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Par Éric
Ruiz
Dans mon dernier message sur le nombre 100, je vous parlais de la multiplication de l’abondance lié à ce nombre. Augmenter 100 fois ses gains, quelle réussite ! Mais 100 n’est pas qu’un nombre montrant le bien. Comme tous nombres, il montre lui aussi le mal.
Dans
l’alliance que Dieu fit avec Moïse, il est une loi qui se retrouve dans toutes
situations Deutéronome 30 :15 « Vois, je mets
aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. ».
Ainsi, en
l’occurrence ce nombre peut montrer la multiplication du bien comme la gravité
de la division provoquée par le mal. La division s’opposant à la
multiplication, elle se fait par la haine mais aussi par le nombre, par les
mathématiques. Par exemple : ils ont divisé leurs gains par 100, leur
ruine a été complète. Leur condition est cent fois pire qu’avant. 100
permet d’exprimer le pire du pire.
« Je
connais une mauvaise personne, mais celle-ci est cent fois pire que l’autre (hundred
times worst en anglais)».
Les centièmes
versets des livres de la Bible vont nous éclairer encore une fois. Oui, pour
ceux qui n’ont pas lu mon précédent message, Dieu m’a inspiré pour ce nombre
100, une lecture de la Bible sans que les chapitres sectionnent le livre.
Aussi, le
centième verset du livre d’Osée pointe ce malheur, il montre pourquoi la
condition de certains est cent fois pire que les autres. : Osée
7 :16 « Malheur à eux, parce qu'ils me
fuient! Ruine sur eux, parce qu'ils me
sont infidèles!...16 Ce n'est pas au Très-Haut qu'ils retournent; Ils sont
comme un arc trompeur. Leurs chefs tomberont par l'épée, A cause de l'insolence de leur langue. C'est ce qui les
rendra un objet de risée dans le pays d'Egypte. »
Alors
s’éloigner de Dieu pousse à la violence. Bannir l’amour fait accepter la haine
et la vengeance, nous le savons. Mais s’éloigner de Dieu n’est pas une
caractéristique des seuls païens. S’éloigner de Dieu n’est pas si loin d’un
croyant. La ruine tombe sur les infidèles. Ce
qui les faits tomber : c’est
l’insolence de leur langue.
Et être une risée dans le pays d'Egypte. Signifie la honte pour des soi-disant croyants lorsque leur tromperie est démasquée et qu’ils tombent.
Pa
exemple : Prier pour que Dieu augmente nos gains par 100, cela montre la brèche très
importante qui est faite à notre foi ;
Aujourd’hui,
on rend témoignage, et on célèbre Dieu parce que quelqu’un dans l’assemblée a
augmenté son salaire de 100%.
Rappelons-nous
à cette occasion, le roi David, qui en faisant le recensement de ses troupes
fut inspiré à le faire par satan, l’esprit du mal. Et David fut repris par son
chef d’armée : Joab qui s’offusqua de l’ordre du roi, 1 Chronique
21 :3 : « O roi mon seigneur, ne sont-ils pas tous serviteurs de
mon seigneur? Mais pourquoi mon seigneur demande-t-il cela? Pourquoi faire
ainsi pécher Israël? » « Joab répondit: Que l'Eternel
rende son peuple cent fois plus nombreux! ». 100, ce désir de richesse et de gloire de David n’était
pas juste. C’est à Dieu d’augmenter la force de David et non à David à vérifier
si son peuple est assez nombreux pour être fort. C’est de la convoitise et par
conséquent un manque de foi. Parce que David s’était laissé séduire par la gloire.
Où est passé le jeune David, qui encore enfant a terrassé le géant
Goliath avec une fronde et une seule pierre ?
Cet état d’esprit à convoiter n’a-t-il eu en fin de compte que peu de conséquences
sur Israël, qu’un petit châtiment ? Le texte des chroniques au chapitre 21
et au verset 14 est affligeant : « L'Éternel envoya la peste en Israël,
et il tomba soixante-dix mille hommes d'Israël. ». C’est toujours Dieu
qui donne la victoire ; C’est lui le commanditaire ; c’est lui qui ordonne
et aucune victoire ne devrait se faire sans qu’il soit le premier à le demander.
La première grande victoire d’Israël sur
Jéricho, en terre promise, s’est faite ainsi.
Le centième verset du livre de Josué en témoigne Josué
6 :2 « L'Eternel dit à Josué: Vois, je
livre entre tes mains Jéricho et son roi, ses vaillants soldats ».
Mais alors, pourquoi un tel changement d’esprit chez David devenu
roi ?
Eh bien cet état d’esprit nous est expliqué par Jésus lui-même dans l’Évangile de Marc au centième verset : Marc 3 :27 « Personne ne peut entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort; alors il pillera sa maison ». Si une maison est divisée contre elle-même, cette maison ne peut subsister, nous dit Jésus ensuite. L’homme fort qui vit dans la maison, il se lie lui-même avec l’esprit de conquête et de richesse. Ces esprits mauvais pillent son cœur et l’amènent à la ruine, comme cette maison. C’est de là que l’infidélité nait dans le cœur du disciple, parce qu’il commence à rêver de richesse et de conquête. On est diamétralement à l’opposé de mon message précédent sur le nombre 100 qui montre au centième verset de la première epitre à Timothée, un peuple qui se contente et se satisfait de la nourriture et des vêtements qu’il porte.
La richesse et sa convoitise sont toujours mises en évidence. Le
centième verset de l’Ecclésiaste n’est pas ambigu, il est clair. Salomon son rédacteur,
immensément riche, fils de David est tombé à cause de cela, par la convoitise. Et
voici ce qu’il dit dans Ecclésiaste 5 :17 au sujet de ceux qui
possèdent les richesses « De
plus, toute sa vie il mange dans les ténèbres, et il a beaucoup de chagrin, de
maux et d'irritation. ».
Vous voyez, la lumière ne peut luire dans un tel cœur partagé. Il y a
comme un acharnement à décider comme il
l’entend, pour celui qui persévère dans le mal.
Il n’est plus sensible aux réprimandes divines. Il est dans l’impunité
la plus totale. Il se croit Dieu lui-même. « Une réprimande fait plus d'impression sur l'homme
intelligent que cent coups sur l'insensé. » (Proverbes17 :10).
L’insensé méprise la
correction du Tout puissant, parce qu’il ne ressent plus les coups.
Alors, dans cette version maléfique du nombre 100, 100 symbolise le malheur et la
ruine totale. Dieu montre quel peuple
le fuit et ne lui appartient pas. Arrivé à ce stade, ce peuple méprise
totalement le châtiment du Seigneur. Il se croit dans l’impunité la plus totale
et dans une foi parfaite. Il ordonne
sans Dieu, il se confie totalement dans ses richesses.
Le centième verset du livre des Psaumes est frappant de vérité.
Psaume 10 :2
« Le méchant
dans son orgueil poursuit les malheureux, Ils sont victimes des trames qu'il a
conçues. 3Car le méchant se glorifie de sa
convoitise, Et le ravisseur outrage, méprise l'Eternel ».
La complétude dans le mal se manifeste
clairement. Pensant s’éloigner des
infidèles, ce sont eux qui se coupent des vrais hommes de foi. Ce
sont des montagnes qui ne veulent que regner sur les autres. Ils n’écoutent pas
non plus quand un prophète envoyé par Dieu vient les reprendre sur leur
idolâtrie.
Le centième verset du livre d’Ezéquiel, Ezéquiel 6 :1 « La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots: 2Fils de l'homme, tourne ta face
vers les montagnes d'Israël, Et prophétise contre elles! » .
On le sait, la prophétie n’a jamais changé leur nature.
Elle ne fait que confirmer leur endurcissement.
En fait,
le méchant rappelle les fautes de ses frères plutôt que de chercher à les
couvrir.
Pourquoi
agit-il ainsi ?
Le
centième verset de l’épitre aux Romains nous dit : Romains 4 :8 « Heureux l'homme à qui le Seigneur
n'impute pas son péché! ». Leur malheur est bien là. Leur
péché les condamne alors que ce verset devrait leur montré la grâce de Dieu en
acte dans leur vie. Ils vivent en fait sous une loi dure et intransigeante.
C’est un
peuple qui est lui aussi dans un absolu. Il est aveugle, absolument aveugle.
Aussi il est totalement buté et dépourvu d’intelligence. Il ne se rallie
qu’avec ceux qui ont les mêmes pensées et les mêmes désirs qu’eux. Ils sont
absolument convaincus de détenir la vérité et agissent avec brutalité contre
tout contradicteur.
Alors, un
tel peuple se place sous le jugement de Dieu. D’abord il se place sous sa coupe
de colère.
Le
centième verset du livre de l’Apocalypse est révélateur du mal. Apocalypse 6 :4 montre qu’ils ont
un pouvoir sur la terre
« Un autre cheval sortit : il était
rouge feu. (Version Semeur) Celui qui le montait reçut le pouvoir d'enlever la paix de
la terre, afin que les hommes s'égorgeassent les uns les autres; et une grande
épée lui fut donnée. ».
C’est le deuxième
sceau qui est ouvert. Et le
sceau sert d’authenticité divine. C’est un sceau qui confère un pouvoir
maléfique à un certain peuple de croyants.
Ce pouvoir qu’ils ont reçu est celui d’enlever la paix de
la terre. Ce sont des êtres violents qui attisent la colère, le ressentiment,
la haine de l’autre et bien-sûr la division.
N’oublions jamais que les guerres dans la majorité sont
orchestrées en sous-main par des religieux avides eux aussi de gloire. Ils
n’ont qu’une envie c’est de voir le peuple qu’ils ont élu se placer en haut de
la pyramide. L’épée qu’ils brandissent et qui se voit est impressionnante parce
qu’elle élimine et sépare les peuples.
Ce deuxième
sceau qui est ouvert rassemble un peuple qui se dit Elu. Il les rassemble pour
la guerre.
Ils ont
un Evangile. J’en ai déjà parlé maintes
fois. Cet évangile est cruel. C’est un évangile qui condamne et qui ne cesse
d’envoyer des âmes en enfer.
Ils
brandissent eux aussi, le sacrifice de l’agneau mais dans le but de la
vengeance par le sang. Christ a donné sa vie, son sang innocent a coulé alors
d’autres doivent payer par leur sang : voilà leur justice. Ces autres, ce
sont leurs ennemis. Et ils attendent qu’ils fassent le sacrifice de leur vie
pour ramener la paix. Ils pensent sincèrement qu’ils auront la paix quand leurs
ennemis périront.
Donc 100,
c’est un peuple d’une cruauté totale qui brandit un évangile ou les mots :
paix amour et sacrifice n’ont plus de sens, au moment où ils agissent ou
parlent dans la colère.
Oui là
aussi ce peuple célèbre Dieu. Mais sa célébration se
fait pour les victoires acquises avec le sang de ses frères versés au combat.
Un des
plus terribles exemples se trouve autour des querelles théologiques qui prirent
un tour violent au XVIe et XVIIe siècle. Dans un climat
de vengeance, Catholiques et protestants s’entretuèrent par centaine de
milliers. Les 23 et 24 aout 1572, les catholiques français qui insistaient sur
l’importance de bonnes actions s’en prirent aux protestants qui chantaient
l’amour de Dieu pour l’humanité. Lors du massacre de la Saint-Barthélémy, entre 5000 et 10 000 protestants
trouvèrent la mort en moins de 24 heures. Le roi Charles IX ordonna l’arrêt immédiat des
tueries, mais dépassé par l’acharnement des massacreurs,
il ne put les empêcher. Quand au pape, en apprenant la nouvelle à Rome, sa joie
fut telle qu’il organisa des temps de célébration et chargea un grand peintre
de faire une fresque du massacre dans une salle du Vatican (aujourd’hui cette salle est inaccessible aux visiteurs).
Les historiens s’accordent à dire que plus de chrétiens moururent de la main
d’autres chrétiens au cours de ses 24 heures que sous l’empire romain
polythéiste tout au long de son existence.
Alors on
pourrait se dire, mais ce nombre 100 c’est un nombre de malheur. C’est une
terrible malédiction !
Or, il ne
faut surtout pas penser ainsi pour un disciple, car la double signification de
ce nombre se réalise en même temps.
100 c’est la guerre totale et la
chute d’un peuple se proclamant saint ; mais c’est en même temps,
l’élévation, la célébration d’un peuple élu, parfait à l’image de Christ et
manifestant pleinement son esprit (à 100%).
Pourquoi
faut-il que ces deux peuples évoluent en même temps ?
La raison
est : pour que le peuple saint soit
amené à la perfection, à l’accomplissement, il doit sortir du milieu d’une
fournaise ardente, sortir d’une situation de guerre ou sa vie est en danger.
Regardez
bien mes frères et sœurs et comprenez-bien ceci. Le centième verset du livre de
Daniel dit la chose suivante : « Daniel 3 :30 « Après cela, le roi fit prospérer Schadrac, Méschac et Abed-Nego, dans la province de Babylone ».
Après cela signifie
après cette épreuve de la fournaise ou les 3 Judaïtes ont miraculeusement survécus
alors qu’ils étaient plongés dans une marmite d’huile bouillante.et après que
le roi en fut bouleversé au point de croire au Dieu d’Israël. Eh bien la suite,
c’est que le roi fit la réputation des Judahites. Il célébra leur victoire en
donnant « l’ordre à toutes nations, tous rois et toutes langues de
parler bien au sujet de ces 3 judaïtes »(verset
31).
Alors que doit faire un disciple pendant ces temps de
fournaise ardente ? Comment doit-il se comporter ?
De deux manières.
La première : centième verset d’Ehésiens 5 :2 « Marchez dans la charité, à
l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour
nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur ». La deuxième manière : En ayant dans le cœur aussi
ce centième verset de 1Timothée 6 : 8 « si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous
suffira. ».
Amen