Par Eric
Ruiz
Ce mardi 17
mars au matin, je lisais un titre d’article pour le moins surprenant, dans le Figaro :
«
Coronavirus : l’exode des Parisiens
a déjà commencé ; alors que le scénario d’un confinement à l’italienne
semble désormais envisageable, ils quittent Paris pour se mettre au
vert… ».
Puis plus
tard dans la soirée ce fut l’allocution du président de la république qui me
surpris prenant la parole et annonçant par six fois que nous étions en guerre.
Cela n’a
fait qu’un tour dans ma tête :
L’Exode : ce mot, je n’ai pas besoin de
le rappeler ; il est encore très présent dans les mémoires.
Bien-sûr
parce qu’une partie de notre génération a connu la seconde guerre mondiale ;
Il y a eu alors plusieurs mouvements migratoires notamment celui des zones occupées
par l’ennemi, le nord de la France, vers la France libre, la moitié sud, là où
s’exerçait le régime de Pétain en 1940 ; puis ces gens qui sont partis, sont
revenus chez eux ensuite, 5 ans plus tard, à la libération le 8 mai 1945.
Mais pour
nous, qui sommes influencés par nos racines judéo-chrétiennes, l’Exode fait
référence au deuxième livre de la Bible après la Genèse. Ce livre relate la
sortie des hébreux hors d’Egypte, mettant fin à leur captivité.
Tout ça
pour dire que l’exode que nous connaissons, là avec ce virus est très
particulier, mais aussi qu’il s’inscrit dans une logique connue.
C’est
lundi 16 mars et le nombre 16 : j’en ai parlé le 30 juin 2019 dans un long
message, 16 concerne le rassemblement et le jugement des familles, dans la
Bible : Ce qui aboutit et aboutira inévitablement à séparer, à recomposer
ou à unir des familles entre elles ; il y aura un nouveau brassage familial.
Confiner :
veut dire en latin : « partager la même frontière » ;
là aussi le réel rejoint le spirituel. Des frontières seront placées là où il
n’y en avait pas comme des frontières cesseront d’exister entre les uns et les
autres.
Mais revenons
au 16 mars, les gens sont comme pendant la guerre, ils fuient les zones à
risque, et ils fuient le monde, pour s’isoler et se protéger ; et dans les
faits, ils se rassemblent ou plutôt ils se confinent souvent en famille ou alors,
pensant rien n’y faire, rien y vivre, ils s’expatrient.
De même des
français qui étaient loin de chez eux, connaissent de grosses difficultés pour revenir
sur le continent, les transport deviennent rares et les Etats Européens, l’espace
Schengen est fermée ;et beaucoup de frontières maintenant font barrages
aux français.
C’est
curieux, mais tout se passe comme si Dieu engrangeait le blé dans son grenier
et tout ça aux yeux de tout le monde, les choses se faisant naturellement.
Je n’émets
aucun jugement de valeur sur ce fait, juste un constat : il y a un d’un
côté un confinement et de l’autre, une migration voulue ou forcée qui a
vraiment commencé le 16 mars : Une migration dans les familles.
Passons
maintenant « au gros » de la révélation :
Ma fille, toujours
lundi 16, me disait : « papa, le confinement va durer 50 jours ! »
Je ne sais
pas de qui elle tenait cette information, peut-être une idée véhiculée par ses
copines, mais le lendemain matin ce nombre 50, je l’ai retrouvé « par
hasard » en triant mes mails.
Et
j’allais, (faisant le ménage dans ma boite mail), effacer celui du 5 janvier
2015 (un vieux mail d’il y a 5 ans) où était écrit des événements contradictoires et qui n’allaient pas ensemble à priori comme :
« 50 jours après l’Exode, le jour de la
Pentecôte, les Israélites parvinrent au Mont Sinaï. Lisons dans le Livre de
l’Exode 19 : 16 : « Le
troisième jour au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs, et une épaisse
nuée sur la montagne; le son de la trompette retentit fortement; et tout
le peuple qui était dans le camp fut saisi d’épouvante » (je me suis arrêté
là et je finis par écrire)
« Ce
n’était pas autre chose que la trompette du jubilé. ».
Un
curieux mélange, mais en même temps, quelque chose au fond de moi me disait :
garde ça, garde ça précieusement !
Alors,
étant bousculé par les nombres, j’ai compté les jours…
L’exode parisien a
commencé à faire parler de lui le 16 mars, juste avant l’élocution du président sur le
confinement renforcé de la population ; Donc si on rajoute 50 jours après le 16 mars, on arrive au 5 mai, car tout commence le 16, comme si
le pays a été saisi d’épouvante (une vision d’un film d’horreur) au son de
cette trompette :
Et
puis en regardant les chiffres devant moi, je ne pouvais retirer mes yeux de ce
5 ; ce mail du 5 janvier et le 5 mai 2020 qui arrive 50 jours
après l’exode des parisiens (Ce
chiffre 5 qui résonne) ?
A
priori ça fait sourire, moi-même j’étais dans l’étonnement ne sachant quoi
penser ; mais imaginez que Dieu veuille par ce moyen nous faire comprendre
quelque chose d’important ?
D’autant
que ce chiffre 5 porte le sens d’un temps d’aboutissement ; c’est la fin
d’une période de sacrifice. On l’a vu : 5 ans ce sont écoulés entre le l’exode
des français en 1940 et la libération. (Rien
à voir à priori, mais ma chaîne YouTube a elle aussi 5 ans ; comme les 7
tonnerres qui m’ont été révélés, comme la fin de mon temps de captivité
religieuse aussi, qui date de 5 ans en arrière)
« 5 »
( rappelez-vous mon message : « le temps qui révèle la sainteté de
son imposture »)Identifie une longue période pendant laquelle ce qui est
impur va laisser la place à quelque chose de nouveau : la pureté, la
sainteté ; mais aussi, à l’inverse l’imposture qui n’a pas été vue sera
révélée.
Je
réfléchis : 50 jours après la Pâque, c’est la Pentecôte, l’effusion de
l’Esprit saint :
Etais-ce
alors un jour de Pâque ce lundi 16 mars, un jour de sacrifice, un jour 0, un
jour de sabbat, un jour terrible qui met fin à ses habitudes, et plus, qui met
fin aux libertés individuelles d’aller et venir (pour lutter contre la mort, il
faudra à partir de là un laisser passer pour sortir de chez soi) et en même
temps c’est un jour qui favorise l’exode des parisiens ?
Dieu
a-t-il caché ce jour, pour le révéler seulement maintenant ?
Parce
qu’il n’a rien à voir avec notre calendrier, qui met, lui, le jour de Pâque le
4 avril, soit 20 jours après, ou pour les juifs c’est même 4 jours plus tard,
le 8 avril.
Mais, ce
n’est pas fini, ce 5 mai correspondrait aussi à un jubilé (c’est
ce que mon mail disait : « le tonnerre, les éclairs et
surtout :
le son de la trompette retentit fortement;).
Le jubilé en hébreu yowbel [ yob-‘ale] signifie trompette retentissante
(exactement ce que l’on vient de lire dans l’Exode).
Quand une trompette retentit dans la Bible, c’est
pour avertir de la mort imminente et simultanément de la libération d’un peuple.
L’un ne va jamais sans l’autre.
Dans le
cas de Moïse au chapitre 19 du livre de l’Exode : La trompette fait
l’effet d’un choc terrible : « tout
le peuple fut saisi d’épouvante ».
Pourquoi
une peur aussi violente et soudaine ?
Parce que
bien-sûr les tonnerres, les éclairs, le tremblement de terre, la nuée épaisse, effrayent,
mais ce n’est pas la raison profonde. La cause profonde était que même les
sacrificateurs n’étaient pas prêts, ils ont été interdits de s’approcher de
l’Eternel pour ne pas être frappé de mort. Seuls Moïse et Aaron s’approchèrent
et reçurent la loi.
Esaïe
19 :19 dit : « Ne
commettez pas le mal, aimez la loi »
En
commettant le mal les hébreux ont montré qu’ils n’aimaient pas la loi ; et
dans les faits ils ne reçurent pas la loi à part Moise et Aaron (qui l’ont reçu
pour la transmettre).
Faites un
parallèle avec Christ : « commettre le mal » : c’est aussi
ne pas aimer la loi de Christ et donc de ne pas le recevoir, lui.
Par
conséquent, le Jubilé éloigne ceux qui
ne se sont pas sanctifiés (les plus nombreux) et il rassemble ceux qui se sont
préparés (le petit nombre).
Ce qui est
surprenant aussi c’est que le jubilé consiste à manger les restes, c’est-à-dire
le fruit de son travail passé et ce que l’on trouve ;
Car
pendant le jubilé on prend ce qu’on trouve au moment présent, ou ce qu’on veut
bien nous donner. On ne travaille pas, c’est comme un grand sabbat:
« Vous regarderez le jubilé comme une chose sainte.
Vous mangerez le produit de vos champs… vous ne sèmerez point, vous ne
moissonnerez point
ce que les champs produiront d'eux-mêmes» ;
Donc
ce que je comprends de la situation que nous vivons actuellement en France et
même dans toute l’Europe en stoppant notre travail, nos activités pour rester
chez soi : c’est un Jubilé forcé.
Qu’est-ce
qu’un grand sabbat ? Quel est son but ?
Le Sabbat sert à dévoiler les ténèbres qui ne reçoivent pas la lumière, car
la lumière montre les mauvaises œuvres des ténèbres (les fruits de la
chair : l’hypocrisie, la médisance, la calomnie, l’accusation, la
trahison, le mensonge…).
Voilà la vrai louange
du Jubilé ; elle n’est pas dans le fait de lever les mains au ciel et de
crier le nom de Dieu, ni dans le fait de danser et de chanter à la gloire de
Dieu, ça c’est ce que l’on fait par tradition (c’est le verbe français
jubiler : éprouver une joie intense).
Non ! Le grand Sabbat est un jour de jugement,
c’est un jour terrible. Terrible pour certains et de délivrance pour
d’autres (de joie intense) ; et ça c’est une louange sans égale pour le
Seigneur.
Alors ce 5 mai, jour
du grand sabbat ou du grand carnage comme le nomme Esaïe, arrive la 19ème
semaine de notre calendrier.
Tout concorde, tout retentit
pour nous informer que le son de cette trompette va retentir puissamment.
Je
rappelle que le jubilé dans le livre du Lévitique annonce un retour chez soi
aussi. « vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses
habitants: ce sera pour vous le jubilé; chacun de vous retournera dans sa
propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille ».
Chacun va, d’une manière physique, retourner chez lui, comme
d’une manière spirituelle, chacun va venir reprendre ce qui est à lui, son
héritage. L’héritage spirituel : c’est le Saint-Esprit : c’est le
retour de Jésus en nous ; « Christ
en nous l’espérance de la gloire ». Ceux
qui sont conduits par l'Esprit seront libérés de l'esprit de servitude, pour
recevoir à ce moment-là, un esprit d’adoption.
Alors, attendons-nous à ce 5
mai 2020, préparons-nous aussi pour recevoir quelque chose d’inattendu, un
renouvellement spirituel, la puissance du Saint-Esprit.
Mais une
chose toutefois : ne soyons en aucun cas fataliste.
Il n’y a
pas d’équivalence automatique qui serait comme une évidence pour un chrétien.
Ce n’est
pas parce que
1-on prie
souvent,
2-que l’on
fait confiance à la Bible,
3-que l’on
est assidu à une assemblée de croyants, et
4-qu’on se
force à faire de bonnes actions, qu’automatiquement on sera concerné par ce
renouveau.
Rappelez-vous
Moïse et les hébreux au chapitre 19 de l’Exode : Deux personnes seulement :
Moïse et Aaron étaient prêts, aucun sacrificateur ne l’était, à part eux).
Je vous
rappelle que la frontière du jugement révèle le vrai du faux, qu’elle révèle les
vrais oints, comme les visages cachés.
C’est
curieux je l’avoue de parler de visages cachés avec tous ces visages au trois
quart couvert par un masque chirurgical que l’on rencontre partout, dès que
l’on sort de chez soi.
Là aussi sans
y voir le mal, c’est une confirmation de notre époque ténébreuse où les gens
avancent cachés, masqués, refusant de se montrer à nu, ne montrant qu’une
partie d’eux-mêmes.
Ils ne
sont pas comme les petits enfants dont parle Jésus qui avancent vers lui à
visage découvert.
En parlant
de visages découverts : lisons 2 Corinthiens 3 :18
« Nous tous qui, le
visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du
Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme
par le Seigneur, l'Esprit ».
L’Esprit agit par ceux qui ont le visage
découvert…mais pour les autres : l’inverse de ce que nous venons de lire
est clair :
La
gloire n’est pas pour ceux qui vivent leur foi à visage
couvert, ils ne sont pas transformés par l’Esprit du Seigneur (c’est
ça qui va être révélé au grand jour aussi pendant le jubilé).
Donc nous devons pendant ces 50 jours nous
laver, laver régulièrement notre vêtement taché, mais aussi laver nos mains impures.
La main symbolise la puissance dans la
Bible mais aussi la justice. Comment pouvons-nous être puissant (avoir
la foi) et être juste (avoir des actes d’amour et de vérité), si cette main est
salie par des mauvaises intentions (si notre main droite sait ce que fait
notre main gauche ; nous donnons d’une main en espérant reprendre de
l’autre)?
D’ailleurs dans le concret n’est-ce pas les
ordres que nous recevons des instances sanitaires de notre pays dans ces temps
d’épidémie grave : de nous laver les mains très régulièrement, plusieurs
fois par jour, dès que nous touchons un objet touché par une autre personne ?
Vous voyez Dieu se sert de faits bien réels
pour nous faire comprendre la profondeur spirituelle que nous devons voir.
C’est comme la bouche qui elle aussi transmet
le virus. Les paroles sont impures, elles transmettent un venin. Voilà le
message de Christ aux hommes d’aujourd’hui. « Éloignez-vous les uns des
autres, vos paroles (la bouche), et vos actes (les mains )sont impures, elles ne vous mettent pas en odeur de sainteté ».
Nous
sommes entrés dans un temps où c’est le réel qui nous montre le spirituel.
Il est grand temps de se laver plusieurs fois
par jour spirituellement, c’est une question de vie ou de mort.
Et d’ailleurs, chose incroyable, le 5 mai
2020, c’est la journée mondiale de l’hygiène des mains.
Le slogan de cette journée est : « Sauvez
des vies, pratiquez l’hygiène des mains ».
Un slogan qui résonne spirituellement pour
ceux qui savent ce que signifie laver (un lavage entier, profond comme être baptisé,
se séparer de sa mauvaise nature).
Mes frères et sœurs, vous qui m’écoutez :
pratiquez l’hygiène des mains de façon spirituelle surtout (ne commettez pas
le mal).
Rappelez-vous qu’à chaque fois que vous sous
laverez les mains, vous devez vous questionnez avant sur vos actes ;
avez-vous commis le mal ? Si oui, pressez-vous d’effacer cette faute,
confessez-là, pardonnez, demander pardon, changer d’attitude, soyez vigilant ne
laisser pas le mal s’installer, c’est un virus, un poison mortel.
Mais ce n’est pas tout : le 5 mai, c’est aussi
la journée mondiale des sages-femmes.
Ce beau métier qui consiste à mettre au monde
un nouveau-né, a lui aussi son pendant spirituel fort.
Ce jour-là, pensez-vous qu’il y aura de
nouveau-nés spirituels ?
Je le crois, moi, au plus haut point.
Ce sera un jour de gloire dans le ciel.
Et ce jour sera, aussi, un jour de
réjouissance dans les maisons où la lumière aura éclairé les ténèbres.
Ces nouveau-nés seront entourés d’une nuée de
témoins (de sages-femmes).
Mais en parallèle, il y aura des maisons qui
resteront dans les ténèbres comme ce jour du vendredi 13 mars 2020 ;
Car, que s’est-il passé ce vendredi 13 ?
Un jour de malédiction semble-t-il ?
Ne soyons pas superstitieux, mais ce jour-là,
le ciel était bien encombré, l’OMS, le plus grand organisme de santé mondial a
montré du doigt le lieu où se trouve le mal :
« l’Europe est l’épicentre de la
pandémie »
Nous avons assisté à un véritable séisme en
France. Ce jour-là c’est comme si la terre s’était arrêtée de tourner sur son
axe.
Ce jour a sonné un nouveau cycle,
concrètement : Le début de la phase 3, la fin des festivités; les bars,
les théâtres, les stades, les concerts fermés et annulés, sans oublié les
mariages remis à plus tard et aussi
Les lieux de culte vidés respectant le décret
présidentiel de ne plus se rassembler, même dans les églises. Les villes se
sont désertées ; et nous vivons une situation de confinement comme en
guerre bactériologique.
Que
va-t-il sortir de nouveau de ce contexte d’effondrement social, politique,
économique, sans oublier religieux ?
Nous ne
sommes pas au bout de nos surprises, je le crois…
Mais de
toute façon, ce que j’ai reçu est clair :
il a eu le monde avant le 13 mars 2020, il y
aura un autre monde après cette date. Les choses ne seront plus jamais jamais, jamais comme avant.
Alors pour
finir : Aujourd’hui nous sommes le 22 mars ; 22 Le nombre de l’ange.
Quel ange désirez-vous pour votre vie? L’ange de l’Eternel qui
fortifie ceux qui le craignent ou bien l’ange qui fait trébucher ses ennemis en
leur mettant des mots de mensonge dans leur bouche, en résistant à leur
décisions, en se tenant sur leur passage, une épée nue dans sa main (comme pour
Balaam) ?
C’est vous qui choisissez.
Amen
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