dimanche 9 décembre 2018

LES MIGRANTS CACHENT UN MYSTÈRE D’UNE RÉALITÉ DIVINE FORTE

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Par Éric Ruiz

Les migrants aujourd’hui couvrent quotidiennement l’actualité, à cause de la crise migratoire que connait l’Europe entière (et même une partie du monde).
Des migrants arrivent de partout et très souvent au péril de leur vie.

Qui portait ce nom de migrants à l’origine ?

Réponse : ce sont les Hébreux

Eber, traduit de l’hébreu par: « de l’autre bord » possède une racine Abar, qui signifie : «peuple d’émigrés qui a quitté son territoire ».
Alors bien-sûr ce peuple venant de différentes nations ne descend pas des Hébreux (quoique certains, sans doute)


Mais rappelons-nous que Dieu se sert des événements d’actualité ou de faits historiques marquants, pour que nous soyons saisis par leur réalité spirituelle.
C’est pour cela que je crois qu’à chaque diaspora, il s’est passé dans les cœurs un renouveau ; A chaque fois qu’il a eu la dispersion d’un peuple, il y a eu spirituellement un réveil et un rassemblement.
D’un mal, Dieu a le plus souvent fait un bien.
Par conséquent, l’exode n’est pas qu’un fait relevant du passé, mais l’exode c’est une réalité, comme un problème devenu mondial aujourd’hui.

Si en 2018, les migrants sont aussi importants, s’ils captivent autant l’attention, c’est aussi pour nous faire réagir sur ce qu’ils représentent spirituellement. Il y a quelque chose d’inédit et de mondial qui se prépare dans l’ombre, de manière caché.

Cela me rappelle un dicton africain qui dit : « un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse »

La terre est en train de montrer par le bruit des émigrés qui souffrent ce qui se fait au ciel, sans bruit.

La terre est la manifestation de l’Esprit divin mais pas seulement...des mauvais esprits aussi.
C’est exactement comme les actes de nos corps ou les paroles de notre bouche : ils sont aussi la manifestation de notre esprit : bon ou mauvais, d’ailleurs ;
S’il n’y a pas de relation entre le corps et l’esprit nous ressemblons ni plus ni moins qu’à des morts vivants.
Dieu le Père n’est pas juste un pur esprit, ni un mort vivant et c’est pour cette raison que nous, êtres humains, nous sommes-là, créé à sa ressemblance.
C’est nous qui témoignons de son existence, par la nôtre.
 
Et de nos jours, notre Père est en train de rassembler ses fils, (ses Hébreux), de les faire migrer (de les faire passer de l’autre bord, en défaisant leurs liens).
Il les rassemble ainsi de toutes les nations du monde pour la moisson,
Oui, toutes les nations du monde : Il n’y a qu’à regarder les chiffres : plus de 68 millions de personnes ont été déracinées en 2017...mais ....pour certains, leur déracinement c’est fait au prix de leur vie.

Les migrants sont prêts à tout pour gagner les côtes d’une nation libre; beaucoup d’ailleurs ne voient jamais le rivage et sombrent dans la mer ;
Ou alors ils débarquent, mais ils vont se heurter à une vie précaire, incertaine au jour le jour, sans savoir comme le fils de l’homme, où ils vont bien pouvoir poser leur tête. 

Et nous chrétiens ....jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour atteindre cette liberté en Christ?

Pourtant, donner notre vie c’est le prix à payer. Celui qui n’est pas capable de tout quitter, toutes ses attaches familiales et sentimentales (Père, mère, frères et sœurs) et même de perdre sa propre vie pour Dieu ne peut être son disciple (Luc 14:33).

C’est assez étonnant, car il y a deux extrêmes: l’amour divin, d’un côté, qui prépare ses disciples par leur sacrifice

(« Rassemblez-moi mes fidèles (mes bien-aimés, agapetos en grec, Qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice! » (Esaïe 50 : 5)

Une chose : (Contrairement à ce que la religion souhaite nous inculquer).

Esaïe n’entrevoit pas un seul sacrifice, il ne parle pas du sacrifice du fils de Dieu uniquement, mais c’est notre sacrifice qui permet d’être sous l’alliance du sacrifice de Jésus-Christ.
Oui, l’alliance se fait bien par le sang. Mais le sang de Dieu qui purifie ne se fait pas à la place de notre propre sang qui coule.

Le premier ne vient-il pas purifier justement le deuxième ?
(Le sang de Dieu ne vient-il pas purifier le nôtre ?)
Sans effusion de sang il n’y a point de pardon.

Nous devons briser nos anciens dogmes et nous devons retirer d’abord nos craintes et nos peurs vis-à-vis de la souffrance et de la mort avant de pouvoir comprendre cela (que sans effusion de sang il ne peut y avoir de pardon).Sinon nous sommes incapable de supporter les épreuves à venir.
Si nous ne souffrons pas pour Dieu comme lui a aussi souffert pour nous, notre pardon n’est pas véritable, pire : c’est une fausse alliance.
La douleur qui accompagne nos actes est comme une signature, comme un sceau en bas de notre pardon accordé.

Ce qui signifie en clair que plus nous avons été meurtris et blessés par une personne ou à cause d’elle, plus notre pardon à son égard a de la valeur ; Sinon soyons cohérent : pourquoi tendre l’autre joue à celui qui vient nous gifler ? Pourquoi donner notre vêtement à une personne qui le réclame ?
Toute relation d’amour qui commence dans la virginité se fait par le sang, même dans la réalité.
Ce voile de la femme qu’est l’hymen, cette membrane se déchire et saigne lors d’un premier rapport.
Si Dieu créateur en a voulu ainsi, c’est pour nous montrer que toute union véritable à sa valeur et sa signature par le sang.
L’Epouse de Christ, ce sont des croyants appelés « vierges ».
La parabole de Jésus parle de vierges sages qui ont une réserve d’huile indispensable au royaume. Ces 5 vierges s’unissent par conséquent par leur sacrifice, par leur propre sang à leur Époux divin (vierge aussi).

La loi dans tout cela, c’est :

Ne fuyons pas nos épreuves, elles sont la marque de notre alliance.

Alors l’autre extrême : c’est l’amour charnel, qui rassemble celles et ceux qui pensent à eux, même quand ils pensent aux autres ; et qui ne se voient pas sous une fausse alliance ; ils croient qu’ils sont comme protégés de leurs souffrances par Jésus, le fils de Dieu, qui a souffert à leur place.
Oui il a souffert à leur place, mais la souffrance est une réalité aussi pour le fils de l’homme, et je vous ramène aux messages : Qui est le fils de l’homme ?

Ceux qui se placent sous ce faux sacrifice, cette fausse alliance, ce sont ceux qui remettent tout, en fonction de leurs propres besoins et de leurs désirs ;
Et je vais plus loin, mais ceux qui aiment ce sacrifice n’hésitent pas à sacrifier les autres pour leur propre cause, même et surtout pour une cause divine.
Vous voyez, quoi que l’on fasse,  il y a toujours une affaire de sacrifice qu’elle soit vraie ou fausse, elle existe et persiste.
Nous devons passer par ce quatrième tonnerre divin : le renoncement, cette traversée du désert, ce dénuement complet devant Dieu.

Alors pendant ce temps, l’amour charnel regarde du côté d’Israël, pour voir quand le troisième temple va y être construit.
Ils regardent avec leur cœur : du mauvais côté. Ils voient et attendent que les Hébreux, (un peuple saint) se rassemble à Jérusalem, dans la capitale d’Israël, pour un grand conflit mondial : la bataille d’Armageddon.
Alors que la nouvelle Jérusalem, elle, n’est pas là-bas.
Il y a un nouveau ciel et une nouvelle terre pour cette cité sainte (c’est ce que l’apôtre Jean a vu en esprit et qu’il a relaté dans Apocalypse 21).

« Alors je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre. Le premier ciel et la première terre avaient disparu, et il n'y avait plus de mer. (Il n’y a plus un peuple réuni comme les hébreux) Et je vis la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel, envoyée par Dieu, prête comme une épouse qui s'est faite belle pour aller à la rencontre de son mari. J'entendis une voix forte qui venait du trône et disait: Maintenant la demeure de Dieu est parmi les hommes! Il demeurera avec eux et ils seront son peuple. Dieu lui-même sera avec eux, il sera leur Dieu … En effet, les choses anciennes auront disparu».

Le nouveau ciel c’est le Saint-Esprit et c’est lui qui descend du ciel pour se fondre avec l’Epouse (la ville Sainte, le peuple saint). C’est de cette façon que Dieu établi son trône avec les hommes.
et le ciel nouveau s’est aussi l’Arche de l’Alliance qui s’est déplacée (mais qui, c’est vrai, n’existe plus).
Mais cette Arche montrait déjà une onction qui se déplace d’un lieu à un autre et aussi d’un peuple à un autre.
Le peuple désobéissant, d’ailleurs, qui possédait cet objet sacré, avait la même punition que ceux qui blasphème contre l’esprit aujourd’hui : Des jours de malheurs (voilà leur rétribution).

Le nouveau ciel et la nouvelle terre : c’est un cœur nouveau.
Le temple du Saint-Esprit est dans une nouvelle terre seulement quand il est dans un cœur nouveau.
Alors oui, un troisième temple sera construit je le crois, mais il sera construit par des rebelles, par l’esprit d’Egypte, sous l’inspiration d’une pensée pyramidale, d’une puissance diabolique.
Comment savoir si cela est vrai?
Uniquement par la foi .....Et oui cette foi qui a pratiquement disparu de la terre dont s’interroge d’ailleurs, le fils de l’homme à son retour.

« Trouverai-je la foi sur la terre? »

Oui, il l’a trouvera… mais seulement parmi un petit peuple, pas nombreux hélas, des laissés pour compte, qui ont persévéré malgré les insultes, malgré la moquerie, comme l’on fait avant eux les prophètes.
Ce petit peuple ne s’endurcira pas dans la fournaise de ses épreuves mais par une attitude de prière profonde et d’humilité, il cherche à ne faire que des choses pour les autres, et à être bienveillant et aimant.

Alors finalement, cette terre que nous devons quitter n’est-elle pas aussi et surtout notre vielle terre, notre vielle nature animale et charnelle qui nous pousse à tous les actes d’oppression (sur nous-mêmes d’abord, car c’est nous le premier qui subissons l’esclavage de notre vielle nature) ?

Ne devons-nous pas sacrifier cette prison charnelle qui a été une fausse sécurité, une amie déloyale et adultère qui nous a fait croire que nous étions capables du bien alors que le mal a toujours été le vainqueur ?

Alors oui la migration est bonne, mais attention, elle est bonne à une seule condition : seulement si nous atteignons l’autre bord.

Après avoir traversé une mer d’incertitude, d’épreuves et de souffrances, nous devons atteindre l’autre bord : cette terre faite d’eau et d’esprit, ce nouvel être transfiguré, incorruptible.

Pourquoi se décourager et s’arrêter en route, alors ?

Si notre foi est vaine, nous aurions fait tout ce chemin pour rien, nous aurions persévérer en vain.
Tout cela peut paraître difficile à comprendre au premier abord, mais le voyage que tout migrant (car un croyant possède en lui une même âme de migrant) a du faire ou fera sur terre, montrera à quel point il est capable de tout laisser, de tout quitter pour revenir vers sa terre natale (qui paradoxalement n’est autre que le ciel, le royaume de Dieu, sa vraie nature en Christ).
Ne soyons pas perplexe, ne doutons pas pendant notre migration, je le répète elle indispensable.
L’apôtre Jean a migré, lorsqu’il devait marcher sur l’eau pour rejoindre Jésus. Les apôtres ont migré pendant 40 jours avant de recevoir l’effusion du Saint-Esprit.
Dieu veut que l’on se souvienne de cette migration, comme d’un passage salutaire,
Ce passage est à ce point décisif puisque Dieu en a fait une fête, un souvenir à commémorer : c’est la Pâque (qui signifie : le passage ; passer de l’autre bord)
L’ancien prophète d’Israël : Michée nous en donne encore un exemple ;
(Michée 4 :7, mais commençons un peu avant, au verset 6)

« En ce jour-là, dit l’Éternel, je recueillerai les boiteux, Je rassemblerai ceux qui étaient chassés, Ceux que j'avais maltraités.
Des boiteux je ferai un reste, De ceux qui étaient chassés une nation puissante; Et l’Éternel régnera sur eux, à la montagne de Sion, Dès lors et pour toujours »
.

Vous voyez, l’Epouse de Dieu est chassée d’une nation, c’est une étrangère ; elle n’est pas dans son pays d’origine, elle a été envoyée au loin, chassée, elle a été persécutée, elle a connu des tribulations.
C’est important de connaître cela pour ne pas voir dans nos épreuves, une injustice, mais plutôt une purification.
Le feu de l’épreuve purifie, il n’extermine pas, il élève au contraire. Et l’élévation, n’en doutons pas, se fait de la même manière pour tous ceux qui croient : dans l’abaissement, plus encore dans un corps mort (car c’est là que s’assemblerons les aigles, le peuple saint : à partir du cadavre de nos corps, de notre chair, Matthieu 24 :28) ; Ezéchiel a vu des ossements humains reprendre vie et le Saint-Esprit souffler sur eux. Il n’a pas vu un peuple debout.

Et oui, je reviens sur cette réalité-là : l’Epouse de Dieu est une étrangère
Regardez les femmes dans la Bible, quelles sont celles qui ont-été les plus belles ?
; Eh bien les femmes les plus magnifiques sont celles qui ont d’abord connue l’exil, les souffrances, et les persécutions.
·       Rachel femme de Jacob était belle de figure mais pas de cœur, tandis que Léa sa sœur étaient, elle, dans les souffrances par un problème de vue, un manque de reconnaissance et d’amour ;
Et qui plus est, elle a été persécutée par sa propre sœur Rachel, qui était jalouse d’elle (jalouse de sa fécondité et du fait qu’elle bénéficiait d’un droit d’aînesse). Résultat ; elle fut béni, elle enfanta 6 des douze tribus d’Israël dont la tribu de Juda et pour finir Dina : la seule fille de Jacob (qui aura un bel et surprenant héritage, car elle aussi elle tirera sa bénédiction du déshonneur qu’elle connaîtra avec un roi étranger de Sichem)

·       La reine Esther, quant à elle, avait réussi à séduire le cœur du roi Perse Assuérus, par une attitude exemplaire de piété :
Elle a connu l’exil, puis la persécution ; pas une petite persécution…un édit royal d’extermination de tout le peuple Judéen en exil avait été rédigé par Haman, l’homme de confiance du roi.
Donc c’est tout le peuple Judéen d’Esther qui devait connaître un génocide.
Pour le sauver, Esther a risqué sa vie. Manifestant l’amour pour son peuple, elle jeûna trois jours avec lui, puis elle se présenta devant le roi.
Sachant qu’elle bafouait les lois de son royaume, elle devait légalement mourir pour cela. Mais aucune importance, rien n’arrêta sa volonté de justice et d’amour. Elle a la ceinture de vérité à sa taille et la cuirasse de la justice. Elle à l’assurance d’un jeune lion, elle savait qu’elle pratiquait la justice de Dieu.
Elle trouva grâce aux yeux du roi qui touché par sa tristesse, lui offrit de répondre à toutes ses revendications, même la moitié du royaume si elle le réclamait.

·       Et Ruth, l’étrangère, la moabite qui fait partie de la généalogie de Jésus. Elle est le type même du sarment rattaché au cep, voilà ce qu’elle a été.
Lorsqu’elle part avec Naomi, sa belle-mère (qui veut revenir en Judée chez elle), elle ne le fait pas par envie, en cherchant une consolation ailleurs (puisqu’elle a comme Naomi perdu aussi son mari), elle ne s’en va pas prospérer ailleurs ; elle s’en va, mais pour soutenir Naomi dans sa détresse. Et quand elle arrive à Bethléem, elles sont toutes deux comme des réfugiées, elles n’ont que leurs vêtements et leurs bras comme force de travail et rien d’autres.
Ruth se fait remarquer, alors, par Boaz, un riche exploitant, parce qu’elle vient toute la journée travailler dans ses champs ; mais surtout, Boaz est impressionner par le fait qu’elle ait tout quitté pour soutenir Naomi, pour aller dans une nation inconnue. Mais Dieu avait déjà tout prévu ; Moab avait un droit de rachat sur Ruth parce qu’elle faisait partie de sa famille en ayant épousée son défunt mari Alimélec (qui était d’origine judéenne).
Voilà comment Ruth a donné naissance à Obed (grand-père du roi David).
Et voilà comment un migrant, une réfugiée se joint à la famille de Juda, à la lignée royale (elle qui n’avait à priori aucune destinée ni aucun avenir en Judée).

Ces beaux exemples, d’Epouse, montrent toute une destinée incroyable, ils montrent encore une fois l’alliance avec Dieu ; Ce mariage qui s’est fait par le sang, par la souffrance et par le renoncement.
La fête Juive de Pourim illustre bien la volonté du Seigneur de venir chercher lui-même celle qui l’aime et qui est en danger de mort dans un pays étranger. Comme il l’a fait avec la reine Esther et le peuple Judéen, Dieu attend le jeûne et la repentance de son peuple pour venir le sauver par des miracles et des prodiges.
Ainsi donc, aucun fils de Dieu ne peut être rassemblé, simplement parce qu’il croit et qu’il est baptisé d’eau ; mais c’est en passant par ce quatrième tonnerre du renoncement, que s’ouvre la voie de l’héritage, le chemin de la cité céleste, le baptême du Saint-Esprit.

Alors une dernière chose, toutefois :
Pourquoi cette fête de Pourim reste et restera une fête perpétuelle, même pendant le millénium ?
Eh bien, parce que le fils de l’homme viendra encore sauver un peuple de la mort ; il arrivera encore au milieu des souffrances d’un peuple rebelle, qui viendra se repentir et c’est vers l’épouse de Christ, vers les sacrificateurs de Dieu que ce peuple se présentera pour brûler ses fautes sur l’autel.

C’est ce que nous lisons dans Ézéchiel 44 : à partir du verset 9

« Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Aucun étranger, incirconcis de cœur et incirconcis de chair, n'entrera dans mon sanctuaire, aucun des étrangers qui seront au milieu des enfants d'Israël (Ici les vrais migrants, le vrais étrangers sont ceux qui ont aimé le péché, qui ont persévéré dans cet égarement). De plus, les Lévites qui se sont éloignés de moi, quand Israël s'égarait et se détournait de moi pour suivre ses idoles, porteront la peine de leur iniquité. Ils seront dans mon sanctuaire comme serviteurs, ils auront la garde des portes de la maison; et feront le service de la maison; (le service de la maison n’est pas celui du temple) ils égorgeront pour le peuple les victimes destinées aux holocaustes et aux autres sacrifices,( ici, je vous rappelle que les victimes se sont les fautes ; on est victime de son orgueil, de sa colère, de ses envies… et c’est ce que feront les étrangers, ils s’éloigneront de leurs victimes en les égorgeant, en les tuant et en les brûlant ; et  ils annonceront au reste du peuple de faire la même chose) et ils se tiendront devant lui pour être à son service. (Devant Lui, c’est Dieu représenté par son Épouse) Parce qu'ils l'ont servi devant ses idoles, et qu'ils ont fait tomber dans le péché la maison d'Israël, (ces étrangers se sont opposés aux vrais croyants et à la vrai doctrine de Christ) je lève ma main sur eux, dit le Seigneur, l’Éternel, pour qu'ils portent la peine de leur iniquité. Ils ne s'approcheront pas de moi pour être à mon service dans le sacerdoce, ils ne s'approcheront pas de mes sanctuaires, de mes lieux très saints; ils porteront la peine de leur ignominie et des abominations qu'ils ont commises. Je leur donnerai la garde de la maison, et ils en feront tout le service et tout ce qui doit s'y faire (voilà ils resteront au quatrième tonnerre, à celui du renoncement, ils verront leur fautes, pourront se convertir, mais ils porteront la peine de leur ignominie, ils n’auront pas accès au temple qui est le Saint-Esprit).

Mais les sacrificateurs, les Lévites, fils de Tsadok, qui ont fait le service de mon sanctuaire quand les enfants d'Israël s'égaraient loin de moi, ceux-là s'approcheront de moi pour me servir, et se tiendront devant moi pour m'offrir la graisse et le sang, dit le Seigneur, l’Éternel. Ils entreront dans mon sanctuaire, ils s'approcheront de ma table pour me servir, ils seront à mon service
 » (ils auront, eux, les sacrificateurs, fils de Tsadok, le même rôle qu’un souverain sacrificateur, ils seront comme Christ et ils s’occuperont de la graisse et du sang, c’est-à-dire qu’ils feront des sacrifices qui ont une valeur supérieure et élevée, et je préciserai : avec une odeur de myrrhe, par le Saint-Esprit).
Amen

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