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Par Eric Ruiz
Par Eric Ruiz
Le but de ce message n'est pas de réécrire le texte biblique, du LIVRE DE
JONAS qui est, et qui doit rester ce qu'il est dans son intégralité, un message
inspiré et riche d'enseignements.
Le but est plutôt de dire ce que le Saint-Esprit a à dire sur ce texte.
Cela fait maintenant 26 ans que je lis la Bible et que j’essaie de la comprendre,
sans me targuer loin de là d'être un érudit.
J'ai lu plusieurs fois le texte de Jonas auparavant et j'y ai entendu plusieurs
interprétations.
Il y a des zones d'ombre et des zones éclairées.
La parole à été hybridée, si vous préférez mélangée. Le vin de la
révélation a été coupé avec une eau impure, empoisonnée parfois.
Le point de départ est le suivant:
Je ne sais quelle idée m'a poussé à écouter une interview de BHL (Bernard
Henri Levi). Il parlait de son dernier livre et citait Jonas comme étant pour
lui un livre clé pour expliquer l'esprit judaïque.
Pour ce philosophe, c'est un livre de référence pour le peuple juif.
BHL en vient au cœur du sujet : la Libye.
Il en vient à comparer la décision d'attaquer la Libye avec l'action de
Jonas pour Ninive.
Le prophète Jonas avait comme vocation de libérer Ninive de l'oppression.
Tout comme une certaine élite juive de France aurait eu pour but de
libérer la Libye de leur oppresseur Kadhafi.
Un détour un peu tendancieux, vous en conviendrez !
On peut faire dire ce que l'on veut à la Bible.
Et tant mieux car cela révèle l'état du cœur.
Quoiqu'il en soit j'ai su à ce moment-là que la relecture du livre de Jonas
allait m'apporter un nouvel éclairage.
Mais j'étais loin de penser qu'il remettrait en cause la quasi-totalité de
mes convictions sur le sujet.
Jonas prophète hébreu, avait reçu la mission de l’Éternel de délivrer son
ennemi assyrien : Ninive (une ville de la Mésopotamie, sans doute la capitale
de l'Assyrie, une ville d'Irak actuellement).
Alors, c'est là que les choses se gâtent.
Mon but n'est pas de donner raison à qui que ce soit mais de dire la
vérité.
·
Premier point: Jonas n'est pas "Le grand
prophète" qu'on avait pris l'habitude de concevoir, celui qui
fait des œuvres similaires à Jésus, en ressuscitant après trois jours et trois
nuits dans le ventre d'un énorme poisson.
Chose très anodine, Jonas suit même un chemin opposé sur bien des points,
au prophète Elie (ce sera le thème d’un prochain message)
C’est vrai que Jonas signifiant « colombe » avait pour vocation d’apporter
la paix, bien que paradoxalement il devait annoncer à Ninive sa destruction
imminente.
Mais Jonas n’est pas le type de Jésus. Il ne typifie en rien notre
Seigneur.
Jonas
désobéissait à Dieu.
Dès les premières lignes du livre, on peut y lire qu'il s'enfuit à l'opposé
d'où veut l'envoyer le Seigneur. A Tarsis, " loin de la face de Dieu".
Tarsis signifiait sans doute une "contrée très
lointaine ".
Une expression pour signifier : "au bout du monde". Jonas fuit Dieu au bout du monde, croyant qu'il échappera à sa colère.
Une expression pour signifier : "au bout du monde". Jonas fuit Dieu au bout du monde, croyant qu'il échappera à sa colère.
Jonas est donc oint prophète par Dieu, serviteur de l’Éternel dans un
premier temps. Il a avant cela obéit à Dieu en Israël. Il a annoncé au roi
Jéroboam qu'il devait rétablir les limites d'Israël.
Pour libérer le peuple de l'oppression inique de ce roi désobéissant. (2
Rois 14:25)
Mais lorsqu'il doit se rendre chez un peuple étranger et ennemi, il montre
par sa fuite, par son insoumission et donc par sa nature que c'est un
faux-oint.
Les habitants de Ninive sont les ennemis jurés du peuple hébreu. Jonas
préfère fuir, plutôt que d'aller à Ninive, car deux possibilités s'offrent à
lui :
1. soit les gens
de Ninive accueillent sa prophétie comme une malédiction, ce qui les rendra
furieux Et face à la réaction de ce peuple belliqueux, il risque la mort.
2. Soit c'est le
contraire et c'est ce qu'il craint le plus, le peuple ennemi se tournera vers le Dieu des hébreux.
Aussi Jonas préfère plaire aux hommes plutôt qu'à Dieu. Il souhaite garder
une haute "estime de lui" plutôt que d'être considéré comme un
traître aux yeux des siens, donc à ses propres yeux.
Sur le bateau qui l'emmène à Tarsis, il se cache des autres et s'endort
profondément.
Je pense que spirituellement il est au même point. Il dort profondément.
Mais face à la gravité de la tempête, le pilote le réveille pour qu'il
invoque son Dieu avec les autres.
Lorsqu'il dit qu'il est hébreu et qu'il craint Dieu, l'équipage sait tout
de suite qu'il ment et qu'il ne craint pas réellement Dieu; qu'il a désobéit à
son Dieu et qu'il a même un gros problème avec lui.
Deuxième confirmation : Les navigants décident de tirer au sort ; et le sort désigne Jonas comme étant le problème.
Deuxième confirmation : Les navigants décident de tirer au sort ; et le sort désigne Jonas comme étant le problème.
Ils lui disent alors :"pourquoi as-tu fais cela? Que ferons-nous pour que la mer se calme envers-nous ?".
Les marins savent que la solution ne peut venir que de lui et de lui-seul.
La réponse de Jonas est un aveu.
Il connaît la gravité de son péché et il connaît la seule solution, pour
qu'il soit délivré lui aussi.
:"Jetez-moi dans la mer, et la
mer se calmera envers vous ;"
La situation est exactement la même que pour le premier roi israélite Saül
avec son porteur d’armes, quand il lui demande en le suppliant de le
transpercer par l'épée pour échapper aux Philistins et à une mort certaine mais
surtout à une fin trop honteuse pour lui.
C'est une forme de suicide.
Jonas préfère la mort à l'obéissance.
Il préfère périr plutôt que de retourner en territoire d'Israël en
annonçant qu'il vient de délivrer l'ennemi de l'oppression.
La suite elle s'annonce ainsi :
" puis ils prirent Jonas et le
jetèrent dans la mer et la fureur de la mer s'apaisa."
La conséquence: c'est que l'équipage, obtînt une extraordinaire
bénédiction, ils se tournent vers le Dieu des Hébreux. "ils furent saisis d'une grande crainte de L’Éternel, et ils offrirent un sacrifice à l’Éternel et firent des vœux."
A ce moment-là Jonas pense sincèrement regagner le sein d'Abraham, là où se
trouve tous les sauvés. Il pense que le fait d'être oint prophète lui donne ce
privilège, tout comme Saül qui pense obtenir par sa royauté le même destin.
Ils se sentent protégés par leur généalogie, leur lignée; ce sont des piliers d'Israël, ils pensent donc naturellement retrouver leurs ancêtres.
Ils se sentent protégés par leur généalogie, leur lignée; ce sont des piliers d'Israël, ils pensent donc naturellement retrouver leurs ancêtres.
·
Deuxième point
et aussi deuxième chapitre:
Jonas se retrouve dans le mauvais endroit: dans le séjour des morts.
"Dieu fit venir un grand poisson
pour l'engloutir "
Le ventre de ce grand poisson symbolise ce lieu de ténèbres et de mort.
Jonas y connait 4 événements importants:
la détresse, l'abattement, l'oppression et la mort.(c'est ce qui est décrit dans ce chapitre)
la détresse, l'abattement, l'oppression et la mort.(c'est ce qui est décrit dans ce chapitre)
Mais ce qui est terrible pour lui c'est que même là, il n'échappe pas à Dieu.
Il pensait être tranquille, délivré de ses engagements envers Dieu, il est
poursuivit par
ses pensées et il est envahit par les remords.
Le voilà qui crie à Dieu, qui le prie à nouveau, reconnaissant qu'il s'est
même tourné vers de vaines idoles. Et qu'à cause de cela la miséricorde, c'est
à dire la grâce s'est éloignée de lui.
Le voilà à la fin qui renouvelle ses vœux envers l’Éternel.
Mais là, la justice et la miséricorde divine font leurs œuvres.
Jonas est vomi par le poisson sur la terre. Tout comme les tièdes sont
vomis par le Seigneur.
Dieu fait de même avec tous les faux oints ils seront refoulés, recrachés
sur terre pour finir la mission auquel ils avaient été oints et qu'ils ont refusée
consciemment de faire.
Drôle de résurrection.
Jésus est l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. Tout ce qui a été
commencé et avorté doit être terminé. Toute mission commencée est
accomplie jusqu'à son terme.
Je pense que
le millénium servira en partie à ce genre d'ouvrage, pour finir, pour achever
ce qui a été autrefois entrepris pour le Seigneur, puis laissé à l'abandon car
souillé par la chair.
·
Troisième
point: ce qui se passe pour Jonas dans le Séjour des morts se passera de
la même façon pour tous les faux oints.
Ils ne sont pas délivrés pour autant de leur mission avec le Seigneur.
Les pensées, les tourments les poursuivent jusque dans ce lieu, où ils vont
restés trois jours et trois nuits. c'est-à-dire, pendant une durée propice à
"l'accomplissement total "de leur détresse et de leur remord. C'est
ce que signifie ce chiffre 3.
Souvenez-vous de la parabole du pauvre Lazare et du riche. Le riche, lui, subissait
la même chose que Jonas dans le ventre du poisson (détresse, oppression, remords).
Pourquoi aussi ce même parallèle avec Jésus qui est descendu prêcher
pendant ces trois jours et trois nuits dans le Séjour des morts?
N'y voyez-vous pas un lien évident ?
Jésus y est ressorti avec un peuple semblable à Jonas. Un peuple qu'il
avait oint au départ et qui a désobéi ; un peuple préférant sa gloire à celle
du Seigneur; voulant briller par et pour eux-mêmes.
Tous ces rois déchus de la grâce, comme Ozias , Salomon, Saül, tous ces
Lévites comme Uzza, ces prophètes comme Balaam, Jonas, ces disciples comme
Ananias et Saphira, reviendront sur terre, finir la mission de ce à quoi ils
ont été appelés.
La mort n'est même pas un refuge, ni une consolation pour eux. Elle est
déjà un jugement.
Ceux qui ont reçu un appel de Dieu durant leur vie terrestre et qui à un
moment donné se sont égarés, ont été adultères spirituels, devront passer par
ces mêmes étapes.
C'est cela, être sauvé comme au travers du feu, de façon in extremis.
Car leur cri de remord montera jusqu'à Dieu.
"Jonas pria l’Éternel. Il
dit : Dans ma détresse, j'ai invoqué l’Éternel et il m'a exaucé. Du sein du Séjour
des morts j'ai crié et tu as entendu ma voix ".
Mais, il est écrit dans Hébreux 9:27:" [...] il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi
vient le jugement"
Y a-t-il une contradiction avec ce que vit Jonas?
Non. Cette parole ne contredit en rien le fait de revenir sur terre
pour y terminer sa mission première.
Le tribunal de Dieu se fera pour eux dans le séjour
des morts, dans le ventre de ce gros poisson au fond des mers. Ils n’auront
leur salut définitif qu'à la suite de cette ultime épreuve sur terre.
Ils ressusciteront pour vivre leur jugement sur terre.
Mais quelle épreuve!
Lisez le chapitre 3. Pour en mesurer le contenu.
"La parole de l’Éternel fut
adressée à Jonas une seconde fois, en ces mots: Lèves-toi, va à Ninive, la grande ville, et proclames-y la publication que je t'ordonne!…"
Jésus accorde un deuxième essai à Jonas qui symbolise ce peuple
désobéissant, au cou raide.
Mais il n'y a pas de choix. Aucun compromis. Le vœu fait dans le séjour des
morts est un acte d'engagement scellé.
Alors, quelle humiliation !
Retourner vers ceux que l'on a méprisés, insultés et même calomniés auxquels on
s'est moqué, que l'on trouve bêtes, inintéressants, sans couleur ; vers un
peuple qui ne connaît pas sa droite de sa
gauche; Des petites gens; Pas un peuple brillant et élevé socialement, ce
ne sont que des éleveurs de bêtes; non, des gens simples mais avec un cœur pur
prêt à recevoir l'Esprit de délivrance.
" les gens de Ninive crurent à
Dieu, ils publièrent un jeûne, et se revêtirent de sacs, depuis les plus grands
jusqu'aux plus petits".
Même le roi fit de même, tous se repentirent avec force et reçurent la
miséricorde de Dieu.
Remarquez une chose: les gens de Ninive auraient pu légitimement recevoir
Jonas avec violence, en sortant les armes. Il venait quand même leur annoncer la
destruction de leur grande ville dans 40 jours.
Eh bien, plutôt que de réagir par la force, il prirent l'avertissement très
au sérieux, et accueillirent Jonas comme un prophète.
Voilà encore une preuve que le peuple de Dieu n'est pas forcément là ou on
s'attend à ce qu'il soit. Il n'était pas en Israël, mais en Assyrie.
Aujourd'hui, c'est la même chose: le peuple de Dieu n'est pas dans une
assemblée plus qu'une autre ou dans un pays plus qu'un autre. Il n'est pas plus
en Israël, qu'ailleurs.
Il se trouve là où tonnent les 7 tonnerres, méditez sur eux mes amis !
Une confirmation que sans l'inspiration du Saint-Esprit on fait fausse
route, on croit sincèrement être dans la vérité alors que l'on est en toute
sincérité dans l'erreur.
·
Quatrième point : Maintenant intéressons-nous au
cœur de Jonas.
A-t-il changé?
Cette épreuve
ultime l'a t-il transformé ?
Est-il revenu
vers de meilleurs sentiments ?
S'est-il rangé
du côté de Dieu ?
Réponse: rien rien rien, absolument rien n'a changé en lui, sa mauvaise
nature est toujours là.
Au chapitre 4:1
"Cela déplut fort à Jonas, et il
fut irrité. Il implora l’Éternel, et il dit: Ah! Éternel, [quel
manque de respect envers notre Dieu, l'appeler ainsi, sans humilité, mais en le
prenant de haut] n'est-ce pas ce que je
disais quand j'étais encore dans mon pays? C'est ce que je voulais prévenir en
fuyant à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu compatissant et
miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et qui te repens du mal."
Jonas fait des reproches au Seigneur, il s'irrite contre lui. Il lui
reproche sa miséricorde, son immense amour, il n'aime toujours pas la
compassion de Dieu pour ses ennemis.
Il ne supporte pas la bonté de Dieu, ni la repentance chez les autres, tout
cela le fait vomir.
Et chasser le naturel il revient de plus belle au galop,
" Maintenant, Éternel, prends-moi donc la vie, car la mort m'est
préférable à la vie."
Voilà la supplication de Jonas, il préfère encore mieux le séjour des morts
à la libération et à la délivrance d'un peuple.
Alors, n'en pouvant plus il fuit se cacher loin de Ninive, dans une malheureuse
cabane.
Et là, Dieu a encore compassion de lui et abaisse le niveau de ses
souffrances.
Il le met à l'ombre sous un ricin pour calmer son mauvais cœur, pour le
réjouir, lui donner du bien être.
Le ricin représente la protection divine, l'esprit de consolation, bref le
Saint-Esprit.
Jonas est alors protégé par l'Esprit de Dieu.
Or cette protection est provisoire. Un jour et une nuit seulement. Juste le
temps nécessaire à Jonas pour qu'il réalise les bienfaits de Dieu et qu'il se prépare à
se repentir.
Donc, Dieu fait sécher le ricin, qu'il a fait lui même poussé.
Dans quel but?
Pour essayer d'amener maintenant Jonas à la repentance.
Pour que face à la chaleur du soleil, face a la puissance de Dieu, il
fléchisse enfin les genoux.
Voyez l'amour infini de notre Seigneur. Toujours à multiplier les moyens de
revenir à lui.
·
Cinquième point :
La fin de l'histoire n'est pas comme certains voudraient qu'elle soit.
Notre Dieu finit par faire des reproches à Jonas, qui s'endurcit plutôt.
" Il demanda la mort, et dit: La
mort m'est préférable à la vie."
Son cœur est reconnaissant uniquement pour le ricin, qui lui procure la joie
et la paix. Mais il n'a que faire d'un peuple de cent vingt mille hommes assoiffés
de Dieu.
Dieu lui reproche d'être toujours orienté vers lui-même, sa personne, son
plaisir personnel.
Il ne veut la protection de Dieu, que pour lui-même ; il aime le ricin qu'il a obtenu sans effort et
sans mérite par la grâce de Dieu, mais il ne se soucie toujours pas des autres.
Le Seigneur souhaite que l'on prenne la juste mesure de la dureté du cœur
de Jonas.
Rien, ni personne ne pourra l'amener à changer.
Il aspire de toutes ses forces à la damnation. Le salut ne l'intéresse
vraiment pas.
Cette triste constatation, ce triste bilan s'adresse malheureusement à tous
les faux oints, à tous ceux qui mettent leur plaisir dans leur chair, et non
dans l'Esprit Saint.
C'est eux-mêmes qui demandent et aspirent à vivre loin du peuple de Dieu.
Encore un message de plus pour manifester qu'il y a bien deux semences
distinctes et qu’elles ne pourront jamais se mélanger, jamais s'unir ensemble.
Ces prophètes au cœur dur auront leur jugement sur terre à la manière de
Jonas.
Ils feront encore des œuvres justes mais avec un cœur faux, en étant sous
la loi, sous l'obligation, en répondant à des ordres plutôt qu'à des élans
d'amour.
Ils choisiront eux-mêmes leur fin, comme étant la délivrance qu'ils
attendent.
Ce jugement est confirmé par Jésus en Matthieu 12.38-42.
Les scribes et les pharisiens demandent un miracle comme signe de sa
divinité de la part de Jésus. Ils jouent comme à leur habitude en parfait
hypocrite l'appelant " Maître ", mais Jésus ne se laisse pas séduire,
voilà ce qu'il leur répond:
" ll leur répondit: Une
génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné
d'autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois
jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de
l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. Les hommes de
Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la
condamneront, parce qu'ils se repentirent à la prédication de Jonas; et voici,
il y a ici plus que Jonas."
Jésus dit à tous ces religieux, serviteurs de Dieu, qu’ils connaîtront le
même jugement que celui de Jonas.
Le seul miracle qu’ils verront du Seigneur sera de le revoir dans le séjour
des morts pendant trois jours et trois nuits et de ressusciter.
Comme avec les hommes de Ninive, ils se sentiront accusés et condamnés par
leurs ennemis repentis. Ils auront constamment leur cœur endurci et leurs
iniquités devant leurs yeux. Car ils ont tous préféré fuir plutôt que de
délivrer les captifs qu'ils ont jugés ennemis, pauvres et méprisables.
Mais ils ressusciteront,
et à contre cœurs Ils finiront par faire la volonté de Dieu.
En fait, tout ces religieux ont appliqué au départ une partie de la
révélation que Dieu leur avait donnée.
Mais l'autre moitié, ils l’ont enfouie dans le sable.
Cette autre part, ils l'a vivront.
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Si la révélation enfouie concernait la vie des
disciples comme au temps de la première Eglise, ces croyants adultères
autrefois, reviendront établir des assemblées communautaires dirigées et organisées selon l'ordre établi par Dieu..
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Si la révélation concernait la vraie délivrance des
péchés et non un asservissement méchant, ces croyants malhonnêtes viendront
manifester malgré eux de réels dons de délivrance.
Ils feront de toute manière bon gré malgré ce qu'ils n'ont pas voulu faire autrefois.
Ils feront de toute manière bon gré malgré ce qu'ils n'ont pas voulu faire autrefois.
Amen.
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