Par Eric
Ruiz
Je vous
parlais récemment de notre temps: c’est une période des plus sombres dans
laquelle nous vivons actuellement.
Je ne
souhaite pas passer ni pour un pessimiste endurci, ni pour un prophète de
malheur, mais il y a des vérités qui ne sont pas plaisantes à dire et sans
doute aussi, pas des plus réjouissantes à entendre.
Michée, ce
prophète qui parlait de la part de Dieu au temps du schisme, qui parlait contre
le péché de Jérusalem évoque parfaitement ce temps.
« L'homme de bien a disparu du pays, Et il n'y a plus de
juste parmi les hommes; Ils sont tous en embuscade pour verser le sang, chacun
tend un piège à son frère…le fils outrage le père, La fille se
soulève contre sa mère, La belle-fille contre sa belle-mère; Chacun a pour
ennemis les gens de sa maison. Leurs mains sont habiles à
faire le mal ».
Je crois que cette situation s’est généralisée
en ce début d’année 2020. Tout le monde se méfie de tout le monde ; Le
gouvernement se méfie des grévistes, les grévistes se méfient du
gouvernement ; Les forces de l’ordre sont aux aguets et ont peur des
opposants ; Dans leur travail, les salariés se méfient de leur dirigeants
et l’inverse aussi.
C’est la guerre des sexes, la guerre des
politiques, la guerre des pauvres contre les riches, la guerre des lobbies, la
guerre des familles, la guerre des jeunes contre leurs aînés, la guerre des
enfants face à leurs parents.
Dans les Eglises, les assemblées chrétiennes,
les synagogues et autres cultes religieux, le frère de foi est perçu comme un
étranger, on se méfie de ses réactions, la confiance n’y ait plus…la confiance
est nulle part.
Michée nous donne (comme à son époque) :
le conseil du juste…
Quoi
faire ?
Eh bien Michée nous dit :
« Ne crois pas à un ami, ne te fie pas à un intime ».
Est-ce un conseil proportionné par rapport
aux faits ?
Plus aucune confiance dans l’autre, dans mon
prochain, vraiment ?!!!
Alors oui, quoi de plus normal dans ce
contexte où la plus grande majorité pèche contre Dieu et se cache derrière des
bonnes actions… en apparence seulement.
Chacun se cache derrière sa petite
offrande ;
Chaque croyant voit son lieu de culte comme « la
Jérusalem ». Un lieu privilégié de paix et où l’onction règne.
Et Michée qui surenchérit 3 :10-11
« Vous
qui bâtissez Sion avec le sang, Et Jérusalem avec l'iniquité!
(c‘est pour ceux qui bâtissent des lieux de prières avec le
crime et le mensonge)
Ses chefs jugent pour des présents, Ses sacrificateurs enseignent pour un salaire (pour s’enrichir), Et ses prophètes prédisent pour de l'argent; Et ils osent s'appuyer sur l'Eternel, ils disent: L'Eternel n'est-il pas au milieu de nous? Le malheur ne nous atteindra pas »
Ses chefs jugent pour des présents, Ses sacrificateurs enseignent pour un salaire (pour s’enrichir), Et ses prophètes prédisent pour de l'argent; Et ils osent s'appuyer sur l'Eternel, ils disent: L'Eternel n'est-il pas au milieu de nous? Le malheur ne nous atteindra pas »
Notre temps est point par point le même :
on graisse la patte des sacrificateurs, ceux qui sont influents et qui
enseignent dans les Eglises. On se délecte de la graisse des offrandes et on
dit avec assurance : « aucun mal ne peut nous atteindre car Dieu est
avec nous ! »
Récemment je suis tombé sur quelques mots
d’une chanson connue des Brigitte, qui ont réveillé mon attention : « Faites-vous
la guerre pour me plaire. Maintenant battez-vous, Soyez gangsters, soyez
voyous ».
On cherche à plaire à qui ? A faire la
cour à qui ?
C’est
tout le monde qui cherche à plaire à sa vielle nature de voyou, à ses mauvais
penchants de gangsters, à
ses instincts les plus bas ; Et on assiste à une guerre avec le mot
d’ordre général : « battez-vous !»
Ce mot d’ordre était le même le 14 février
1929 : souvenez-vous, la saint Valentin ou plus précisément le massacre de
la St Valentin.
Al Capone et une bande rivale se sont
massacrés. Résultats : les deux bandes mafieuses se sont neutralisées.
Elles ont terminées leur jour au cimetière (11 morts) ou en prison.
Voilà le sort de tous ceux qui se perdent
dans la violence ; ils se transforment en gangsters, en hors-la-loi et
leur sort est le même : ils finiront au cimetière ou en prison.
Dans les assemblées religieuses c’est
pareil : « ils bâtissent Sion
avec le sang (avec la guerre et la division) ».
N’oubliez pas que les jugements de l’Egypte
sont aujourd’hui ouverts, comme autrefois.
Ne prenez pas cela à la rigolade mais les 10
plaies d’Egypte, (ce jugement ancien) sévit actuellement et depuis plusieurs
années sur la planète. J’en parlais au mois de décembre de l’année dernière
dans deux messages (« Les 10 plaies d’Egypte là maintenant devant
nous »).
La neuvième plaie annonce, elle, trois jours
de ténèbres, comme Jésus à la neuvième heure annonçait lui aussi 3 jours de
ténèbres.
3 jours, ce n’est pas un temps de 24 heures,
mais une période précise et fixée.
La même période que Jésus annonçait quand, il
disait qu’en 3 jours il détruirait le temple et le reconstruirait. La même
période pour Jonas dans le ventre du gros poisson.
1er
temps, 1er jour : c’est un temps de révélation, on prend
conscience des ténèbres. On se trouve réellement en face d’un conflit, d’une
situation de guerre déclarée.
Et c’est l’eau l’élément principal.
L’eau possède un pouvoir : Elle coule comme un collyre, elle nettoie les
yeux de celui qui voit trouble pour mieux voir. Jonas retrouve la vue en reconnaissant sa désobéissance et
son idolâtrie à ce moment-là.
2ème temps, 2ème jour : c’est un temps de destruction. La haine s’exprime
par des actes meurtriers. De la violence surgit de partout. C’est le sang
alors, l’élément principal ; le sang qui coule. Jonas crie sa détresse, il éprouve de la douleur et d'atroces
remords dans le séjour des morts.
3ème temps, 3ème jour : c’est un temps de regrets et de repentance. Les
regrets ne sont pas assez forts ; les gens à genoux devront crier, leur
détresse à Dieu, ou alors ils blasphémeront face à leur douleur.
Ce jour correspond aussi au troisième être
vivant d’Apocalypse : l’animal à face d’homme : le corps brisé, le
sacrifice vivant.
C’est la gloire prononcée par les 4 êtres
vivants (Apocalypse 5 :13-14)
Dans ce temps, c’est l’esprit l’élément
principal, c’est lui qui agit alors : l’esprit de mort ou l’esprit de
vie.
L’esprit de vie relève et console celui qui
est tombé et qui crie à lui.
C’est l’esprit de vie et de résurrection qui
se manifeste alors. Jonas retrouve
de la vigueur, il renouvelle ses vœux envers Dieu et s'engage à délivrer Ninive.
Vous voyez ce cycle de 3 jours de ténèbres se
réalisent exactement comme je viens de le dire.
Pourquoi ?
« Car
il y en a
aussi trois qui rendent témoignage sur la terre, savoir l'Esprit, l'eau, et le
Sang » (1 Jean
5 :8)
Revoilà nos trois
jours, ils rendent témoignage de la vérité (1er jour : l’eau, 2ème
jour : le sang et 3ème jour : l’esprit)
Pourquoi les
Écritures mettent un ordre différent que celui de la chronologie des
événements ?
Les événements
ténébreux sur terre rendent témoignages qu’ils se réalisent en 3 parties mais
ils ne vont pas de la plus glorieuse à la moins glorieuse (contrairement à ce
qu’écrit Jean).
La partie la plus
glorieuse : l’esprit, la résurrection ; puis l’eau qui fait prendre
conscience de la situation ; et enfin le sang qui est la partie la moins
glorieuse mais néanmoins nécessaire (puisque le sang montre les conséquences de
la désobéissance et de la persévérance dans le mal).
Le sang créé le sentiment
de perdition, de désolation, le sentiment d’abandon et d’injustice.
C’est un moteur
essentiel pour revenir à Dieu. Christ n’est jamais aussi près que lorsque le
sang coule.
Et le sang n’hérite
pas du royaume de Dieu.
Mais ce n’est pas
lui (Christ) qui fait couler le sang, c’est celui qui a abusé de ses droits ou
de ses envies et qui ne fait que récolter au temps convenable.
Car avec l’eau, le
sang et l’esprit nous avons les trois tonnerres : le jugement, la justice
et enfin la repentance.
Mais attention,
il y a aussi, un quatrième jour.
Un quatrième jour où la
gloire de Dieu jaillit par et pour son peuple ;
Et ce peuple saint ne peut manifester la gloire du Père qu’une fois seulement
les trois jours de ténèbres accomplis.
Ce quatrième jour est donc
un jour de résurrection.
Ah, mais il y a un problème qui
pointe : je croyais que c’était le troisième jour, le jour de la résurrection (et
je suis loin d’être le seul à penser cela)?
Eh bien la vérité est dans
le troisième jour et aussi dans le quatrième jour.
Le troisième jour, l’esprit de vie est
dans le corps, il y a bien un passage physique de la mort à la vie à ce
moment-là.
Le quatrième jour, lui, c’est
la manifestation, la preuve de la résurrection. C’est un jour de louange et
d’adoration. C’est le quatrième être vivant qui ressemble à un aigle en plein
vol.
Les événements alors sont comme la vision de l’Aigle en plein vol, qui les voient
de très loin.
A-t-on un
exemple dans la Bible de cette résurrection ?
Non pas un
seul exemple, plusieurs, même une grande résonance :
D’abord
nous savons que l’avènement du Fils de l’homme suivra des jours de
détresses :
Matthieu
24 :27 : « …ainsi sera
l'avènement du Fils de l'homme. 28En quelque lieu que soit le cadavre, là s'assembleront les aigles. 29Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil
s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du
ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. 30Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel ».
Question : quel est le signe du fils de
l’homme dans le ciel?
Le ciel : c’est la preuve spirituelle,
la preuve inaccessible,
En d’autre mot : Quelle le témoignage
apparemment inaccessible que le fils de l’homme parait ?
N’est-ce pas la résurrection ?
Et nous
venons de le lire : le quatrième jour, l’avènement, l’apparition, suit
aussitôt ces jours de détresses.
Ensuite :
L’histoire de Jonas nous montre qu’il est bien resté 3 jours dans le ventre du
poisson, dans le séjour des morts. Et après la troisième nuit, (et là
logiquement) au quatrième jour il est revenu sur terre, ressuscité.
Plus
récemment, Lazare a été ressuscité le quatrième jour par Jésus-Christ.
Jean
11 : 6 « Quand Jésus apprit
que Lazare était malade, il demeura deux jours encore dans l’endroit où il se
trouvait. Puis après cela il dit aux disciples : « revenons en Judée »…17A son
arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà ».
Jésus a
attendu, mais pourquoi ?
D’abord il
savait que Lazare allait mourir de sa maladie.
Mais la
raison principale de son attente, était pour que les jours et les nuits soient
complets pour intervenir.
Il savait
qu’au troisième jour, l’esprit de son Père était déjà à l’œuvre dans Lazare, et
qu’il était ressuscité.
Jésus le
dit sans le dire vraiment: « il leur dit:
Lazare, notre ami, dort; mais je vais le réveiller ». (Jean 11 :11)
Mais, il y
a autre chose : Les jours de ténèbres n’étaient pas que pour
Lazare, c’étaient pour des vivants.
La mort de
Lazare a permis à son entourage de réaliser leurs fautes et de subir la peine
de la séparation.
Jésus n’en
s’est pas réjoui, il fut ému de compassion, il pleura avec ceux qui pleurait.
Mais il
savait que l’épreuve devait être vécue ainsi.
Alors Lazare,
ressuscité au troisième jour, avait la vie en lui, mais à la différence c’est
qu’il est sorti du tombeau le quatrième jour. Jésus a simplement crié d’une voix forte « Lazare
sors » ; il n’a pas prié que son corps se recompose (puisqu’il
commençait déjà à sentir) ; il n’a pas prié que l’esprit de vie le
saisisse en premier pour que la vie coule en lui …Pourquoi ?
Parce que
c’était déjà fait.
Lorsqu’ils ôtèrent la pierre du tombeau, Jésus pria :
« Père, je te rends grâces de ce que
tu m'as exaucé. Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours; mais j'ai parlé
à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as
envoyé ».
Il pria ainsi, car il savait ce qu’avait fait son Père dans
le secret
Son Père
avait déjà anticipé tout cela. Car la résurrection n’est pas instantanée, elle
suit un processus, des étapes, très bien expliquées dans la vision des
ossements desséchés d’Ezéchiel chapitre 37.
« 7les os s'approchèrent les uns des autres. Je regardai, et voici, il leur vint des
nerfs, la chair crût, et la peau les couvrit par-dessus …Je prophétisai, selon l'ordre qu'il m'avait
donné. Et l'esprit entra en eux, et ils reprirent vie, et ils se tinrent sur
leurs pieds…. Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, j'ouvrirai vos
sépulcres, je vous ferai sortir de vos sépulcres. »
Au passage, dans le chapitre 37 que nous venons en parti de
lire, quatre fois le mot
« sépulcre » est employé, comme pour désigner quatre jours, quatre
temps pour sortir du sépulcre.
C’est encore un rappel, que la gloire de la résurrection
survient à ce moment-là : au quatrième jour.
Alors
maintenant… Et Jésus, lui, a-t-il ressuscité le quatrième jour ?
J’ai
toujours appris que Jésus ressuscita au troisième jour. Et pour moi le chiffre
3 était le chiffre de la résurrection ; Et il l’est toujours, d’ailleurs.
Mais ce
passage de la résurrection a toujours été très contesté et très contestable.
Les
théologiens, ont dans leur grande majorité, construits leur croyance, chacun avec
leurs extrapolations et chacun avec leurs calculs savants, pour connaitre le
jour exact (le vendredi, le samedi…), les heures, donc le moment précis ;
Et on est
obligé de reconnaître que la vérité a toujours été très flou, comme si on
cherchait à voir au travers d’un épais nuage.
Jusqu’au samedi
10 janvier, je n’arrivais pas, moi, à penser à autre chose, qu’à ce troisième
jour et à cette résurrection annoncée. Je savais qu’il y avait des choses qui
ne collaient pas dans la Bible.
Ouvrons
nos Bibles et lisons :
Matthieu
12 :40 :
« Car,
de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand
poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le
sein de la terre ».
Jésus, fils de l’homme (mais pas seulement lui) est bien
resté ce temps de 3 jours et de 3 nuits dans le sépulcre.
Mais l’heure de sa résurrection n’est pas annoncée
clairement. Pourtant, il est bien ressuscité dans le sein de la terre, à la fin
de ces trois jours et de ces trois nuits…
Mais alors… ne sort-il pas du sépulcre comme Jonas, et
Lazare le quatrième jour, n’est-ce pas à ce moment-là qu’on le voit ?
Matthieu 18 :22 et Matthieu 27 :63 ne disent d’ailleurs pas la
même chose :
« Et ,il le
tueront, et le troisième jour, il ressuscitera » ; « …Après trois jours, je ressusciterai ».
« Après 3 jours » et « le troisième jour »
ce n’est pas dire exactement la même chose. Est-ce trois jours passés ou
pendant le troisième jour, sachant que pendant la nuit du troisième jour on
passe au quatrième ?
Et pourquoi ne parle-t-on plus de nuits ici ? C’est la
nuit du troisième jour ou le jour qui suit la nuit ? on ne sait plus…
Avouez qu’il y a un mystère qui plane ?
Continuons avec Marc 8 :31,
« Alors Jésus
commença à leur apprendre qu'il fallait que le Fils de l'homme souffrît
beaucoup….qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât trois jours après ».
Or, la version Darby
a traduit : » qu'il soit mis à
mort, et qu'il ressuscite après trois jours (et non pas trois jours
après) ».
Vous voyez,
qu’elle traduction a raison ? Qui a tort ? Comment un mot comme
« après » selon qu’il soit placé avant ou à la fin du verset change
le sens total et sème le trouble ;
alors
qu’il n’y a pas de confusion : les versets, les traductions ne sont pas contradictoires,
elles se complètent et surtout elles montrent que seul le Père connait le jour
et l’heure exacte de la résurrection ; mais il y a surtout un mystère : le mystère de la
résurrection. Et ce n’est pas à l’heure que nous devons regarder mais au
jour de sa manifestation.
Dans la majorité
des traductions, Jésus ressuscite au troisième jour, et c’est vrai… et c’est
vrai aussi qu’il ressuscite après, d’une manière visible par une démonstration faisant office
de preuve, après le troisième jour. (et des versets témoignent de la
véracité de cet évènement).
La résurrection a lieu le
troisième jour et le signe de la résurrection
le quatrième jour (voilà ce qu’il faut retenir).
Prenons le
livre de la genèse : le quatrième jour Dieu vint illuminer la nuit par des
luminaires. Dans quel but ? On lit que c’est pour éclairer la terre, pour
séparer la lumière d’avec les ténèbres. La résurrection manifestée est aussi
puissante que ce grand luminaire qui vient séparer les ténèbres.
Donc la
résurrection dans le tombeau est une réalité, mais son jour et son heure n’est
pas vérifiable.
La
résurrection est une gloire ; et la gloire, elle, (rappelons que gloria
signifie réputation, renommée) elle doit être manifestée, vue, c’est un
témoignage. Un tombeau vide n’est pas
suffisant, il faut voir, de visu, le ressuscité.
Par
conséquent :la manifestation de la résurrection du quatrième jour est une
loi humaine, pour tous ; Pour Jonas, pour Lazare comme pour Jésus
et pour ceux qui viendront après...
La gloire se fait le
troisième jour et la louange le quatrième jour au matin. Mais c’est toujours la même résurrection.
Donc la résurrection :
c’est la gloire qui SE VOIT ET SE VIT DANS LA LOUANGE le quatrième
jour et non avant.
“ Après le sabbat, à l'aube du premier jour de la
semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre. ”
(Matthieu 28 : 1) et c’est là, à ce moment précis qu’elles ont constaté la disparition
de Jésus dans le tombeau et sa résurrection.
C’est là que des cris de joie et de stupéfaction ont été
émis.
Mais attention, le quatrième jour n’est pas un dogme
religieux, vous allez voir que cela concerne des événements bien précis,
proches de nous, puisque nous allons les vivre prochainement.
Lévitique 19 : 24 soulève un peu le voile de ce
mystère :
« Quand
vous serez entrés dans le pays, et que vous y aurez planté toutes sortes
d'arbres fruitiers, vous en regarderez les fruits comme incirconcis; pendant trois ans, ils seront pour vous
incirconcis; on n'en mangera point. 24La quatrième année, tous leurs fruits seront consacrés à l'Eternel au
milieu des réjouissances. 25La cinquième année, vous
en mangerez les fruits, et vous continuerez à les récolter. Je suis l'Eternel,
votre Dieu. »
La quatrième année et comme un quatrième
jour. C’est un temps de résurrection et de réjouissances car les fruits seront
murs et reconnaissables (les fruits ce sont les fruits de ceux qui ont l’Esprit
saint).
Ce temps de réjouissance et de consécration qu’est
la quatrième année ; Le quatrième jour, correspond à une pierre précieuse,
qui était sur le pectoral du souverain sacrificateur, et qui correspond
(tenez-vous bien) au quatrième fondement de la muraille de la nouvelle ville,
la Jérusalem céleste.
Cette pierre précieuse c’est l'émeraude, la
pierre de la tribu de Lévi donc la pierre des vrais Lévites. Aujourd’hui, le
disciple accompli est le nouveau Lévite, il est comme son maître : La
résurrection est précieuse comme l’émeraude, elle sera son signe.
Je vous donne donc rendez-vous la semaine prochaine pour la
suite de ce message. Le voile sur la résurrection se déchire et son sens n’a
pas fini de nous étonner et de nous émouvoir.
Amen
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