Elle l’est pour certaines occasions bien-sûr.

Mais qui racontera la vision où pris dans la difficulté on ne voit plus la trace que d’un seul pied ? Parce que le croyant a perdu l’usage d’un de ses membres. Et qu’il est resté en arrière. Pourquoi ? Afin d’attendre que les pas de Dieu repassent devant lui ; A ce moment-là le croyant reprendra sa marche normale avec Dieu. 

La première fable, peut nous rassurer un moment seulement dans la difficulté, mais elle ne nous aide pas à trouver le chemin de notre salut. Par contre se savoir diminué parce qu’on s’est trouvé fort devant Dieu nous aide véritablement à nous reconsacrer et à marcher fidèlement.

Comme le dit l’auteur de la lettre aux Hébreux, la première histoire, c’est du lait, c’est une nourriture pour nourrisson. Nous devons passer à une nourriture plus solide parce que l’enfant de Dieu a pour vocation de devenir fils du très-haut.

Hébreux 5 :11-12 « parce que vous êtes devenus lents à comprendre. 12Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu'on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d'une nourriture solide. 13Or, quiconque en est au lait n'a pas l'expérience de la parole de justice; car il est un enfant. 14Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l'usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. ».

Vous voyez : l’expérience de la parole de justice. C’est une parole qui s’interprète, donc qui se vit. Celui qui n’est pas tombé et qui n’a pas trouvé pourquoi il est tombé et ce qu’il doit faire pour se rétablir, n’a pas l’expérience ; Dans ce cas comment peut-il avoir du discernement à trouver ce qui est bien et mal. Il restera toujours au lait.

Alors, là aussi, ne jugeons pas nos frères qui chutent. L’infirme n’est pas à blâmer. Il n’a pas le bonnet d’âne sur la tête du mauvais élève. Il n’est pas punit.  Quand les disciples de Jésus posaient la question pourquoi l’aveugle était-il dans cet état, qui avait péché ? Jésus répondit que c’était afin de manifester la gloire de Dieu.

La gloire de Dieu n’est pas de nous condamner, mais que nous ouvrions les yeux sur ce que nous sommes et ce que nous faisons de bien comme de mal. Parce que le but c’est que nous portions du fruit. Jean 15 :8 BFC « Voici comment la gloire de mon Père se manifeste : Quand vous portez beaucoup de fruits et que vous vous montrer ainsi mes disciples ».

Le handicap physique c’est l’arbre qui est émondé pour qu’il porte du fruit. Ses branches repousseront et seront fertiles.

En d’autres mots :

Dieu nous stoppe dans notre marche afin que nous le laissions passer devant nous.

 La véritable marche avec Dieu est de cet ordre. Elle doit être comme du cristal. On voit à travers ; Rien n’y est caché.

Notre Dieu d’ailleurs est sans limite. La preuve,  c’est lorsqu’il marche devant nous qu’il est au milieu de nous. C’est simple, il est à la fois nos yeux et notre cœur. Une assemblée marchant ainsi est indestructible.

Amen

dimanche 3 novembre 2024

AVEZ-VOUS PERDU LE SENS DE L’HONNEUR ?

561                                    


Par Eric Ruiz

Luc 11 :52 « Malheur à vous, docteurs de la loi! Parce que vous avez enlevé la clef de la science; vous n'êtes pas entrés vous-mêmes, et vous avez empêché d'entrer ceux qui le voulaient. ».

La clé de la science, la sagesse de Dieu a été enlevée par les docteurs de la loi du temps de Jésus. Et nous savons que l’histoire se répète sans cesse, car le cœur de l’homme ne change pas. Il préfère un évangile à sa mesure. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.

Et si Dieu posait la question suivante aux chrétiens d’aujourd’hui

 : «  Avez-vous toujours le sens de l’honneur ? » Pourquoi poserait-il une telle question ?

Parce que l’honneur a un rapport direct avec la réputation.

Regarder l’état de l’Eglise des nations. Elle n’a plus d’honneur depuis longtemps. Sa réputation part en lambeau de jour en jour.

Sans regarder aux actes abominables qui s’y trouvent, les questions que se posent les chrétiens en général montrent qu’ils ont perdu ce sens.

L’honneur, la renommée, c’est, je le rappelle, le premier être vivant. C’est l’animal à face de lion révélé dans le quatrième chapitre de l’Apocalypse au verset 7. C’est la parole de vérité de notre Seigneur. C’est l’enseignement que reçoit un disciple ; un enseignement validé par qui ? Par les docteurs de la loi ? Non par le Saint-Esprit.

L’honneur était représenté au temps de Moïse par la menorah ; et plus précisément par cette huile qui permet au chandelier fait d'or pur de briller, sans jamais s'éteindre. L’honneur est une lumière qui doit toujours briller en nous. Mais comme je le disais juste avant, quand la clé de la science est enlevée, le chandelier s’éteint. Dieu n’est plus compris, les portes de son royaume se referment.

 

Alors qu’elles sont ces questionnements qui dévoilent une perte d’honneur ?

 « Le parler en langue est-il le signe que l’on possède le Saint-Esprit ? » voilà une question récurrente. Et on pourrait trouver une multitude de question du même genre pour savoir comment reconnaître un élu.

 

Parler en langue se fait sans effort. N’importe qui parle en langue. La Bible dit « même les démons parlent en langues ».

 Le fait de se poser cette question dévoile un niveau grave de superficialité de foi.

C’est croire que Dieu se contente juste de quelques mots (pas toujours compréhensible) pour oindre un croyant.      

Le pire c’est que ce croyant témoignera du contraire, qu’il faut prendre Dieu au sérieux. Il sera peut-être indigné par ceux qui affirment qu’un simple alléluia ou le fait de dire « je crois en Jésus-Christ », fait d’un païen immédiatement un disciple de Christ.

Il sera un des premiers à défendre l’honneur de Dieu qui ne donne pas sa foi sur une parole ou sur une réaction émotive.

Mais ce croyant néanmoins, persistera à se poser la question si le parler en langue est le signe du Saint-Esprit.

Or, cette contradiction n’est pas sans fondement. Elle est explicable. 

Lorsqu’une personne qui a connu les bienfaits de l’eau de la repentance, se refroidit, qu’elle devient tiède dans sa foi, elle se raccroche par réflexe à des choses futiles.

A partir du moment où le fruit de l’esprit n’est plus manifesté avec passion. Il y a alors de moins en moins de bienveillance, de bonté, de douceur, d’amour, d’actes généreux et désintéressés ; on ne se se sacrifie plus pour l’autre … alors pourquoi ne pas se raccrocher à des doctrines (disons-le) de démons.

 

Cela arrange, dans les faits beaucoup de chrétiens de penser que peut-être après tout Dieu dans son infinie miséricorde se contente d’un simple don comme celui du parler en langue.

 

Nous recevons tout de lui par des dons, alors celui-ci qui est surnaturel, peut fonctionner comme un sceau, un cachet d’authenticité.

Vous voyez, arrivé à ce stade de tiédeur, on prie Dieu d’être lui aussi sur le même niveau de tiédeur.

La facilité comme le moindre effort devient légitime. Et puis comme d’autres chrétiens se posent la même question, c’est sans doute que la vérité n’est pas si loin.

Voilà l’exemple type d’un chrétien piétinant son honneur. Il écrase l’honneur de sa foi. Le voilà ternissant sa réputation. Sans qu’il le fasse exprès le voilà aussi salissant l’honneur de notre Seigneur Jésus-Christ.

Et l’honneur, est un des 4 piliers du trône de notre Seigneur. C’est un fondement.

Or, le temple de Dieu est au même stade de destruction qu’au temps du prophète Esaïe fils d’Amots.

Esaïe  6 :4 « Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée ». Aujourd’hui, le temple c’est le chrétien. Et combien s’enfument eux-mêmes. Combien s’écroulent par leur voix qui retentit en eux comme des vérités, alors qu’elles ne sont que blasphèmes.

Là aussi, lever une ignominie sur des agissements trompeurs ce n’est pas une condamnation. C’est une mise en garde pour nous-mêmes. C’est un voyant lumineux qui s’éclaire. C’est comme dans nos voitures, où un voyant rouge vient signaler qu’une panne est sur le point d’arriver et qu’il faut rapidement garer et stopper le véhicule.

Si on ne fait rien. Si on continue à rouler. On va vers la catastrophe ; Eh bien c’est le même principe pour un chrétien. S’il ne fait rien alors que son honneur et celui de son Dieu est en danger, il court à la catastrophe.

 

Des frères et sœurs aurons raison de me dire : mais à quoi sert une telle exhortation ? Parce qu’ils diront : « oui frère tu as raison ! » mais ils continueront à rouler jusqu’à la panne.

Oui, ils ont raison de penser ainsi, car la majorité se plaît dans les déshonneurs et la honte.

Mais peut-être existe-t-il un seul juste qui a besoin de repentance ? Comme le disait Abraham en voyant que Dieu voulait détruire Sodome.

Alors le nombre 47 qu’un frère de l’île de la Réunion m’a parlé, ce nombre m’a ouvert les portes dans la Bible de ce que produit le manque d’honneur des croyants.  Puisqu’ils ont perdu leur honneur, ils n’ont plus rien à perdre. Ils suivent aveuglément ceux qui ont déshonoré, sali la parole de Dieu. Moi-même à une époque, je trouvais toujours des excuses ou de bonnes causes pour minimiser les actes honteux de ceux qui me dirigeaient dans l’Eglise. Mais il faut savoir dire stop.

Oui, ouvrir cette porte de la honte, du déshonneur, de la traitrise : c’est donné accès à l’escalade du mal, à ce que dit Luc 11 :47 où Jésus annonce un malheur pour les docteurs de la loi qui bâtissent les tombeaux des prophètes.

Dans Jean 11 :47 : La situation est catastrophique : On assiste au complot des pharisiens contre Jésus. Ils s’assemblent pour décider de son sort. Dans Luc 19 :47 : le crime s’organise : les principaux sacrificateurs cherchent à le faire périr.

Matthieu 26 :47 : la violence devient la norme : Judas arrive vers Jésus avec une foule nombreuse armée d’épées et de bâtons ; Cette foule est envoyée par les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple (Vous voyez toujours cette relation entre d’une part les dirigeants traitres et d’autres part leur sympathisants idolâtres)

Luc 22 :47 : l’hypocrisie atteint son paroxysme : Judas, l’un des 12 s’approche de Jésus pour lui donner un baiser.

Voilà où pousse le déshonneur et la nudité spirituelle : à faire toujours les mauvais choix. Et à produire ou à soutenir des actes criminels. Ils pensent être rempli d’esprit et de sagesse, ils ne comprennent pas ce que dit Jésus (Matthieu 27 :47 ils pensent que Jésus appelle Elie le prophète). Ils ont échangé leur honneur pour les honneurs au pluriel. Et au final ils ont choisi de ne pas mettre la parole de vérité en pratique. Luc 6 :47 : « Je (Jésus-Christ) vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, il entend mes paroles, et les met en pratique. ».

Alors une chose qui peut étonner ; mais le royaume de Dieu dévoile ce genre de fausse piété qui dénigre la parole : Luc 9 :26-27 : « Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l'homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges. Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point qu'ils n'aient vu le royaume de Dieu. » Avoir la honte de Dieu, c’est refuser de mettre ses paroles en pratique ; et ce déshonneur sera visible ; puisqu’en refusant de pratiquer sa justice, ils verront le royaume mais n’y entreront pas. Ils verront qu’ils sont dans un autre royaume : celui de Babylone (et là je fais référence au chapitre 47 du livre d’Esaïe qui commence ainsi : « Descends, et assieds-toi dans la poussière, Vierge, fille de Babylone! Assieds-toi à terre, sans trône, Fille des Chaldéens! On ne t'appellera plus délicate et voluptueuse… 3Ta nudité sera découverte, Et ta honte sera vue. J'exercerai ma vengeance, Je n'épargnerai personne. - »)

 

Pourtant ce nombre 47 ne fait pas que de mettre en lumière les actes déshonorants et criminels. Jésus est sauveur et il montre comment éviter un tel déshonneur chez les croyants.

Et tout d’abord Marc 9 : 47, nous pousse à être intransigeant avec le péché. « Si ton œil est pour toi une occasion de chute arrache-le ». De même nous devons veiller, en bannissant toute pensée mauvaise en agissant comme un enfant le ferait. Luc 9 :47 : « Jésus, voyant la pensée de leur cœur, prit un petit enfant, le plaça près de lui, et leur dit: Quiconque reçoit en mon nom ce petit enfant me reçoit moi-même; » ;

Jésus nous donne un exemple d’homme d’honneur avec Nathanaël Jean 1 :47 : « Jésus, voyant venir à lui Nathanaël, dit de lui: Voici vraiment un Israélite, dans lequel il n'y a point de fraude. ».

Jésus met un point d’honneur a imité le serviteur fidèle et prudent, car sa récompense sera grande. Matthieu 24 :47 : «  Je vous le dis en vérité, ce serviteur sera établi sur tous ses biens. ».

 

Le psaume119 :47 nous montre la voie par excellence : « Je fais mes délices de tes commandements. Je les aime. » « Tes commandements » : c’est d’aimer son prochain comme soi-même et d’aimer Dieu de toute son âme.

 

Alors dans la Bible il y a l’exemple parfait de ce serviteur honorable qui met en pratique sa parole en ayant le cœur comme un enfant. Ce serviteur ce trouve dans le livre de la Genèse au chapitre 47.

C’est Joseph bénissant toute sa famille, ses frères qui l’avait trahi et honorant par là même son père Jacob dans ses vieux jours. Tout ce chapitre est destiné à montré la grandeur d’âme de Joseph.

Mais je vais juste prendre les versets 11 et 12 pour illustrer l’immense honneur que Joseph rend à sa famille après avoir sauvé de la famine les Egyptiens et bien d’autres contrées. « Joseph établit son père et ses frères, et leur donna une propriété dans le pays d'Egypte, dans la meilleure partie du pays, dans la contrée de Ramsès, comme Pharaon l'avait ordonné. 12Joseph fournit du pain à son père et à ses frères, et à toute la famille de son père, selon le nombre des enfants. ».

Quoi dire de plus, tout est dit dans cet exemple.

 

Alors, avec ce message Dieu met la lumière sur l’honneur qu’on lui rend ou l’honneur qu’on lui vole. Mais il ne fait pas que cela. Il est toujours sauveur et nous montre son royaume. Il nous montre toujours comment y entrer et comment reconnaitre le mal et s’en éloigner.

Mon frère réunionnais m’a dit que sa mère voyait le nombre 47 attaché à Donald Trump.

Ce nombre a deux faces ; l’une bonne et l’autre terriblement mauvaise.

Mon but n’est pas de renter dans une polémique sur les agissements de ce président américain qui se présente pour un second mandat. Mon but est que, nous nous posions cette question, personnellement au regard de nos agissements : « Ai-je toujours le sens de l’honneur ? Ou est-ce que j’aime avec vérité. ? ». Mon amour m’honore-t-il ? Honore-t-il Dieu ? Ou bien ai-je à aimer mieux et davantage ?

Lisons pour terminer, ce que Jésus dit dans Luc7 :47 « C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. 48Et il dit à la femme: Tes péchés sont pardonnés ».

Oui Jésus met la lumière sur l’acte d’aimer. Celle ou celui qui aime dans les actes et par le cœur se place et se placera toujours sous la grâce de Dieu, et ses péchés lui sont pardonnés.

Amen

dimanche 27 octobre 2024

LA NOUVELLE CREATURE DIVINE

560                                      


Par Eric Ruiz

 

Avec les 7 tonnerres d’Apocalypse 10, beaucoup de choses ont été dites. Beaucoup de prophéties ont été annoncées. Mais Dieu n’annonce pas le mystère de la fin du monde.

Il annonce le mystère de la nouvelle création, de Sa nouvelle création. Cette nouvelle création débute par 7 tonnerres qui sont une source d’énergie impressionnante émanant des puissances du ciel ; et ces puissances célestes se succèdent les unes après les autres.

Je le rappelle :

1.    Premier coup de tonnerre, la première source d’énergie  c’est  LE JUGEMENT

2.    Deuxième coup de tonnerre, deuxième puissance: LA REPENTANCE

3.    Troisième coup de tonnerre : LA JUSTICE

4.    Quatrième coup de tonnerre : LE RENONCEMENT, LE SACRIFICE

5.    Cinquième coup de tonnerre : LA PURIFICATION

6.    Sixième coup de tonnerre :    L’ADOPTION

7.    Septième coup de tonnerre : LA GLOIRE PARTAGÉE AVEC DIEU

 

La voie des 7 Tonnerres sont des voix (V.O.I.X) mais aussi des voies (V.O.I.E.S).  Nous entendons par exemple la voix de la repentance nous appeler, comme nous allons sur cette voie, sur ce chemin de repentance.

Une parenthèse pour dire aussi que ces 7 tonnerres grondent partout dans la Bible et que Les 7 branches du chandelier comme les 7 Eglises de l’Apocalypse les montrent elles aussi une à une. (Message du 5 mai 2015 : «  les Tonnerres dans les âges de l’Eglise »).

Revenons à la créature née de cette nouvelle création. Elle demeure un mystère caché en Christ.

Le savoir n’est pas si mystérieux que cela, mais c’est de le vivre oui, de le manifester, qui,  c’est vrai est un mystère ; car cela n’est pas donné à tout le monde ; combien d’entre nous ne connaissent que les prémisses, puisqu’ils s’arrêtent au début du processus d’enfantement.

Apocalypse 10 :7 : « mais qu'aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s'accomplirait, comme il l'a annoncé à ses serviteurs, les prophètes ».

Beaucoup parmi les chrétiens disent, et persistent à dire que ce mystère n’est pas accompli, qu’il est toujours scellé. Pourquoi ? Parce qu’ils ont les yeux rivés sur ce mystérieux 7ème ange, au lieu d’avoir les yeux fixés sur le mystère de leur sanctification.

« J’entendis du ciel une voix qui disait: Scelle ce qu'ont dit les sept tonnerres, et ne l'écris pas ». Ce mystère restera scellé pour une très grande majorité ; Pourquoi ? Parce qu’ils ne pourront le comprendre qu’en le vivant… et  bien peu le vivront. C’est le sens de ce verset : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises! ».

Mais si ce mystère n’est pas accompli alors nous sommes, nous disciples de Christ, les plus malheureux de la terre. Notre espérance est vaine et notre foi est ténèbres et Christ est mort et ressuscité en vain.

Mais revenons sur ce mystère qui n’est pas donné à tous de manifester.

L’ange commande à Jean d’avaler le livre qui révèle des mystères lui aussi. L’ange lui dit : « Prends-le, et avale-le; il sera amer à tes entrailles, mais dans ta bouche il sera doux comme du miel ». 

Le mystère qui n’est pas donné à tous, c’est le goût amer du livre que Jean avale. Au début, dans la bouche, le goût est de miel car le croyant commence à naître d’en haut et puis…l’amertume arrive quelques temps plus tard car le croyant stoppe sa croissance. Ce n’est pas Dieu qui l’empêche de croitre, c’est lui qui laisse le mal croitre plutôt que l’Esprit saint. La parabole du Semeur est tellement lumière. Elle montre que de rares semences arrivent à maturité.  Il y a ceux  «  qui croient pour un temps, et qui succombent au moment de la tentation….ou encore ceux qui se « laissent étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et qui ne portent point de fruit qui vienne à maturité. ».

Par contre :

« Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un coeur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance » (Luc 8 :15).

Jésus-Christ insiste sur un cœur honnête et bon (bien disposé). Ce cœur fait partie du mystère.

Vous me direz : Ah bon un mystère ? Pourtant un chrétien doit avoir naturellement ce genre de cœur honnête et bon. Eh bien ce cœur est comme un gros diamant pur. Il est très rare sur notre planète. Et ceux qui en parlent le plus sont généralement ceux qui en sont dépourvus.

Alors disons-le au présent de l’indicatif : Un ange sonne de la trompette et le mystère s’accomplit. La créature nouvelle en Christ se forme. Une créature qui se trouve où ? Dans quelle Eglise, parmi quelle assemblée ?

Cette créature a été prophétisée sur beaucoup de peuples, de nations, de langues, et de rois, pas sur une assemblée ou un mouvement religieux particulier… Si bien que nous n’avons pas à chercher où et qui ? Mais à nous sanctifier chacun là où nous sommes.

Oui, Dieu se fait un royaume de sacrificateurs. Mais ce royaume s’accomplit mystérieusement caché parmi les peuples, les nations, les langues et les rois.

 

Le baptême d’eau, la repentance n’est que la deuxième étape de ce processus.  Les cinq  étapes suivantes nécessitent du temps et de la persévérance, une fidélité dans l’épreuve.

Oui, les prophètes en ont tous parlé. Oui, ils ont parlé d’un nouveau peuple, de cette nouvelle race. Dieu parle d’une race d’élue, d’une Israël qu’il a choisi.

Esaïe 44 :3 « Je répandrai mon esprit sur ta race, Et ma bénédiction sur tes rejetons. »

Ezéquiel 37 :19 « Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, je prendrai le bois de Joseph qui est dans la main d'Ephraïm, et les tribus d'Israël qui lui sont associées; je les joindrai au bois de Juda, et j'en formerai un seul bois, en sorte qu'ils ne soient qu'un dans ma main."

Vous voyez, Dieu nous dit de quelle façon il forme son peuple, sa tribu, en prenant un peu partout, un peu dans la descendance de Joseph, un peu dans celle d’Ephraïm, dans celle d’Israël pour qu’elle ne forme qu’un seul bois, une seule entité dans sa main. Pour que Juda, l’œuvre de sa louange se manifeste.  

C’est la même prière fervente de Jésus  dans l’Evangile de Jean lorsqu’il dit : « Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un comme nous (afin qu’ils ne forment qu’un seul bois, en sorte qu'ils ne soient qu'un dans ta main) ».

Esaïe 11 :12 : « Il élèvera une bannière pour les nations, Il rassemblera les exilés d'Israël, Et il recueillera les dispersés de Juda, Des quatre extrémités de la terre. ».

Attention, avec Jésus-Christ ressuscité tout est devenu nouveau. Cette nouvelle Jérusalem qu’il construit dans une nouvelle terre, n’a rien à voir avec ces juifs qui reviennent en Israël. Cette nouvelle race qu’il affectionne n’a pas de frontière, ni de noms connus. Ce sont des terriens, des païens convertis, des exilés, des dispersés, des laissés pour compte. Il va lui-même les chercher là où ils ont fui, là où ils ont trouvé un refuge, là où on les a laissé vivre.

 Esaïe 65 :9 : « Je ferai sortir de Jacob une postérité, Et de Juda un héritier de mes montagnes; Mes élus posséderont le pays, Et mes serviteurs y habiteront. ».

Ce mystère de cette nouvelle créature est prévu de longue date. Bien avant que la terre soit. C’est même le but de l’Apocalypse. Cet ouvrage, je le redis, ne montre pas la fin du monde, c’est le début d’une nouvelle création. Dieu a prévu dès le départ qu’il y aurait un héritier de ses montagnes. Ce qui veut dire que Dieu fera naitre une race qu’il considère comme étant le plus haut niveau de sa création (son épouse, sa montagne sainte).

D’ailleurs le premier à avoir atteint ce niveau n’est-il pas Jésus-Christ lui-même ? Il est le premier né de cette race d’élue. Et le Saint-Esprit qu’il a laissé après lui n’a-t-il pas ce but : engendrer d’autres fils ?

Genèse 49 :10 " Le sceptre ne se retirera point de Juda, Ni le bâton du commandement d'entre ses pieds, Jusqu'à ce que vienne Schilo, Et c'est à lui qu'appartient l'obéissance des peuples ". 

Cette prophétie concernant Juda, l’une des 12 tribus d’Israël, illustre encore le fait qu’une créature nouvelle dirigera et conduira le peuple.

" Schilo ", c’est le pacifique, c’est celui qui apportera la paix, la tranquillité ; c’est le fils de Dieu, Jésus-Christ en premier bien-sûr. Mais lisons bien ce que dit Jésus : A qui l’évangile s’adresse-t-il. ?" Heureux ceux qui répandent autour d'eux la paix, car Dieu les reconnaîtra pour ses fils ".(Matthieu 5 :9 Bible semeur). La paix, Schilo, c’est ce qui caractérise ses fils. Ils portent la paix en eux et apaisent. C’est par eux aussi que viendra la paix. Ils n’attisent pas les conflits. Ils ne mettent pas d’huile sur le feu .Ils ne condamnent pas, ils ne divisent pas. Ils ont la puissance de réconciliation en eux. Ils réconcilient les familles entre elles. Le mari avec son épouse ; le père avec son fils, la mère avec sa fille,  cousin cousines, parents et beaux-parents. Ses fils réconcilient les adversaires entre eux. Ils ne font pas que de pardonner, ils inspirent le pardon. Ils poussent malgré eux à la réconciliation parce qu’ils portent cette paix comme un étendard.

Par conséquent, la gloire de Dieu c’est sa victoire dans ses fils. C’est ce septième jour, ce jour de repos, celui du sabbat. Dieu se repose de ses œuvres, dans celles de ses fils, ses élus. Ce jour marque le temps parfait et accompli de la rédemption.

Alors, ce message vous condamne-t-il, vous qui doutez ? Non, il ne vous condamne pas, même si vous êtes troublé et que vous vous sentez indigne.

Si vous ne vous reconnaissez pas dans cette paix incarnée, il est temps de vous repentir pour changer de cœur et avoir ce cœur honnête et bon rempli de paix que le Saint-Esprit procure.

Juda est le type du fils de Dieu, il n’a aucune crainte. A lire Genèse 49 :9 « Juda est un jeune lion. Tu reviens du carnage, mon fils! Il ploie les genoux, il se couche comme un lion, Comme une lionne: qui le fera lever? ».

Un lion qui revient de la chasse et qui se couche, manifeste une totale paix. Une confiance très forte. Pour lever un lion, il est nécessaire qu’il ait un grand prédateur. Qui est son prédateur, lui considéré comme étant au sommet de la chaîne alimentaire ? Il n’a pas de prédateur. Personne ne le met en danger. Alors il demeure paisible et serein. Ce caractère du lion de Juda, c’est le caractère des fils de Dieu.

Maintenant, que vient faire le Schilo au milieu de Juda ?, Lorsque l’on prend la racine de Schilo, Shaw law  [sha la] en hébreu, elle nous indique aussi un autre sens, celui de prospérité. La prospérité divine ne se vit qu’avec ce caractère de paix et de réconciliation.

Nous avons lu aussi que Juda possède un sceptre, (Le sceptre ne se retirera point de Juda) c’est-à-dire un bâton en forme de houlette, un ustensile propre au berger qui peut ainsi s’occuper des brebis. Cette nouvelle créature de Dieu possède en elle les attributs d’un berger. Elle aime s’occuper de ses frères et sœurs. Elle veille sur eux. C’est ce ministère de pasteur qu’elle exerce spontanément. Ce ministère, je le rappelle, n’a rien à voir avec ce que la religion nous montre : un pasteur chef, dirigiste et mercenaire. Le pasteur est avant tout un caractère. Et ce caractère fait partie de ce mystère des 7 tonnerres. Ce caractère se manifeste plus qu’il ne se comprend. Dans les faits : c’est aimer naturellement venir en aide à son frère ou à sa sœur sans aucune arrière-pensée ni calcul.

Alors l’Agneau : c’est Dieu et Dieu c’est l’Agneau et ceux qui ont ce caractère ont ce mystère dont les 7 tonnerres crient de leur voie.

Apocalypse 7 :16-17 : « ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur. Car l'agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. ». On comprend mieux le sens de ce verset après avoir compris qui est le fils, l’agneau, le schilo, la nouvelle créature divine ; et on comprend aussi par les verbes : être, paitre, conduire ; essuyer, les multiples manifestations divines de ce nouvel Adam.

Alors, mes frères et sœurs, prions chacun pour que ce mystère des 7 tonnerres, cette nouvelle création se manifeste par nous, au milieu de nous, car c’est le grand but de notre vie sur terre.

Amen