dimanche 13 janvier 2019

LE CINQUIÈME SCEAU


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Par Éric Ruiz

" Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient rendu. Ils crièrent d'une voix forte, en disant: Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre? Une robe blanche fut donnée à chacun d'eux; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux."
https://youtu.be/AHGklbBbXho
Dans Apocalypse 6:9 que nous venons de lire : qui sont ces croyants qui attendent leur vengeance ?
Ils semblent avoir été fidèles et mis à mort en pratiquant la justice de Dieu, puisqu’ils ont été tués en martyr, immolés, sacrifiés.
Ne sont-ils pas morts comme Etienne l’a été, lui, lapidé mais parti en extase vers le Seigneur ?
Bizarrement ont devrait les trouver en Christ et ils sont là à crier vengeance à cause de leur témoignage et de la parole de Dieu.

Le cinquième sceau commence en montrant des croyants qui ne sont pas en Christ.
Ils ne sont pas dans le Royaume, sinon, ils auraient été vus sous le Temple, ou bien à l’intérieur du Saint des saints, puisque le voile du Temple a été déchiré après la mort de Jésus sur la croix ; et là, ils sont comme s’ils avaient échoués juste à son entrée, sur le parvis.
Non seulement ils sont devant le Temple au niveau de l’autel des sacrifices, mais en dessous de cet autel, dans un lieu comme prisonniers et attendant leur vengeance, attendant que justice soit faite.
Lisons pour cela Apocalypse 11 :1

« Alors il me fut donné un roseau semblable à une verge, et il se présenta un Ange, qui me dit : lève-toi et mesure le temple de Dieu, et l'autel, et ceux qui y adorent. Mais laisse à l'écart le parvis qui est hors du Temple, et ne le mesure point; car il est donné aux Gentils (aux non croyants, au non circoncis); et ils fouleront aux pieds la sainte Cité durant quarante-deux mois »

On leur a donné une robe blanche, un vêtement propre, sans péchés, parce qu’ils ne l’ont pas acquis eux-mêmes par leurs consécration.
Ils n’ont pas été mesurés avec un roseau semblable à une verge ;  C’est-à-dire que l’étalon de mesure, ne les a pas sélectionnés.
D’où le fait qu’ils n’ont pas cette robe blanche de fin lin confectionnée par les œuvres justes des saints qui concerne justement cette dimension que l’ange mesure.

" Et l'un des anciens prit la parole et me dit: Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus?…Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'Agneau.…" (Apocalypse 7:13,14)

Ces croyants se sont vus donc obligés de laver leur robe dans le sang de l'Agneau. C'est à dire de mourir sans être purifié par Christ, mais en mêlant leur sang à celui qui est venu offrir le sien pour eux, car ils ont renié Christ, pensant au contraire faire sa volonté.
Ils l’ont renié et en même temps ils se sont sacrifiés en rendant témoignage pour lui. C’est contradictoire en apparence !
Oui, mais cela montre bien l’aveuglement et la folie d’un peuple qui s’est cru sanctifié.

Même le brigand sur la croix a été sauvé et s’est retrouvé au paradis avec Jésus. Il n’a pas cherché à dissimuler quoique ce soit, il n’a pas été trompé, il n’a pas demandé vengeance, lui, contrairement aux autres.

Alors les autres, ont été trompés… par qui ?
Par eux-mêmes…
Mais comment est-ce possible ?
Dieu n’éclaire-il pas le croyant pour qu’il revienne sur le bon chemin ?

Nous devons comme le dit avec force Jacques (1 :21) dans son épitre, rejeter toute souillure et tout excès de malice, afin de recevoir ou de comprendre la douceur de la parole qui a été plantée en nous et qui peut sauver nos âmes.
« La malice et ces excès » : c’est quoi au juste ?
Le grec employé à l’origine est « Kakia » qui signifie méchanceté, mauvaise volonté, désir de blesser, qui n’a pas honte d’enfreindre les lois.
Donc Jacques nous dit que certains en qui la parole a été plantée, devrons rejeter l’abus de méchanceté qui prolifère en eux, un trop plein de mauvaise volonté ; parce qu’ils n’arrêtent pas d’être blessant et d’enfreindre la loi d’amour de Christ…

Comment un croyant peut-il en arriver là, à exercer ces choses, pire qu’un païen alors qu’il entend la parole de Dieu, et rend témoignage d’elle ? (mais quel témoignage ? celui d’un chrétien ou celui d’un disciple ?)

Jacques 1 :22 nous donnent alors la voix par excellence :
« Mettez en pratique la parole et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements ».

Comment en sont-ils arrivés à ce point d’aveuglement ?

C’est toujours la même histoire qui se répète, inlassablement avec ou sans Christ :
Les vierges sages et les vierges folles : c’est bien plus qu’une simple parabole, c’est une réalité courante.
Les vierges folles pensent être sages elles-aussi mais elles n’ont pas l’huile nécessaire (c’est-à-dire, elles n’ont pas l’esprit, le discernement qui va avec). Elles s’octroient l’huile par leur doctrine. Elles font de l’auto persuasion, elles pensent que leur foi provient de l’esprit mais elles n’ont pas discerné que cela provenait de leur chair. Donc ces vierges sont comme folles par leur manque de discernement et elles meurent en martyr à cause de la parole de Dieu qu’elles proclament néanmoins. Elles vivent de grandes tribulations qui sont la conséquence de leurs actes (mais de leurs actes injustes).
Elles vivent des plaies qui sont les conséquences de leur endurcissement de cœur.

La question cruciale est :
Pourquoi la parole qu’elles proclament ne les rend-elles pas saintes ?

Parce qu’elles n’ont pas pratiqué des œuvres de justice ; Elles ne font que de les proclamer.
MAIS, elles ne passent pas par une réelle repentance, leur conversion est partielle, leurs péchés les suivent. Et Dieu qui est bon, (oui, mais juste aussi) ne peut les purifier.
Elles ne mettent pas la parole en pratique et encore une fois, elles se perdent dans de faux raisonnements.

Le brigand sur la croix, lui, (aussi bizarre que cela puisse paraître), pratiquait des œuvres justes. Il n’y a pas besoin de bouger, d’agir avec tout son corps pour pratiquer la justice de Dieu.
J’avais appris qu’une femme handicapée sur un lit, et qui ne pouvait même plus parler, avait le bon témoignage de la parole, par le fait que, les gens qui l’a voyait, en lui rendant visite, se convertissaient et changeaient de vie.
Rien que par le fait de la voir, le Saint-Esprit tombait sur eux, et ils étaient  convaincus de péchés.

Alors ces croyants devenus comme ayant perdu la raison, leur bon sens, se cachent derrière une parole frelatée par leur religion.
Ils portent une parole morte.
Ils n’ont pas la manne de leur temps, cette manne fraiche qui vient de l’Esprit saint et qui rétablit ce que la religion a mangé, dévorée, transformée et détruit.
La manne qui nourrissait Moïse et les Israelites ne durait qu’une journée dans le désert, après quoi, ils devaient s’en débarrasser, elle était impure, elles les auraient empoisonnés.
C’est encore une signification spirituelle pour que nous soyons nourrit, enseignés et alertés au jour le jour sur de mauvaises pratiques.

Pourquoi n’y a-t-il plus, alors, que leur immolation pour des croyants au 5ème sceau ? Pourquoi sont-ils obligés de donner leur vie ?

Paul nous le dit  dans 1 Corinthiens 3 :11 ; Ils ont posé un autre fondement que celui de Jésus-Christ. Ils ont bâti non pas avec de l’or, de l’argent et des pierres précieuses (avec l’esprit, l’eau et des œuvres justes), mais avec des matériaux inflammables (le bois, le foin, le chaume ; des œuvres humaines et charnelles) ; et l’œuvre de chacun sera manifesté par le feu : Ils bruleront avec leurs œuvres. C’est pourquoi Paul rajoute la chose suivante  au verset 15 : « Si l'œuvre de quelqu'un est consumée, il perdra sa récompense; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (il sera sauvé mais par le feu, la mort, son sacrifice).

Parce que (c’est dur à dire) mais personne ne vient plus les sauver sur terre.

Car au cinquième sceau, il n'y a plus d'être vivant.  
Au premier sceau, au deuxième, au troisième et au quatrième,  il y a l’agneau qui vient ouvrir le sceau et un être vivant qui dit : viens !
Lisons Apocalypse 6 :1 « Je regardai, quand l'agneau ouvrit un des sept sceaux, et j'entendis l'un des quatre êtres vivants qui disait comme d'une voix de tonnerre: Viens »

A chaque sceau, il y a d’un côté un être vivant qui rassemble, qui met à part les saints en disant viens ; et d’un autre côté, il y a un cavalier qui vient combattre, qui vient enlever la paix sur la terre, établir une fausse justice, et semer la mort par toutes sortes de moyens.
Quand l’agneau dit : viens ! Il y a une voix qui fait comme un coup de tonnerre.
Le tonnerre qui gronde est impressionnant, il réveille n’importe qui s’étant endormi.
Donc, les sceaux qui s’ouvrent réveillent les croyants endormis.

Mais l’ouverture d’un sceau, c’est aussi une attaque virulente contre les croyants en général.
Elle met à terre le cavalier qui se croit prêt, qui se croit protéger, alors qu’il a abandonné son premier amour. Il a perdu la foi, il s’est fabriqué une fausse balance de justice qui lui permet de croire en une fausse foi. C’est sa paix qui tombe à terre, alors en premier. Il s’inquiète, cherche autour de lui qui est l’ennemi, sans s’apercevoir qu’il est, lui, le seul instigateur de sa propre chute.
Dans le premier sceau, on va le lire :
« Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre ».

Le cavalier qui vient vous attaquer ressemble en tout point à un ange de Dieu (il est blanc) ; mais c’est un cavalier qui se croit invincible (il part en vainqueur), il se voit vainqueur quoi qu’il arrive. Il a un arc, mais sans flèches (il pense n’avoir pas besoin de combattre pour gagner, seul son apparence de vainqueur compte pour lui).
Il cherche les éloges, les premières places, qu’il obtient sans combattre (puisqu’une couronne lui fut donnée).

C’est l’orgueil, l’envie de supériorité qui vient s’attaquer en premier à notre foi. La foi qui ne prend sa force, au contraire, que dans l’humilité, la douceur et la soumission.
Le premier être vivant, c’est la parole, le lion ; c’est cet attribut divin qui est attaqué ; et aussi ses représentants (apôtres, prophètes, évangéliste.. qui ont été remplacés, à cause de ce cheval blanc).
C’est le premier pas vers l’apostasie, vers la fausse doctrine de Christ.

Au premier siècle, les gnostiques, ces êtres, adorateurs de la connaissance (comme Simon le magicien l’était) avaient la même apparence de sainteté, mais ils s‘opposaient à la parole et aux apôtres comme Paul, Pierre, Jean ; Si bien que d’autres évangiles ont été écrits par des imposteurs, jaloux des dons de l’esprit. Ils cherchaient leur propre gloire, leur couronne.

Mais, j’insiste aussi sur ce point : ces  quatre sceaux réveillent, puis rassemblent celles et ceux qui persévèrent dans la parole et qui reçoivent la parole de l’heure.

Eux, ils sont sauvés des grandes tribulations.

C’est comme pour le troisième sceau, regardez bien le cheval noir et celui qui le monte, (ce guerrier, cet ennemi cruel) : Il ne peut pas faire de mal à l’huile et au vin ;
C’est-à-dire qu’il ne peut toucher ceux qui ont une réserve d’huile suffisante (qui leur permet de discerner leurs péchés) et qui ont la parole du jour (le vin).

Mais au cinquième sceau ce n’est plus la même chose.
L’agneau continue d’ouvrir les sceaux,  mais ce n’est plus lui qui dit : viens ! 
Il ne dit plus rien.
Le sceau s’ouvre et on le comprend, il n’y a plus de cavalier, parce qu’il n’y a plus de combat, c’est un être mort qui se manifeste : les âmes qui sont sous l’autel sont mortes.
C’est trop tard.
L’Agneau a cessé de parler à travers les 4 êtres vivants.

Ce n'est pas un hasard. Pourquoi ?

C'est parce qu'il n'y avait plus de communion fraternelle, plus d'enseignement d’apôtre, plus de cœur contrit, plus de prières agréées (là je ne fais que citer les 4 êtres vivants, révélés dans Actes 2 : 42).
Le Saint-Esprit fait silence, parce qu’il s'est retiré avec ceux à qui il a dit : viens ! Et qui se sont préparés à persévérer. Ils ont répondu en action et en vérité (c’est eux son Épouse).
Les autres ont entendu la voix à quatre reprises, comme 4 avertissements ; mais se sont-ils préparés pour autant?

On le comprend il y a eu une grande tribulation une grande fournaise qui est survenu au quatrième sceau pour purifier les pécheurs, par la guerre, la misère, la maladie, par une grande extermination ( ¼ de la terre).

Maintenant lisons :

Apocalypse 7:9-11 "Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l'agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. Et ils criaient d'une voix forte, en disant: Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l'agneau."
(Juste une parenthèse pour dire que Dieu et l’agneau, ne sont pas deux personnages en réalité, mais un seul. Il faut distinguer le corps : l’agneau ; et l’esprit de Dieu, qui forment un ensemble, une unique et indissociable entité)

Cette grande foule est celle qui était sous l’autel et qui attendait que tous ceux qui devaient mourir ainsi, soient au complet.
C’est une foule de sauvés, mais les robes et les palmes montrent une récompense.
Laquelle ?
Ils le crient eux-mêmes : LE SALUT, « Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l'agneau."
Ils ont reçu le salut, c’est leur héritage.
« C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux;
16 ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur.
17 Car l'agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux » (Apocalypse 7 :15-17).

Cette grande foule a conscience ici d’avoir un héritage, mais ceux et celles qui la compose savent aussi qu’ils ont perdu un autre héritage beaucoup plus glorieux : ils ont des palmes et non des couronnes.
La couronne est pour la reine, l’Epouse de Christ.
Eux, ils n’ont pas persévéré…
Puisqu’ils sont devant le trône et non sur le trône.
Ils servent l’agneau (qui rassemble les fils, ceux qui sont adoptés et le fils unique mort pour nos péchés) qui est sur le trône, mais qui ne forment qu’un seul corps (et ce corps a une dimension, celle de 144 milles âmes).
Alors, ils seront consolés de cela, mais le souvenir d’être passé à côté de quelque chose de merveilleux restera, comme un goût amer dans leur bouche.

Apocalypse 22 :14 "Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville! "

Ceux  du 5ème sceau, qui ont été immolés sous l’autel, ont-ils aussi lavés leurs robes ?

Oui, ils l’ont fait, c’est vrai, mais par leur sang mêlés à celui de Christ ; et en cela ils franchiront les portes de la ville.

Souvenez-vous (le message «  Les 3 robes blanches de l’Epouse de Christ »), on choisit la robe qui correspond à son propre niveau de sacrifice ; Et il y a trois niveau de sacrifice possible.
La robe de la repentance, ou celle de la purification, ou encore celle de la vengeance.
Quelle sera leurs robes ?
Ils auront les robes blanches de la repentance acquises par le sacrifice de leur propre sang.
La robe de purification concerne ceux qui sont baptisés dans le Saint-Esprit , et celle de la vengeance ce sont les apôtres, les prophètes qui ont ce vêtement.
Ce qui m’amène à expliquer pourquoi ces croyants attendent leur vengeance ?

« en disant: Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang »

Eh bien, quand ils demandent vengeance ils demandent, en fait, que la vérité soit révélée sur leur sacrifice, qu’ils trouvent injuste.
Ils nomment Dieu : Maître saint et véritable, (ce n’est pas une formule toute faite) car la réponse qu’ils attendent concerne bien la vérité sur leur sainteté. Ils s’impatientent de connaître le pourquoi de leur condition. Ils pensent qu’ils ne méritent absolument pas ce qu’ils leur arrivent et qu’un inconnu (au temps où ils étaient sur terre) est venu leur voler leur part promise.

Et la question qu’ils se posent tous est : Pourquoi Dieu ne les connaît pas ?
Pourquoi ont-ils pratiqué l’iniquité, alors que beaucoup d’entre eux ont même fait des miracles au nom du Seigneur ?

Alors, la lumière sur leurs œuvres viendra… mais de qui ?

Apocalypse 7 :13 nous le montre : cette vérité viendra d’un ancien, d’un des 24 anciens, d’un apôtre ou d’un prophète qui a le vêtement de vengeance (le même vêtement qu’Elie avait et qu’il a laissé à Elisée) qui annonce la vérité ;
Alors leurs yeux s’ouvriront, ils comprendront d’où ils sont tombés. Puis, c’est alors que le consolateur, le Saint-Esprit essuiera toutes les larmes de leurs yeux.
Voilà comme les choses se passeront.

Ce 5ème sceau devrait nous amener à réfléchir, tous, sur notre condition de croyant.
Avons-nous les yeux ouverts sur l’état de notre sainteté, de notre consécration ?
Des cavaliers de l’apocalypse sont-ils en train de nous attaquer ?
Car un véritable croyant échappe aux attaques de ces cavaliers : Ceux du 1er sceau, du deuxième, du troisième et du 4ème sceau :
Clairement :
·       Un disciple fuit le cavalier blanc qui est rempli d’arrogance et qui se prend pour dieu lui-même ;
·       il échappe au cavalier roux, coléreux, querelleur et vengeur ;  
·       il s’éloigne du cavalier noir, qui aime le mensonge, et est expert en manipulation ; enfin
·       il  fuit le cavalier pâle qui porte en lui la destruction, et la mort ;
Tous ces cavaliers n’ont aucun pouvoir sur un disciple de Christ.
Alors s’ils vous semblent être un tant soit peu attiré par un de ces cavaliers, pour en avoir fait une idole…
Eh bien la question c’est :
-Avez-vous encore des ennemis inavoués,
-avez-vous un manque de pardon envers certains ?
-Avez-vous (comme je le dénonçais au message précédent) des gens que vous avez pris pour des ennemis (qui ont mis leur main sur votre nuque, comme Jacob l’annonce par prophétie à son fils Juda), et qui de cette manière vous ont surpris (ils venaient par derrière) en s’opposant à vous, alors que c’était pour vous sauver, pour révéler votre folie, votre égarement ?

Quand l’épée de Dieu est venue séparer l’ivraie du bon grain, beaucoup l’ont analysé comme l’épée de l’ennemi et non comme l’épée à double tranchant de la parole de Dieu.

Le Philistin Hadad n’était pas sur un cheval blanc (comme le cavalier du 1er sceau).
Lorsqu’il fuyait l’Egypte pour Israël ; il ne venait pas en conquérant pour voler la couronne du roi d’Israël. Ce n’était pas son but, il n’était pas ennemi de Dieu. Il n’avait pas d’arc, mais  il s’opposa à Salomon avec l’épée tranchante de la parole.
Hadad dont le nom signifie : puissant, tranchant (comme l’épée), féroce a fait ce qui est juste (il n’a pris la place de personne).

C’est vrai qu’il s’est opposé à ce que Dieu avait béni, élevé, sanctifié et placé sur le trône d’Israël; C’est vrai aussi qu’il a été féroce, c’est-à-dire qu’il passait pour un méchant, qu’il ne lâchait rien, qu’il a été intraitable, sans compromis, implacable et déterminé (mais c’était sa fonction, son mandat divin, plus : sa nature divine qui s’est révélée comme ça d’un seul coup, sans que personne ne s’y attende (comme la foudre, son nom arabe).
Dieu avait averti plusieurs fois Salomon, comme il avertit plusieurs fois ceux qui s’égarent… Et le cinquième cavalier, invisible de Dieu (le Saint-Esprit) a fondu sans crier gare sur celui qui est devenu par sa désobéissance, l’ennemi de Dieu (le roi Salomon).

Vous devez absolument reconnaitre que vos ennemis ont tous agit avec justice, je dis bien tous, sans exception ; et même si vous étiez sûr d’être dans votre droit.

« Qui a reconnu le bras de l’Eternel ? »(Esaïe 53:1)

Ce cinquième cavalier n’est pas comme les autres, il n’a rien d’impressionnant, mais il vient vous sauver, il est comme un agneau ;
Ne le considérez pas comme puni, frappé de Dieu, ne lui faite pas porter vos iniquités (comme ce fut le cas du rejeton d’Esaïe 53).

Sinon après avoir passé à travers le feu, après avoir passé par de cruelles souffrances et après avoir fait couler votre sang, votre condition sera amère et vous n’aurez plus qu’à vous en prendre qu’à vous-mêmes en vous frappant la poitrine (comme ces soldats qui fuyaient devant le tremblement de terre après la crucifixion de Jésus et qui réalisaient à ce moment, l’erreur de leur endurcissement, la folie de leur égarement).

Que notre Seigneur Jésus-Christ, dans sa grâce infinie vous convainc, nous convainc, chacun, de péché de justice et de jugement.
Amen

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