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Par Éric Ruiz
" Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel
les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à
cause du témoignage qu'ils avaient rendu. Ils crièrent d'une voix forte, en
disant: Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à
tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre? Une robe blanche
fut donnée à chacun d'eux; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque
temps encore, jusqu'à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de
service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux."
Dans Apocalypse 6:9 que nous venons de
lire : qui sont ces croyants qui attendent leur vengeance ?
Ils semblent
avoir été fidèles et mis à mort en pratiquant la justice de Dieu, puisqu’ils
ont été tués en martyr, immolés,
sacrifiés.
Ne sont-ils pas morts comme Etienne l’a été, lui, lapidé mais parti en
extase vers le Seigneur ?
Bizarrement ont devrait les trouver en Christ et ils sont là à crier
vengeance à cause de leur témoignage et de la parole de Dieu.
Le cinquième sceau commence en montrant des croyants qui ne sont pas en
Christ.
Ils ne sont pas dans le Royaume, sinon, ils auraient été vus sous le
Temple, ou bien à l’intérieur du Saint des saints, puisque le voile du Temple a
été déchiré après la mort de Jésus sur la croix ; et là, ils sont comme
s’ils avaient échoués juste à son entrée, sur le parvis.
Non seulement ils sont devant le Temple au niveau de l’autel des sacrifices,
mais en dessous de cet autel, dans un lieu comme prisonniers et attendant leur
vengeance, attendant que justice soit faite.
Lisons pour cela Apocalypse 11 :1
« Alors
il me fut donné un roseau semblable à une verge, et il se présenta un Ange, qui
me dit : lève-toi et mesure le temple de Dieu, et l'autel, et ceux qui y
adorent. Mais laisse à l'écart
le parvis qui est hors du Temple, et ne le mesure point; car il est
donné aux Gentils (aux non croyants, au non circoncis); et ils fouleront aux pieds
la sainte Cité durant quarante-deux mois »
On leur a donné une robe blanche, un vêtement propre, sans péchés, parce
qu’ils ne l’ont pas acquis eux-mêmes par leurs consécration.
Ils n’ont pas été mesurés avec un roseau semblable à une verge ; C’est-à-dire que l’étalon de mesure, ne les a
pas sélectionnés.
D’où le fait qu’ils n’ont pas cette robe blanche de fin lin confectionnée
par les œuvres justes des saints qui concerne justement cette dimension que l’ange
mesure.
" Et l'un des anciens prit
la parole et me dit: Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et
d'où sont-ils venus?…Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils
ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'Agneau.…"
(Apocalypse 7:13,14)
Ces croyants se sont vus donc obligés de laver leur robe dans le sang de
l'Agneau. C'est à dire de mourir sans être purifié par Christ, mais en mêlant leur
sang à celui qui est venu offrir le sien pour eux, car ils ont renié
Christ, pensant au contraire faire sa volonté.
Ils
l’ont renié et en même temps ils se sont sacrifiés en rendant témoignage pour
lui. C’est contradictoire en apparence !
Oui, mais cela montre bien l’aveuglement et la folie d’un peuple qui s’est
cru sanctifié.
Même le brigand sur la croix a été sauvé et s’est retrouvé au paradis avec
Jésus. Il n’a pas cherché à dissimuler quoique ce soit, il n’a pas été trompé,
il n’a pas demandé vengeance, lui, contrairement aux autres.
Alors les autres, ont été trompés… par qui ?
Par eux-mêmes…
Mais comment est-ce possible ?
Dieu n’éclaire-il pas le croyant pour qu’il revienne sur le bon
chemin ?
Nous devons comme le dit avec force Jacques (1 :21) dans son épitre, rejeter
toute souillure et
tout excès de malice, afin de
recevoir ou de comprendre la douceur de la parole qui a été plantée en nous et
qui peut sauver nos âmes.
« La malice et ces excès » : c’est quoi au juste ?
Le grec employé à l’origine est « Kakia » qui signifie
méchanceté, mauvaise volonté, désir de blesser, qui n’a pas honte d’enfreindre
les lois.
Donc Jacques nous dit que certains en qui la parole a été plantée, devrons
rejeter l’abus de méchanceté qui prolifère en eux, un trop plein de mauvaise
volonté ; parce qu’ils n’arrêtent pas d’être blessant et d’enfreindre la
loi d’amour de Christ…
Comment un croyant peut-il en arriver là, à exercer ces choses, pire qu’un
païen alors qu’il entend la parole de Dieu, et rend témoignage d’elle ?
(mais quel témoignage ? celui d’un chrétien ou celui d’un disciple ?)
Jacques 1 :22 nous donnent alors la voix par excellence :
« Mettez en pratique la parole
et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux
raisonnements ».
Comment en sont-ils arrivés à ce point d’aveuglement ?
C’est toujours la même histoire qui se répète, inlassablement avec ou sans
Christ :
Les vierges sages et les vierges folles : c’est bien plus qu’une
simple parabole, c’est une réalité courante.
Les vierges folles pensent être sages elles-aussi mais elles n’ont pas
l’huile nécessaire (c’est-à-dire, elles n’ont pas l’esprit, le discernement qui
va avec). Elles s’octroient l’huile par leur doctrine. Elles font de l’auto
persuasion, elles pensent que leur foi provient de l’esprit mais elles n’ont
pas discerné que cela provenait de leur chair. Donc ces vierges sont comme
folles par leur manque de discernement et elles meurent en martyr à cause de la
parole de Dieu qu’elles proclament néanmoins. Elles vivent de grandes
tribulations qui sont la conséquence de leurs actes (mais de leurs actes
injustes).
Elles vivent des plaies qui sont les conséquences de leur endurcissement de cœur.
La question cruciale est :
Pourquoi la parole qu’elles proclament ne les rend-elles pas saintes ?
Parce qu’elles n’ont pas pratiqué des œuvres de justice ; Elles ne
font que de les proclamer.
MAIS, elles ne passent pas par une réelle repentance, leur conversion est
partielle, leurs péchés les suivent. Et Dieu qui est bon, (oui, mais juste
aussi) ne peut les purifier.
Elles ne mettent pas la parole en pratique et encore une fois, elles se
perdent dans de faux raisonnements.
Le brigand sur la croix, lui, (aussi bizarre que cela puisse paraître),
pratiquait des œuvres justes. Il n’y a pas besoin de bouger, d’agir avec tout
son corps pour pratiquer la justice de Dieu.
J’avais appris qu’une femme handicapée sur un lit, et qui ne pouvait même
plus parler, avait le bon témoignage de la parole, par le fait que, les gens
qui l’a voyait, en lui rendant visite, se convertissaient et changeaient de vie.
Rien que par le fait de la voir, le Saint-Esprit tombait sur eux, et ils
étaient convaincus de péchés.
Alors ces croyants devenus comme ayant perdu la raison, leur bon sens, se
cachent derrière une parole frelatée par leur religion.
Ils portent une parole morte.
Ils n’ont pas la manne de leur temps, cette manne fraiche qui vient de
l’Esprit saint et qui rétablit ce que la religion a mangé, dévorée, transformée
et détruit.
La manne qui nourrissait Moïse et les Israelites ne durait qu’une journée dans
le désert, après quoi, ils devaient s’en débarrasser, elle était impure, elles
les auraient empoisonnés.
C’est encore une signification spirituelle pour que nous soyons nourrit, enseignés
et alertés au jour le jour sur de mauvaises pratiques.
Pourquoi n’y a-t-il plus, alors, que leur immolation
pour des croyants au 5ème sceau ? Pourquoi sont-ils obligés de
donner leur vie ?
Paul nous le dit dans 1 Corinthiens
3 :11 ; Ils ont posé un autre fondement que celui de Jésus-Christ.
Ils ont bâti non pas avec de l’or, de l’argent et des pierres précieuses (avec
l’esprit, l’eau et des œuvres justes), mais avec des matériaux inflammables (le
bois, le foin, le chaume ; des œuvres humaines et charnelles) ; et
l’œuvre de chacun sera manifesté par le feu : Ils bruleront avec leurs
œuvres. C’est pourquoi Paul rajoute la chose suivante au verset 15 :
« Si l'œuvre de quelqu'un
est consumée, il perdra sa récompense; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu »
(il sera sauvé mais par le feu, la mort, son sacrifice).
Parce que (c’est dur à dire) mais personne ne vient
plus les sauver sur terre.
Car au cinquième sceau, il n'y a plus d'être vivant.
Au premier sceau, au deuxième, au troisième et au quatrième, il y a l’agneau qui vient ouvrir le sceau et
un être vivant qui dit : viens !
Lisons Apocalypse 6 :1 « Je regardai, quand l'agneau ouvrit un des sept sceaux, et j'entendis
l'un des quatre êtres vivants qui disait comme d'une voix de tonnerre: Viens »
A chaque sceau, il y a d’un côté un être vivant qui rassemble, qui met à
part les saints en disant viens ; et d’un autre côté, il y a un cavalier
qui vient combattre, qui vient enlever la paix sur la terre, établir une fausse
justice, et semer la mort par toutes sortes de moyens.
Quand l’agneau dit : viens ! Il y a une voix qui fait comme un
coup de tonnerre.
Le tonnerre qui gronde est impressionnant, il réveille n’importe qui
s’étant endormi.
Donc, les sceaux qui s’ouvrent
réveillent les croyants endormis.
Mais l’ouverture d’un sceau, c’est aussi une attaque virulente contre les
croyants en général.
Elle met à terre le cavalier qui se croit prêt, qui se croit protéger,
alors qu’il a abandonné son premier amour. Il a perdu la foi, il s’est fabriqué
une fausse balance de justice qui lui permet de croire en une fausse foi. C’est
sa paix qui tombe à terre, alors en premier. Il s’inquiète, cherche autour de
lui qui est l’ennemi, sans s’apercevoir qu’il est, lui, le seul instigateur
de sa propre chute.
Dans le premier sceau, on va le lire :
« Je
regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc;
une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre ».
Le cavalier qui vient vous attaquer ressemble en tout point à un ange de
Dieu (il est blanc) ; mais c’est un cavalier qui se croit invincible (il
part en vainqueur), il se voit vainqueur quoi qu’il arrive. Il a un arc, mais
sans flèches (il pense n’avoir pas besoin de combattre pour gagner, seul son
apparence de vainqueur compte pour lui).
Il cherche les éloges, les premières places, qu’il obtient sans combattre (puisqu’une
couronne lui fut donnée).
C’est l’orgueil, l’envie de supériorité qui vient s’attaquer en premier à
notre foi. La foi qui ne prend sa force, au contraire, que dans l’humilité, la
douceur et la soumission.
Le premier être vivant, c’est la parole, le lion ; c’est cet attribut
divin qui est attaqué ; et aussi ses représentants (apôtres, prophètes,
évangéliste.. qui ont été remplacés, à cause de ce cheval blanc).
C’est le premier pas vers l’apostasie, vers la fausse doctrine de Christ.
Au premier siècle, les gnostiques, ces êtres, adorateurs de la connaissance
(comme Simon le magicien l’était) avaient la même apparence de sainteté, mais
ils s‘opposaient à la parole et aux apôtres comme Paul, Pierre, Jean ; Si bien que d’autres évangiles ont été écrits par des imposteurs, jaloux des dons
de l’esprit. Ils cherchaient leur propre gloire, leur couronne.
Mais, j’insiste aussi sur ce point : ces quatre sceaux réveillent, puis rassemblent celles et ceux qui persévèrent dans la parole et qui
reçoivent la parole de l’heure.
Eux, ils sont sauvés des grandes
tribulations.
C’est comme pour le troisième sceau, regardez bien le cheval noir et
celui qui le monte, (ce guerrier, cet ennemi cruel) : Il ne peut pas faire
de mal à l’huile et au vin ;
C’est-à-dire qu’il ne peut toucher ceux qui ont une réserve d’huile
suffisante (qui leur permet de discerner leurs péchés) et qui ont la parole du
jour (le vin).
Mais au cinquième sceau ce n’est plus la même chose.
L’agneau continue d’ouvrir les sceaux, mais ce n’est plus lui qui dit : viens !
Il ne dit plus rien.
Le sceau s’ouvre et on le comprend, il
n’y a plus de cavalier, parce qu’il n’y a plus de combat, c’est un être
mort qui se manifeste : les âmes qui sont sous l’autel sont mortes.
C’est trop tard.
L’Agneau a cessé de parler à travers les 4 êtres vivants.
Ce n'est pas un hasard. Pourquoi ?
C'est parce qu'il n'y avait plus de communion fraternelle, plus
d'enseignement d’apôtre, plus de cœur contrit, plus
de prières agréées (là je ne fais que citer les 4 êtres vivants,
révélés dans Actes 2 : 42).
Le Saint-Esprit fait silence, parce qu’il s'est retiré avec ceux à qui il a
dit : viens ! Et qui se sont préparés à persévérer. Ils ont répondu
en action et en vérité (c’est eux son Épouse).
Les autres ont entendu la voix à quatre reprises, comme 4
avertissements ; mais se sont-ils préparés pour autant?
On le comprend il y a eu une grande tribulation une grande fournaise qui est
survenu au quatrième sceau pour purifier les pécheurs, par la guerre, la
misère, la maladie, par une grande extermination ( ¼ de la terre).
Maintenant lisons :
Apocalypse
7:9-11 "Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule,
que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout
peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l'agneau,
revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. Et ils criaient
d'une voix forte, en disant: Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le
trône, et à l'agneau."
(Juste une parenthèse pour dire que
Dieu et l’agneau, ne sont pas deux personnages en réalité, mais un seul. Il
faut distinguer le corps : l’agneau ; et l’esprit de Dieu, qui
forment un ensemble, une unique et indissociable entité)
Cette grande foule est celle qui
était sous l’autel et qui attendait que tous ceux qui devaient mourir ainsi,
soient au complet.
C’est une foule de sauvés, mais les robes et les palmes montrent une
récompense.
Laquelle ?
Ils le crient eux-mêmes : LE SALUT, « Le salut est à notre Dieu qui est
assis sur le trône, et à l'agneau."
Ils ont reçu le salut, c’est leur
héritage.
« C'est pour cela qu'ils
sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple.
Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux;
16 ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne
les frappera point, ni aucune chaleur.
17 Car l'agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira
aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux »
(Apocalypse 7 :15-17).
Cette grande foule a conscience ici d’avoir un héritage, mais ceux
et celles qui la compose savent aussi qu’ils ont perdu un autre héritage
beaucoup plus glorieux : ils ont des palmes et non des couronnes.
La couronne est pour la reine, l’Epouse de Christ.
Eux, ils n’ont pas persévéré…
Puisqu’ils sont devant le
trône et non sur le trône.
Ils servent l’agneau (qui rassemble
les fils, ceux qui sont adoptés et le fils unique mort pour nos péchés) qui est
sur le trône, mais qui ne forment qu’un seul corps (et ce corps a une
dimension, celle de 144 milles âmes).
Alors, ils seront consolés de cela,
mais le souvenir d’être passé à côté de quelque chose de merveilleux restera,
comme un goût amer dans leur bouche.
Apocalypse 22 :14 "Heureux
ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer
par les portes dans la ville! "
Ceux du 5ème sceau, qui ont été immolés
sous l’autel, ont-ils aussi lavés leurs robes ?
Oui, ils l’ont fait, c’est vrai,
mais par leur sang mêlés à celui de Christ ; et en cela ils
franchiront les portes de la ville.
Souvenez-vous
(le message « Les 3 robes blanches de l’Epouse de Christ »), on choisit la robe qui
correspond à son propre niveau de sacrifice ; Et il y a trois niveau de sacrifice
possible.
La robe de la repentance,
ou celle de la purification, ou encore celle de la vengeance.
Quelle sera leurs robes ?
Ils auront
les robes blanches de la repentance acquises par le sacrifice de leur propre sang.
La robe de purification concerne
ceux qui sont baptisés dans le Saint-Esprit , et celle de la vengeance ce sont
les apôtres, les prophètes qui ont ce vêtement.
Ce qui m’amène à expliquer pourquoi
ces croyants attendent leur vengeance ?
« en
disant: Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à
juger, et à tirer vengeance de notre sang »
Eh bien, quand ils demandent
vengeance ils demandent, en fait, que la vérité soit révélée sur leur sacrifice,
qu’ils trouvent injuste.
Ils nomment Dieu : Maître saint et véritable, (ce n’est pas une formule toute faite) car la réponse
qu’ils attendent concerne bien la vérité sur leur sainteté. Ils s’impatientent
de connaître le pourquoi de leur condition. Ils pensent qu’ils ne méritent absolument
pas ce qu’ils leur arrivent et qu’un inconnu (au temps où ils étaient sur
terre) est venu leur voler leur part promise.
Et la question qu’ils se posent tous
est : Pourquoi Dieu ne les connaît pas ?
Pourquoi ont-ils pratiqué l’iniquité,
alors que beaucoup d’entre eux ont même fait des miracles au nom du
Seigneur ?
Alors, la lumière sur leurs œuvres
viendra… mais de qui ?
Apocalypse 7 :13 nous le montre :
cette vérité viendra d’un ancien, d’un des 24 anciens, d’un apôtre ou d’un prophète
qui a le vêtement de vengeance (le même vêtement qu’Elie avait et qu’il a
laissé à Elisée) qui annonce la vérité ;
Alors leurs yeux s’ouvriront, ils comprendront
d’où ils sont tombés. Puis, c’est alors que le consolateur, le Saint-Esprit
essuiera toutes les larmes de leurs yeux.
Voilà comme les choses se passeront.
Ce 5ème
sceau devrait nous amener à réfléchir, tous, sur notre condition de croyant.
Avons-nous
les yeux ouverts sur l’état de notre sainteté, de notre consécration ?
Des
cavaliers de l’apocalypse sont-ils en train de nous attaquer ?
Car un
véritable croyant échappe aux attaques de ces cavaliers : Ceux du 1er
sceau, du deuxième, du troisième et du 4ème sceau :
Clairement :
·
Un
disciple fuit le cavalier blanc qui est rempli d’arrogance et qui se prend pour
dieu lui-même ;
·
il
échappe au cavalier roux, coléreux, querelleur et vengeur ;
·
il
s’éloigne du cavalier noir, qui aime le mensonge, et est expert en
manipulation ; enfin
·
il
fuit le cavalier pâle qui porte en lui la destruction, et la mort ;
Tous ces
cavaliers n’ont aucun pouvoir sur un disciple de Christ.
Alors
s’ils vous semblent être un tant soit peu attiré par un de ces cavaliers, pour en
avoir fait une idole…
Eh bien la
question c’est :
-Avez-vous
encore des ennemis inavoués,
-avez-vous
un manque de pardon envers certains ?
-Avez-vous
(comme je le dénonçais au message précédent) des gens que vous avez pris pour
des ennemis (qui ont mis leur main sur votre nuque, comme Jacob l’annonce par
prophétie à son fils Juda), et qui de cette manière vous ont surpris (ils
venaient par derrière) en s’opposant à vous, alors que c’était pour vous
sauver, pour révéler votre folie, votre égarement ?
Quand
l’épée de Dieu est venue séparer l’ivraie du bon grain, beaucoup l’ont analysé
comme l’épée de l’ennemi et non comme l’épée à double tranchant de la parole de
Dieu.
Le Philistin
Hadad n’était pas sur un cheval blanc (comme le cavalier du 1er
sceau).
Lorsqu’il fuyait
l’Egypte pour Israël ; il ne venait pas en conquérant pour voler la
couronne du roi d’Israël. Ce n’était pas son but, il n’était pas ennemi de
Dieu. Il n’avait pas d’arc, mais il s’opposa
à Salomon avec l’épée tranchante de la parole.
Hadad dont
le nom signifie : puissant, tranchant (comme l’épée), féroce a fait ce qui
est juste (il n’a pris la place de personne).
C’est vrai
qu’il s’est opposé à ce que Dieu avait béni, élevé, sanctifié et placé sur
le trône d’Israël; C’est vrai aussi qu’il a été féroce, c’est-à-dire qu’il
passait pour un méchant, qu’il ne lâchait rien, qu’il a été intraitable, sans
compromis, implacable et déterminé (mais c’était sa fonction, son mandat divin,
plus : sa nature divine qui s’est révélée comme ça d’un seul coup, sans
que personne ne s’y attende (comme la foudre, son nom arabe).
Dieu avait
averti plusieurs fois Salomon, comme il avertit plusieurs fois ceux qui
s’égarent… Et le
cinquième cavalier, invisible de Dieu (le Saint-Esprit) a fondu sans crier gare
sur celui qui est devenu par sa désobéissance, l’ennemi de Dieu (le roi
Salomon).
Vous devez
absolument reconnaitre que vos
ennemis ont tous agit avec justice, je dis bien tous, sans
exception ; et même si vous étiez sûr d’être dans votre droit.
« Qui a reconnu le
bras de l’Eternel ? »( Esaïe 53:1)
Ce
cinquième cavalier n’est pas comme les autres, il n’a rien d’impressionnant,
mais il vient vous sauver, il est comme un agneau ;
Ne le
considérez pas comme puni, frappé de Dieu, ne lui faite pas porter vos
iniquités (comme ce fut le cas du rejeton d’Esaïe 53).
Sinon
après avoir passé à travers le feu, après avoir passé par de cruelles souffrances
et après avoir fait couler votre sang, votre condition sera amère et vous
n’aurez plus qu’à vous en prendre qu’à vous-mêmes en vous frappant la poitrine
(comme ces soldats qui fuyaient devant le tremblement de terre après la
crucifixion de Jésus et qui réalisaient à ce moment, l’erreur de leur endurcissement, la folie de leur égarement).
Que notre
Seigneur Jésus-Christ, dans sa grâce infinie vous convainc, nous convainc,
chacun, de péché de justice et de jugement.
Amen
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